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Added on the 19/09/2019 16:30:05 - Copyright : L'Est Républicain
La vidéosurveillance algorithmique (VSA) est bien partie pour être pérennisée en France. Le Premier ministre Michel Barnier se dit en faveur d’une généralisation de caméras utilisant des algorithmiques pour surveiller l’espace public. Cela, sans vraiment attendre le rapport d’évaluation prévu pour la fin de l’année. Ainsi, le provisoire devient permanent, et l’expérimental, la règle. De toute évidence, la plaidoirie du préfet de police de Paris en faveur de la vidéo surveillance algorithmique (VSA) a été entendue. À l’occasion de sa déclaration de politique générale, le 1er octobre, le Premier ministre Michel Barnier a souhaité la « généralisation de la méthode expérimentée pendant les Jeux olympiques ». Selon les informations de France Info, Michel Barnier a bien fait référence ici à la VSA, qui consiste à combiner des caméras de vidéosurveillance situées dans l’espace public avec des algorithmes d’intelligence artificielle (IA). Selon le préfet Laurent Nuñez, le bilan de cette combinaison inédite est « positif » et la technologie « a démontré son utilité ».
French President Emmanuel Macron hosts his Argentinian counterpart Javier Milei at the Elysee Palace in Paris, hours before the opening ceremony of the Olympic Games. IMAGES
Alors que des touristes du monde entier sont attendus pour les Jeux olympiques organisés à Paris et Marseille, les autorités alertent sur les risques de dengue associés au moustique tigre. Ces dernières semaines, le contexte politique aurait presque fait oublier que les JO de Paris approchent. Ils commenceront le 26 juillet 2024. Dans quelques jours, des centaines de milliers de touristes, venus du monde entier, vont s’installer à Paris, comme à Marseille. Outre l’augmentation des prix des transports et la circulation qui s’annonce difficile, une autre donnée risque de venir gâcher la fête : l’arrivée des insectes et autres rongeurs. Car, en favorisant les brassages de populations, les Jeux pourraient aussi favoriser une recrudescence de maladies comme la dengue, qui s’attrape par une piqûre de moustique tigre. Autre source d’inquiétude à l’approche des JO : la présence accrue de rats et de punaises de lit. Avec l’augmentation du nombre de personnes dans la capitale, et à Marseille où certaines épreuves se déroulent, les déchets présents dans les villes vont aussi être plus importants. « Un rat qui mange bien, c’est un rat qui va se reproduire massivement, explique Nicolas Roux de Bézieux. De fait, en septembre, on devrait voir une hausse significative des rongeurs présents dans la capitale. » Quant aux punaises de lit, leur présence sera là aussi facilitée par les flux de touristes importants. Si les ramener chez soi depuis l’espace public est peu probable, en revanche pour les personnes qui ont mis leur appartement en location touristique, le risque de devoir gérer leurs présences en septembre est là, avéré.