Description
Added on the 14/10/2018 07:29:18 - Copyright : L'Alsace
Les Nuits des étoiles sont organisées en France du vendredi 9 au dimanche 11 août 2024. Le spectacle s’annonce superbe, avec plusieurs planètes visibles à l’œil nu et le maximum de l’essaim des Perséides. Où se rendre pour en profiter gratuitement ? Et si « la quête des origines » commençait en levant simplement les yeux vers les étoiles ? C’est le thème de la nouvelle édition des Nuits des étoiles, organisées partout en France du 9 au 11 août 2024. À cette occasion, des astronomes bénévoles vous guident dans l’observation de la voûte céleste, lors d’événements gratuits et accessibles à tous — même si n’avez jamais fait d’astronomie et que vous ignorez comment utiliser un télescope. Les Nuits des étoiles sont organisées, comme chaque année, par l’Association Française d’Astronomie (AFA). « L’époque est idéale, l’été et la douceur des températures nocturnes incitent à veiller. Le spectacle est gratuit, il est accessible à tous et ne nécessite aucune connaissance préalable. Seule la curiosité en est la clé d’accès », annonce l’AFA. Alors, comment savoir où se rendre pour profiter de l’une des 550 manifestations prévues par les clubs, associations ou collectivités territoriales en France ? L’AFA met à disposition une carte permettant de trouver les événements organisés pendant les Nuits des étoiles, près de chez vous. Il suffit de cliquer sur une épingle pour en savoir plus sur la manifestation organisée (lieu exact, horaires, site dédié détaillant le programme). La météo ne devrait pas perturber les observations, Météo-France anticipant même un week-end de fortes chaleurs en France. Le spectacle astronomique devrait être superbe, avec beaucoup d’astres et de phénomènes au rendez-vous des Nuits des étoiles 2024. Juste après la tombée de la nuit, la planète Saturne devient visible. Il faut guetter son levé vers 22h30 en direction de l’est-sud-est. À travers une lunette ou un télescope, ses anneaux sont visibles, comme deux « petites oreilles ». Saturne reste observable toute la nuit. Vers 2h30, Mars et Jupiter se lèvent ensemble en direction de l’est-nord-est. Mars est reconnaissable à sa teinte orangée et Jupiter à sa brillance. Une lunette ou un télescope permettent de distinguer les 4 plus gros satellites de Jupiter (Io, Europe, Ganymède et Callisto). Elles restent visibles jusqu’au lever du Soleil. Les Nuits des étoiles sont propices à l’observation des Perséides, un célèbre essaim d’étoiles filantes. Le maximum de cette pluie est prévu dans la nuit du dimanche 11 au lundi 12 août. L’AFA estime que près de 100 étoiles filantes peuvent éclairer le ciel nocturne par heure ! Pas besoin d’instrument, privilégiez l’observation à l’œil nu — en laissant le temps aux yeux de s’habituer à l’obscurité. Pour aller plus loin dans vos observations, vous pouvez demander aux bénévoles présents de vous montrer le Triangle de l’été, dessiné par les lumineuses étoiles Véga, Deneb et Altaïr. Si vous êtes assez loin des villes et de leur pollution lumineuse, vous pourriez distinguer la Voie lactée, dont la lueur traverse le ciel du nord au sud. Le reste de l’année, faire de l’astronomie facilement reste possible. D’autres phénomènes peuvent être observés à l’œil nu. Numerama propose chaque mois un calendrier pour ne pas les manquer, ainsi que des conseils simples pour les voir.
La France connait depuis une quinzaine de jours une vague de fortes chaleurs. Juin 2018 a même été le 5e mois de juin le plus chaud depuis 1900 d’après Météo-France. Le département du Rhône a été le plus touché, le seul d’ailleurs à être placé en vigilance orange canicule. Pourquoi parle-t-on de « canicule » ? Le mot canicule vient du latin "canicula", une étymologie commune avec le chien, canis en latin. Canicula était le nom donné par les Egyptiens à la constellation du Grand Chien, au sein de laquelle brille l’étoile Sirius, la plus brillante après le soleil. Levée et couchée avec l’astre du 24 juillet au 24 août, elle double l’activité de ses feux. Les Egyptiens la vénéraient pour ses pouvoirs de régulation des crues du Nil. C’est l’étoile de la chaleur.Concrètement, le terme canicule doit être utilisé à bon escient. Météo France a établi des seuils, différents selon les régions, après le choc de la canicule de 2003, encore dans tous les esprits.Pour parler de canicule, les températures doivent donc s’élever au-delà d’un seuil, variable selon les régions, pendant 3 jours et 3 nuits consécutifs. Dans le département du Rhône, placé ces derniers jours en vigilance orange canicule, les températures ont dépassé 34 degrés le jour et 20 degrés la nuit pendant 3 jours et 3 nuits. Le reste de la France n’a connu qu’une vague de forte chaleur. Les températures nocturnes ont en effet suffisamment baissé pour permettre aux corps de récupérer.Alors que va-t-il se passer dans les prochains jours ? Ce week-end, une dépression va se creuser au large du Portugal, faisant office de pompe à chaleur. Les vents vont s’orienter plein Sud pour nous apporter une masse d’air en provenance directe du Maghreb. A partir de dimanche, nous devrions donc à nouveau subir des fortes chaleurs. Les températures devraient à nouveau dépasser 15 degrés la nuit et 30 degrés le jour sur bon nombre de régions.Ira-t-on au-delà ? Rien n’est moins sûr ! La météo n’étant pas une science exacte, il faudra attendre vendredi ou samedi pour connaître précisément l’intensité de cette chaleur. Les conseils traditionnels s’imposent pour y faire face : n’oubliez pas de vous hydrater tout au long de la journée, de prendre soin des nourrissons et des personnes les plus âgées. Aérez enfin vos habitations aux heures les plus fraîches, et fréquentez les endroits climatisés.
Julie, lectrice de L'Est républicain, a envoyé une vidéo de l'orage du dimanche 29 avril, un épisode assez rare pour la saison, qui a nécessité une alerte orange de la part de Météo France.
Vous en êtes à votre cinquième douche glacée de la journée ? On vous donne 4 astuces pour (vraiment) vous rafraîchir le plus possible lors d'un pic de chaleur. ️
Ce vendredi 20 juin, 16 départements français sont passés en alerte orange canicule. Mais dans certaines villes, il peut faire jusqu’à 10 °C de plus que dans les campagnes voisines. Ça s'appelle un îlot de chaleur urbain. Et 28 millions de Français vivent dedans. L’urbaniste Clément Gaillard a publié cette carte qui montre les zones où la température explose. Paris, Lyon, Toulouse, Marseille… Toutes les grandes métropoles françaises sont dans le rouge. Mais alors, pourquoi ? Trois raisons principales. Un : les matériaux. Les villes sont majoritairement faites de béton et de bitume. Des surfaces sombres qui absorbent l’énergie du soleil et qui la restituent la nuit. Deux : le manque de végétation. Un arbre, c'est un climatiseur naturel. Grâce à l'évapotranspiration, il libère de l'eau et rafraîchit l'air ambiant. Trois : la forme des villes. Les rues hautes et étroites créent un effet "canyon" qui empêche la chaleur de s'échapper vers le ciel. Sans parler de la chaleur dégagée par les transports ou les clims. Alors, comment lutter ? La solution la plus simple, c’est de végétaliser. Planter des arbres, créer des points d'eau, utiliser des matériaux plus clairs qui renvoient la chaleur… Et si rien ne change dans quelques années, certaines villes pourraient devenir invivables en été.
Dès que la température augmente, le bon sens voudrait que l’on privilégie certaines couleurs à d’autres pour s’habiller. Si cette idée commune a une explication scientifique, ce n’est pas le critère principal à prendre en compte.
Écologie : la France se prépare à 4°C de réchauffement climatique, qui pourraient entrainer des sécheresses et des canicules beaucoup plus fréquentes dés 2023. À quoi ressemblera la France en 2100 ? Elle sera probablement plus chaude de 4 degrés selon le gouvernement, qui souhaite en tout cas s’y préparer. C’est déjà ce qu’avait expliqué le ministre de l’Écologie, Christophe Béchu, en février 2023. « Préparer notre pays à quatre degrés, ça veut dire anticiper beaucoup de changements », avait-il prévenu. On sait maintenant que cette anticipation devrait intégrer un nouveau plan d’adaptation français au changement climatique — ou PNACC. Il a existé deux précédents PNACC, en 2011 puis en 2018, mais ces derniers intégraient seulement les trajectoires de l’Accord de Paris — viser 1,5°C pour ne pas dépasser 2 degrés –, et non un scénario à 4 degrés. Pour préparer ce nouveau plan, le ministre ouvre, à partir de ce 23 mai, une consultation publique.
Il pleut enfin et c'est une bonne nouvelle après plus de 30 jours sans pluie ! C'était du jamais-vu...