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Added on the 31/05/2018 16:34:43 - Copyright : Le Progrès - Loire Infos
Il y a un an, quatre lionceaux saisis par les autorités risquaient l’euthanasie. L’association Tonga les a recueillis et soignés à Saint-Martin-la-Plaine. Et le miracle s’est produit : les jeunes félins ont décroché une place dans un parc protégé d’Afrique du Sud. Ils se sont envolés vers d'autres horizons ce jeudi à l'aube.
Samedi soir, la scène de l’hôtel de ville de Sarreguemines a vibré aux rythmes des jeunes talents invités par le Lions club de la cité de la Faïence. Une première pour le club service qui a été une réussite. La salle de spectacle s’est bien remplie d’adultes et de jeunes venus apprécier les talents locaux.Clémentine Denis, qui étudie dans une école professionnelle, n’a pas été retenue par le jury ; c’est l’équipe du Twirling-club de Woustviller qui a remporté le prix. En musique, Amélie Herborn a été choisie ; Anaëlle Kuntz en chant 11-15 ans, Robin Ditsch en chant 11-15 ans.
Après le petit tigre du Havre, le lionceau de Paris et la petite lionne de Marseille, il s’agit du quatrième petit félin que accueilli par l'association de Saint-Martin-la-Plaine, Tonga Terre d'Accueil.
Simba et Mulan, des mâles, et une lionne, Princesse, âgés entre 7 et 10 ans, étaient "détenus dans des cages minuscules, n'étaient jamais sortis et avaient subi un minimum de violences dans leur dressage pour exécuter des numéros contre nature", a souligné Jean-François Legueulle, délégué général de la Fondation 30 millions d'amis et pilote de l'opération."Leurs besoins élémentaires n'étaient pas respectés" et "au vu de ce que nous dit la loi, le cirque n'était pas apte" à s'occuper de ces fauves, a-t-il ajouté.L'opération a donc consisté à extirper les trois lions, acquis auprès d'un éleveur de la Somme au prix d'environ 1 500 euros chacun, du cirque itinérant Lamberty, qui avait pris ses quartiers d'hiver près de Laruscade (Gironde).Les trois fauves ont été ensuite été conduits vers l'association Tonga Terre d'accueil qui a ouvert un centre agréé pour animaux maltraités ou saisis à Saint-Martin-la-Plaine.Après un séjour de trois mois auprès de la structure présidée par Pierre Thivillon, le fondateur de l'espace zoologique de Saint-Martin-la-Plaine, ils seront acheminés vers un sanctuaire africain. Ils ne pourront cependant jamais retourner à l'état sauvage car ils ne sauront pas chasser et resteront dépendants de l'homme pour se nourrir.Selon la Fondation 30 millions d'amis, le cirque Lamberty avait été condamné fin 2009 par la cour d'appel de Bordeaux pour absence de certificat de capacité pour l'entretien des animaux, défaut de justificatif d'origine des animaux et d'autorisation administrative pour présenter des fauves au public.Reportage: Damien Lepetitgaland
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