Description
Added on the 03/02/2020 16:13:02 - Copyright : Le Républicain Lorrain
Entre Wittring et au moulin Sarreinsming la Sarre sort de son lit
Le 41e festival Musique et gastronomie de Fénétrange commence le 13 août à la Petite-Pierre, avant de reprendre du 7 septembre au 5 octobre à Fénétrange, Sarre-Union, Dieuze et Sarralbe pour sa partie classique. Pour cette 41e édition, le plus ancien festival de musique de Lorraine a une nouvelle fois su créer de belles affiches, toujours prisées des mélomanes. Le président du festival, Benoît Piatkowski, présente cette édition, un voyage en terres musicales mais aussi gourmandes entre Vienne et Budapest, du baroque au XXe siècle.
Aller voir un film d’animation estampillé Disney pour les vacances de Noël, quoi de plus naturel pour les familles françaises ? Mais au fait, pourquoi les films Disney sortent-ils à Noël ? Vidéo basée sur l’article de The Conversation : « Pourquoi les films Disney sortent-ils à Noël ? » par Lucie Merijeau, docteure en études cinématographiques et audiovisuelles, et Sébastien Roffat, docteur en études cinématographiques et audiovisuelles à l'université Sorbonne Nouvelle. Ce « Disney de Noël » fait plus référence à la période de sortie du film qu’au contenu lui-même : Walt Disney s’est toujours gardé d’évoquer des sujets typiquement américains ou des thèmes chrétiens dans ses dessins animés. Ainsi, aucun court métrage ne met en scène la fête de Thanksgiving ou le 4 juillet, un ou deux seulement parlent de Noël et un seul de Pâques. Et ceux qui évoquent Noël sont plutôt tristes, à l’instar du Noël de Mickey (1983). Sortir un « Disney à Noël » est bien une spécificité française, une stratégie marketing élaborée dès les années 1950 pour notre marché intérieur. Quelques chiffres d’abord. Sur les 56 grands classiques d’animation Disney sortis à ce jour, près de 70 % ont connu leur première française entre octobre et décembre, et ce sans compter les reprises. En effet, tous les films Disney sont sortis plusieurs fois au cinéma à l’instar de Blanche-Neige et les sept nains (sept fois) : mai 1938, décembre 1944, août 1951, décembre 1962, décembre 1973, novembre 1983 et février 1992. Cette concentration des sorties sur la période automnale (37 films sur 56) est en réalité une spécificité française car le marché américain est plus lissé sur l’année bien que l’on observe deux pics : aux États-Unis, les mois de plus forte sorties de films sont novembre (15 sur 56) puis juin (10 sur 56) alors qu’en France il s’agit de novembre (19 sur 56) puis décembre (14 sur 56). L’idée de sortir les longs métrages d’animation Disney pour Noël ne s’est pas imposée d’emblée comme une évidence. Blanche Neige et Pinocchio sont ainsi sortis au mois de mai lors de leur première exploitation, Dumbo en octobre et Bambi en juillet. Durant la deuxième moitié des années 1940, les films sortent de manière relativement désordonnée au cinéma (rappelons que les Français n’ont vu que Blanche-Neige avant-guerre et que durant l’occupation allemande, la projection de films américains est interdite) : Fantasia en novembre, Saludos Amigos en février, Les Trois Caballeros en avril, La Boîte à musique en septembre, Coquin de printemps en mars, Mélodie Cocktail en février. Mélodie du Sud est le premier long métrage Disney à sortir de manière concertée en décembre 1949 sur les écrans français. Après cette date et à quelques rares exceptions, tous les Disney sortiront en France pour les vacances de Noël ; une tradition qui perdure aujourd’hui. Plus surprenant pour nous qui sommes habitués à des sorties mondiales simultanées, si un film Disney sortait en décembre aux États-Unis, la sortie française avait lieu en décembre de l’année suivante (Merlin l’Enchanteur est sorti aux États-Unis en décembre 1963 et en France en décembre 1964). Walt Disney avait fait tout son possible pour que son premier long métrage d’animation soit prêt pour Noël 1937. Malgré tous les efforts du studio, Blanche Neige et les sept nains ne sortira dans les salles américaines qu’en février 1938 (la première mondiale a toutefois bien eu lieu en décembre). Les Américains concentrent en réalité les sorties sur deux périodes particulières de l’année. D’abord, Thanksgiving, le quatrième jeudi de novembre (férié aux États-Unis depuis 1941) permet de préparer le public à Noël (les produits dérivés du film rapportent plus d’argent que le film lui-même) et de préparer une sortie DVD très rapide pour la fin de l’année : aux États-Unis, il n’y a pas de délai légal entre la sortie du film en salles et sa sortie en vidéo, comme c’est le cas en France. Ce long week-end de Thanksgiving est donc une période de choix pour sortir un film Disney. L’autre période très prisée est juin (10 sorties sur 56) : les Américains profitent de la climatisation des salles obscures pour échapper à la chaleur de l’été. On remarque également que les films Disney qui se veulent moins « familiaux » et destinés à un public plus adulte sortent également à cette période. À partir de Toy Story (mars 1996 en France), une règle non-écrite veut que l’on sorte les films Pixar loin de la période hivernale et à partir de Cars (en juin 2006, date coïncidant avec le rachat du studio par la firme Disney), les films sortent uniquement l’été. Les longs métrages en images de synthèse du studio ne ciblent pas le même public (familial) que celui des films Disney.
Alors que des touristes du monde entier sont attendus pour les Jeux olympiques organisés à Paris et Marseille, les autorités alertent sur les risques de dengue associés au moustique tigre. Ces dernières semaines, le contexte politique aurait presque fait oublier que les JO de Paris approchent. Ils commenceront le 26 juillet 2024. Dans quelques jours, des centaines de milliers de touristes, venus du monde entier, vont s’installer à Paris, comme à Marseille. Outre l’augmentation des prix des transports et la circulation qui s’annonce difficile, une autre donnée risque de venir gâcher la fête : l’arrivée des insectes et autres rongeurs. Car, en favorisant les brassages de populations, les Jeux pourraient aussi favoriser une recrudescence de maladies comme la dengue, qui s’attrape par une piqûre de moustique tigre. Autre source d’inquiétude à l’approche des JO : la présence accrue de rats et de punaises de lit. Avec l’augmentation du nombre de personnes dans la capitale, et à Marseille où certaines épreuves se déroulent, les déchets présents dans les villes vont aussi être plus importants. « Un rat qui mange bien, c’est un rat qui va se reproduire massivement, explique Nicolas Roux de Bézieux. De fait, en septembre, on devrait voir une hausse significative des rongeurs présents dans la capitale. » Quant aux punaises de lit, leur présence sera là aussi facilitée par les flux de touristes importants. Si les ramener chez soi depuis l’espace public est peu probable, en revanche pour les personnes qui ont mis leur appartement en location touristique, le risque de devoir gérer leurs présences en septembre est là, avéré.
People light candles at a memorial set up around a fountain in Israel's Tel Aviv to remember those killed and taken hostage by Hamas a month ago. The attacks that took place on October 7 left more than 1,400 people dead and over 240 people were taken hostage, according to Israeli officials. IMAGES