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Added on the 09/09/2025 23:13:53 - Copyright : Numerama
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Avec ses iPhone 17 Pro, Apple met l’accent sur le refroidissement. Les nouveaux téléphones sont en aluminium (un matériau qui évacue 20 fois mieux la chaleur), sont plus épais (plus de place à l’intérieur), ont une puce déplacée au centre (donc moins proche des bordures), hébergent une large couche de graphène pour absorber le chaud et, c’est une première pour Apple, ont le droit à une chambre à vapeur, dont la mission est d’utiliser de l’eau pour refroidir la puce lors des fortes utilisations. Est-ce assez pour éliminer le problème ? C’est ce que nous avons voulu savoir avec une caméra thermique dans notre test des iPhone 17 Pro disponible sur Numerama.com et sur YouTube. Pour effectuer ses mesures, Numerama a utilisé un iPhone 17 Pro Max, un iPhone 16 Pro Max, un iPhone Air et un iPhone 17. Nous avons lancé simultanément sur les quatre appareils un logiciel de benchmark, AnTuTu, pour solliciter les différentes capacités de la puce. La puce de l’iPhone 16 Pro Max, situé sur le côté droit, s’emballe et fait apparaître un nuage de chaleur au dos du téléphone, sur la quasi-totalité de la surface (ce qui le rend brûlant et intenable). L’iPhone 17 Pro Max, de son côté, voit la chaleur se concentrer horizontalement sur le haut du téléphone, mais ne s’emballe jamais. Notre observation est la suivante : Apple, avec sa chambre à vapeur et son nouveau design, a fabriqué des iPhone 17 Pro qui chauffent beaucoup moins que tous les autres iPhone. L’appareil reste tiède en bas en toutes circonstances, là où le 16 Pro était intégralement chaud à cause de son cadre en titane. Autre observation : on remarque que l’iPhone Air, en titane, chauffe beaucoup, à une température similaire à celle du 16 Pro. Mais Apple semble avoir optimisé l’appareil pour que la chaleur reste en haut, ce qui devrait rendre sa prise en main moins compliquée. Du moins chaud au plus chaud, nos mesures dévoilent : iPhone 17 Pro Max puis iPhone 17 puis iPhone Air puis iPhone 16 Pro Max.
Avec l’iPhone Air, Apple a repensé sa manière de concevoir un smartphone. Le téléphone introduit plusieurs innovations visant à rendre son châssis plus maigre : Le passage à un seul appareil photo n’est pas une radinerie : à droite de la caméra, il y a la carte mère. Jamais Apple n’avait compressé un ordinateur dans un si petit espace (la puce est juste en dessous du module caméra, sous la forme d’un système horizontal). Plus fine, la batterie de l’iPhone Air occupe la quasi-totalité de la surface disponible jusqu’au bas du téléphone. C’est sans doute, en termes de superficie, la plus grande batterie disponible sur un iPhone. En revanche, et sans surprise, sa capacité est plus petite. L’iPhone Air, y compris en France, n’a pas de logement Nano SIM. L’espace récupéré sert à la batterie. Enfin, Apple mise beaucoup sur son modem développé en interne : l’Apple C1X. Exclusif à l’iPhone Air, il remplace le modem Qualcomm présent dans les autres modèles, connu pour sa grande consommation énergétique en 4G et en 5G (et surtout en zone sans réseau). À notre grande surprise, l’iPhone Air tient le coup. Nous avons fini à 29 % de batterie le premier jour (en ayant passé la journée à Disneyland), à 40 % le second, à 30 % le troisième… On est loin de la catastrophe annoncée : la batterie MagSafe ne nous a jamais servi. S’il nous semble évident que l’iPhone Air n’a pas la capacité de tenir deux jours sur une seule charge ou même une journée lors de vacances où nous prendrions plein de photos, il n’est pas un smartphone qui se recharge 2 à 3 fois par jour, comme nous pouvions le craindre. C’est déjà une première victoire pour Apple, même si les iPhone 17 et iPhone 17 Pro sont bien plus endurants. Comment expliquer cette autonomie, meilleure que prévu ? Notre théorie est que le modem d’Apple est le grand sauveur de l’iPhone Air. Durant notre test des iPhone à Disneyland, nous avons remarqué que l’iPhone 17 Pro perdait inutilement de la batterie lorsqu’il n’avait pas de réseau (6 % perdus sur une journée, à cause des attractions souterraines). L’iPhone Air, lui, en a perdu 0 %. Lors d’une inutilisation en veille, l’iPhone Air reste aussi stable, quand le Pro voit sa batterie diminuer de 1 ou 2 % toutes les heures. Apple a trouvé un moyen de diminuer la consommation du composant le plus énergivore d’un smartphone, le tout sans compromettre le débit en 4G/5G. Il nous faudra maintenant utiliser l’iPhone Air seul pendant quelques jours pour vous proposer un test plus représentatif d’un usage réel. Rendez-vous la semaine prochaine pour notre test complet du smartphone ultra-fin, après deux semaines d’utilisation. Notre pire crainte écartée, une autre question nous vient désormais en tête : qui a besoin de l’iPhone Air ? Nous avons découvert un phénomène intéressant pendant nos six premiers jours de test : il nous est souvent arrivé de saisir l’iPhone Air plutôt que l’iPhone 17 Pro Max quand nous avions le choix, parce que son confort d’utilisation est nettement supérieur. Plus que sa finesse, c’est sa légèreté qui impressionne. Quel bonheur d’utiliser un appareil aussi discret ou de l’avoir en poche. Parfois, il nous est même arrivé de nous demander si un duo iPhone Air + Pixel 10 Pro n’était pas préférable au duo iPhone 17 Pro Max + Pixel 10 en tant que combo iOS/Android de journaliste tech (un luxe que tous les utilisateurs ne peuvent pas se permettre, nous en sommes conscients). Cela dit, l’iPhone Air a déjà un premier problème : il perd nettement en intérêt dès qu’on le protège avec une coque. Apple nous a envoyé la protection ultra-fine pour iPhone Air et son bumper : aucun des deux ne permet d’en profiter sans le rendre plus épais et plus lourd. Le public qui utilise son téléphone sans coque existe, mais est peu nombreux. Il nous arrive de retirer la coque pour l’utiliser, puis de le remettre dedans après, par sécurité. Ce n’est pas vraiment envisageable au quotidien : il faudra choisir entre rayer ses bordures en titane ou sacrifier un peu de légèreté. Autre interrogation : la finesse justifie-t-elle autant de concessions technologiques ? Outre l’eSIM, qui a été difficile à configurer chez Orange, le retour d’un haut-parleur mono digne de 2015 et la présence d’un seul appareil photo est regrettable, surtout à 1 229 euros (d’ailleurs, l’emplacement des micros fait qu’on les bouche facilement en filmant). On peut aussi déplorer le choix d’Apple de proposer le capteur 48 Mpix de l’iPhone 17 plutôt que celui de l’iPhone 17 Pro, qui est plus grand et meilleur en tout. Nos premières photos sont bonnes, mais les capacités sont limitées.
L’iPhone 17 Pro Max est-il l’élu ? Sur le papier, la proposition est alléchante. Apple semble enfin avoir compris qu’une clientèle « pro » existe et que « pro » ne veut pas seulement dire matériaux haut de gamme et prix élevés. Les iPhone 17 Pro misent sur des choses inattendues pour Apple, à savoir l’efficacité énergétique, le refroidissement de la puce, un nouveau gabarit plus épais pour une plus grosse batterie et des innovations attendues de longue date, en photo et ailleurs. Apple tient-il enfin son tueur de Samsung Galaxy S25 Ultra et de Google Pixel 10 Pro ? Un iPhone sans restriction matérielle ? C’est ce que nous avons voulu savoir dans notre test d’iPhone 17 Pro Max, que nous avons récupéré en avant-première une semaine avant sa sortie. Une fois n’est pas coutume, nous allons commencer notre test d’un nouvel iPhone par la chauffe et les performances. Il faut dire qu’avec l’iPhone 16 Pro et l’iPhone 15 Pro, Apple nous en avait fait voir de toutes les couleurs. Le passage au titane s’est avéré être un mauvais choix pour la gestion de la chauffe, après un appareil parfois trop brûlant pour être utilisé en pleine journée. Une des conséquences de cette chauffe excessive était une baisse de l’autonomie et de la luminosité de l’écran. Avec l’iPhone 17 Pro, Apple change tout : Adieu le titane, place à de l’aluminium qui s’étend désormais sur le dos de l’appareil, pour aider la chaleur à mieux se dissiper. Le téléphone est aussi plus épais, ce qui lui laisse plus de place pour « respirer ». La puce, qui était autrefois à droite du smartphone (quand on regarde le dos), est décalée au milieu, pour éviter que les bordures soient brûlantes. Le système est réparti horizontalement, alors qu’il était vertical dans le passé. Une couche de graphène recouvre le dos, pour absorber la chaleur et l’empêcher d’atteindre l’aluminium et le verre. Une chambre à vapeur liquide fait son apparition. Elle est par-dessus la puce et permet, lorsqu’elle chauffe trop, d’activer un système de refroidissement inédit dans un iPhone (mais relativement commun dans l’univers Android haut de gamme). Selon nos propres mesures avec une caméra thermique, Apple a réussi son coup. Nous avons comparé un iPhone 16 Pro Max et un iPhone 17 Pro Max et nos résultats sont saisissants. L’appareil en aluminium, même en veille, est plus froid que son prédécesseur en titane. Dès que les appareils sont sollicités (benchmarks, jeux vidéo, caméra en enregistrement…), la puce du 16 Pro Max s’emballe et fait chauffer tout le dos, parfois dans des proportions ahurissantes. Celle du 17 Pro Max commence à chauffer, refroidit, puis se stabilise. La chaleur ne s’étend jamais au bas de l’appareil, en tout cas dans cette configuration. Cela permet de le toucher sans problème : le 17 Pro Max est tiède, jamais chaud. Toujours selon nos mesures, l’iPhone Air pourrait connaître une surchauffe similaire à celle de l’iPhone 16 Pro, mais avec une concentration de la chaleur en haut du téléphone. L’immense problème de surchauffe des 15 Pro et 16 Pro semble derrière Apple, pour notre plus grand bonheur. Seul hic : quand l’iPhone 17 Pro charge, son dos devient vite brûlant, au point de faire ralentir le chargeur (le dos est vraiment très chaud, voire paragraphe sur la recharge). Un phénomène aussi observable lorsqu’il fait chaud dehors, qui laisse penser que l’iPhone 17 Pro Max pourrait être sujet à de la surchauffe l’été. Ce qu’Apple a corrigé est la chauffe de la puce, mais pas l’évacuation de la chaleur. Pour ça, il faudrait sûrement un ventilateur, ce qui semble difficilement envisageable sur un iPhone. Esthétiquement, l’iPhone 17 Pro est le plus gros changement chez Apple depuis l’iPhone 12 Pro. Le dos en verre intégral disparaît et est remplacé par un bloc d’aluminium « unibody » façon MacBook. Il n’y a donc plus de démarcation entre les bordures et le dos, l’iPhone est construit dans un moule unique. Au dos, il reste une découpe rectangulaire de verre pour la recharge sans-fil, qui offre à l’iPhone un aspect bicolore inédit depuis le modèle de 2007. Si le design est une notion subjective, nous avons de notre côté beaucoup aimé notre première semaine avec l’iPhone 17 Pro Max. L’aluminium renvoie une sensation de légèreté étrange, alors que l’appareil est plus lourd que son prédécesseur (233 grammes au lieu de 227). Les nouvelles formes plus arrondies de l’iPhone y sont sûrement pour beaucoup : Apple a considérablement amélioré son produit. La seule chose regrettable est que l’aluminium est assurément moins premium que le titane : on a l’impression d’être revenu en arrière. Mais, au vu des gains en performance, difficile de s’en plaindre. Quid des couleurs ? Nous avons reçu le 17 Pro Max en orange et le 17 Pro en bleu. Il est probable que l’orange soit la couleur star de 2025, puisqu’elle ne laisse personne indifférente (80 % des gens adorent, 20 % détestent). Il faut quelques heures pour s’y habituer, mais on tombe vite sous son charme.
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