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Added on the 04/05/2010 20:07:50 - Copyright : Le Progrès
La représentation par IA d’un homme tué par balles a été autorisée à s’exprimer à l’audience de son tueur. Une première aux États-Unis. C’est une première aux États-Unis qui risque de faire des émules. Christopher Pelkey a été tué par Gabriel Paul Horcasitas en 2021 après une altercation sur la route, crime qui porte outre-Atlantique le nom de « road rage ». Et pourtant, Pelkey est apparu le jour de l’audience de son assassin pour lui adresser un message en vidéo, comme le rapporte la presse locale. La génération par IA basée sur les traits et la voix de l’homme décédé a été autorisée à s’exprimer dans un tribunal. « À Gabriel Horcasitas, l’homme qui m’a tiré dessus – c’est dommage que nous nous soyons rencontrés ce jour-là dans ces circonstances. Dans une autre vie, nous aurions probablement pu être amis », lance l’avatar de Pelkey à son tueur en pleine audience, avant d’embrayer sur le fait qu’il croit profondément au pardon. Une intervention qui a touché le juge Todd Lang, qui a déclamé après avoir vu la vidéo : « J’adore cette IA. Merci. J’ai trouvé que c’était authentique, que le pardon accordé à monsieur Horcasitas reflète parfaitement le personnage de Pelkey dont j’ai entendu parler aujourd’hui ». Derrière ce projet, on trouve la sœur de Pelkey, qui souhaitait apporter une autre dimension au procès du meurtrier de son frère, afin d’apporter une pierre au processus de guérison. « En avoir fait une œuvre de guérison pour quiconque l’a vue n’était qu’un résultat bénéfique », a-t-elle déclaré, estimant que l’intervention de son défunt frère et les mots choisis pour le faire parler, ont participé à apaiser la famille endeuillée. Techniquement, la génération vidéo et voix est très accessible en 2025, avec des services proposant la création d’avatars numériques à partir d’images et d’extraits vocaux. Reste que faire intervenir un mort à un procès n’est pas anodin. Ann A. Scott Timmer, responsable de la Cour Suprême de l’Arizona, a estimé que l’IA avait un grand potentiel pour aider celles et ceux qui n’ont pas de connaissance dans le système juridique américain, notamment à mieux se défendre. Mais, a-t-elle ajouté, « l’IA peut aussi entraver, voire bouleverser la justice si elle est utilisée de façon inappropriée. Une approche mesurée est préférable. Dans cette optique, le tribunal a formé un comité sur l’IA pour examiner l’utilisation de l’IA et formuler des recommandations sur la meilleure façon de l’utiliser. Au fond, ceux qui utilisent l’IA — y compris les tribunaux — sont responsables de son exactitude ». On imagine bien les dangers auxquels Timmer fait référence : une telle intervention d’un défunt, bien menée, pourrait tout à la fois toucher plus profondément le juge et les jurés. Mais elle pourrait aussi altérer la réalité de ce qui s’est vraiment passé : en plus des preuves et des témoignages, on a eu dans ce tribunal de l’Arizona, une génération d’image déclamant un texte que la victime n’a jamais écrit — un deepfake, en somme. Sa sœur, avec toute sa bonne volonté, n’a fait que lui prêter des propos qui n’auraient, peut-être, pas été ceux de Pelkey. Une nuance qui permet de comprendre pourquoi la Cour Suprême de l’Arizona est sur ses gardes.
Ce mercredi 3 avril, une grande action d'éducation et de prévention routière a été organisée, rue Allard et place Bouvier à Montbrison dans la Loire. Outre la voiture tonneau, les pistes de simulation d'alcoolémie, la présentation du matériel des pompiers et gendarmes, le temps fort de la journée a été une simulation grandeur nature d'un accident de la route entre une voiture et un scooter. Un crash-test que les lycéens présents ne risquent pas d'oublier... Reportage: Damien Lepetitgaland
Le cadavre retrouvé ce mardi entre Yssingeaux et Montfaucon-en-Velay est bien celui de l'élève de 18 ans du lycée agricole d'Yssingeaux qui avait disparue depuis lundi. Un homme de 35 ans, un forestier d'Yssingeaux, vient d'avouer le meurtre. Selon le procureur de Clermont-Ferrand, Pierre Sennès, dimanche, après avoir passé la soirée ensemble, ils étaient rentrés chez lui. C'est là qu'il lui a, selon ses aveux, porté un coup à la tête avant de l'envelopper dans une couverture pour finalement déposer le corps dans les bois.
Philippe Gletty, 47 ans, le chef d’entreprise de la Loire retrouvé mort dimanche à Doizieux par des proches partis à sa recherche, a été tué de plusieurs coups de feu, a annoncé ce mardi le procureur de la République à Saint-Etienne, Jean-Daniel Regnauld, lors d’une conférence de presse.«Toutes les hypothèses sont étudiées pour retrouver le ou les auteurs de ce crime», a déclaré le procureur.L’enquête a été confiée à la section de recherche de la gendarmerie de Lyon.Le procureur a indiqué qu’une information judiciaire pour «homicide volontaire» serait ouverte dans les prochains jours.