Description
Added on the 21/05/2019 15:40:55 - Copyright : L'Alsace
️ Plus d’infos On déroule ! Rejoignez notre serveur Discord pour discuter avec les autres membres de la communauté Frandroid, pour s'entraider, mais aussi participer à des concours exclusifs : https://discord.gg/frandroid-311789172149190657 Abonnez-vous à notre chaîne https://www.youtube.com/user/FrAndroidTube?sub_confirmation=1 —————————— Frandroid est un média dédié à la tech suivi par des millions de passionné(e)s. Ici, vous trouverez des vidéos sur tous les univers, du smartphone à la voiture électrique ! Rejoignez-nous : Le site : http://www.frandroid.com/ Facebook : https://www.facebook.com/frandroidcom Twitter : https://twitter.com/Frandroid Instagram : https://www.instagram.com/frandroid_off/ Discord : https://discord.gg/frandroid-311789172149190657 Twitch : https://www.twitch.tv/frandroidlive TikTok https://www.tiktok.com/@frandroid_
Kamini a marqué l’histoire d’Internet avec Marly-Gomont, dont le clip est le premier buzz français sur YouTube. Dans une interview inédite, il nous confie ses souvenirs et nous explique l’impact que ce succès a eu sur lui, sur les gens et sur ce village. Il n’est pas non plus en manque de projets. « Je viens pas de Paname mais de Marly-Gomont » : personne n’a oublié Marly Gomont, et relancer ce célèbre clip donne un agréable goût de nostalgie sur ce qu’était Internet il y a 20 ans. Car Marly-Gomont a profondément marqué l’histoire de YouTube : ce clip de rap — au flow impeccable — est le premier buzz de la plateforme en France. « Ça s’est passé le 12 septembre 2006, en tout cas pour moi », nous confie Kamini dans notre interview Cybercafé, dans laquelle il nous raconte l’histoire du clip et son impact. Cette date n’est pas celle de la mise en ligne de la vidéo sur YouTube, mais celle où, pour la première fois, quelqu’un reconnaît Kamini dans la rue.
Marly-Gomont n’a pas seulement marqué les esprits : ce succès a eu un impact important sur le village lui-même. « C’est un village qui a beaucoup bougé. Maintenant, il y a un estaminet qui cartonne. Il y a une boulangerie, alors qu’il y en avait plus. Il y a un coiffeur, un charcutier. » Lorsque le pharmacien a pris sa retraite, et qu’il ne trouvait aucun repreneur, Kamini a mobilisé ses propres réseaux sociaux pour sauver le commerce — une mission parfaitement réussie. Et Kamini est loin de lâcher son « petit patelin » adoré : il nous annonce préparer un festival. « Est-ce que ce sera un festival de cinéma, d’humour ou de musique ? Je ne sais pas. Mais je suis dans les starting-blocks pour essayer d’apporter encore de la lumière sur le village, par rapport à la chance qu’il a donnée à mon papa, à ma famille et tout simplement à ma destinée. »
« Les gens me reconnaissaient dans la rue » « Ce jour-là, c’était incroyable : les gens me reconnaissaient dans la rue pour le clip. » Ils n’avaient pas encore retenu son nom, ni le titre de Marly-Gomont : « C’étaient toujours des rébus : vache ! tracteur ! eh, Picardie, eh, la pelouse ! » Pourtant, à cette date, la chanson n’était même pas sortie auprès d’une maison de disque, ni postée sur Internet. En réalité, le buzz a commencé avant : par mails. Ironie du sort : à cette époque, en 2006, Kamini n’a pas Internet. « Et j’étais fier à l’époque, c’était un peu une revendication ! », se souvient le rappeur. La machine médiatique a ensuite, elle aussi, contribué au buzz. Car parmi les milliers de boîtes mails ayant reçu le lien du clip, il y avait des journalistes. De fil en aiguille, le clip remonte jusqu’à Jean-Pierre Pernault, qui décide de l’inviter dans son JT. « Alors que le JT, à l’époque, c’est pour George Bush, pour Zizou, pour des gros trucs. Moi, je suis personne, et j’arrive directement au JT. Ça fait partie des choses qui ont marqué les gens, la façon dont j’ai pu apparaître dans les médias. »