Description
Added on the 13/12/2019 17:27:47 - Copyright : L'Est Républicain
Le visage sculpté sur la primatiale Saint-Jean de Lyon est un clin d'oeil et un hommage à Ahmed Benzizine. La bouille de ce chef de chantier musulman de l’entreprise ligérienne Comte, spécialisée dans la restauration des monuments historiques et le travail de la pierre, est devenue gargouille. Un hommage gravé pour l’éternité, rendu à un homme qui a consacré 37 ans de sa vie à rénover églises et cathédrales dans la région Rhône-Alpes. Une réalisation tout a fait classique dans le métier qui a reçu l'accord de l'Evêché et des Monuments historiques. Au bas de la gargouille on peut lire "Dieu est le plus grand", en français et en arabe. Une initiative qui a choqué les mauvais esprits, trouvant inadmissible la mise en pierre d'un musulman sur un lieu catholique. Un point de vue qui laisse de marbre le tailleur de pierre qui a décidé de rendre hommage à son "pote" Ahmed". Quant à l'intéressé qui n'avait rien demandé, il relativise. "Je m'attendais à des réactions même si je ne comprends pas ce que l'on peut me reprocher. Toutes les religions ont un seul dieu et le même" lance-t-il avec générosité.Reportage: Damien Lepetitgaland
Le "Kiss-in" prévu aujourd'hui en début de soirée devant la cathédrale Saint-Jean à Lyon s'est résumé à un face à face interminable entre pro-gays et contre-manifestants. Les deux parties ont multipliés chants et slogans, échanges de baisers d'un côté, prières de l'autre, parsemées de quelques menaces et noms d'oiseaux. Mais les forces de l'ordre avaient mis en place un cordon de sécurité efficace : cette présente d'environ 80 gendarmes et policiers a certainement permis d'éviter que l'affrontement ne vire à la bataille rangée. Les participants du kiss-in, organisé dans le cadre de la journée de lutte contre l'homophobie, était environ 300. Les contre-manifestants étaient environ 150, parmi lesquels aussi bien de jeunes pratiquants catholique fervents que des jeunes identitaires et autres membres de la droite nationaliste ou extrême. Vers 21h30, la police a donné l'ordre aux deux parties de quitter les lieux. Du côté des participants au "kiss-in", l'évacuation s'est déroulée sans résistance notable, les contestations prenant essentiellement la forme de slogans hostices à la police. L'affaire a en revanche pris une tournure plus musclée dans les rangs des contre-manifestants, avec échange de coups, usage des gaz lacrymogène, début de poursuite dans les rues de Saint-Jean et finalement deux interpellations.
Dans cet épisode, c'est la filière pêche qui est à l'honneur. Ambre nous emmène à Saint Jean de Luz. Après une promenade sur le port et au marché, Ambre part en bateau pour une partie de pêche. À son retour, elle rencontre Arnaud qui l'invite dans sa poissonnerie. L'émission s'achève par la visite de la plus petite Conserverie de France.
Gabriel Becker a écrit quatre livres sur l’histoire du Ban-Saint-Jean. Il a été l’un des premiers, dans les années 1990-2000, à rappeler le tragique destin de ce camp, « le plus grand mouroir nazi de France » avec plus de 20 000 morts. Vidéo Maury GOLINI
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