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Added on the 02/03/2010 15:07:26 - Copyright : Le Progrès
Soulagement du côté de chez Siemens à Saint-Chamond. Les deux cadres retenus par leurs salariés depuis 26 heures, Anne Bobinet, directrice des ressources humaines et Christian Paris, directeur administratif et financier, ont finalement été libérés aujourd’hui peu après 18 heures.Ils ont déclaré avoir été "bien traités", ajoutant ne pas avoir constaté d'agressivité de la part des salariés au cours de la séquestration.Une réunion de reprise des négociations entre les représentants du personnel, les deux membres de la direction rejoints par leur président Bernhard Fonseka, revenu précipitamment de l'étranger, en présence du maire de Saint-Chamond, Philippe Kizirian (PS), du député de la circonscription, François Rochebloine (NC) et du préfet de la Loire, Pierre Soubelet, se tient ce soir à la préfecture de la Loire, à Saint-Etienne.Les représentants du personnel ont de bons espoirs de faire évoluer la position de la direction sur le nombre de salariés conservés dans le cadre de cette restructuration. La négociation portera aussi sur le montant de la prime supra-légale que recevront les salariés licenciés.Il est en revanche peu probable que le groupe allemand accepte le maintien du site de Saint-Chamond, au lieu du regroupement prévu sur celui de Montbrison, situé à une cinquantaine de kilomètres de là.
Des salariés de Siemens à Saint-Chamond (Loire) retenaient depuis lundi 16H00 deux cadres du groupe allemand pour les contraindre à poursuivre les négociations sur le plan social lié à la fermeture du site.Christian Paris et Annie Bobinet, respectivement directeur administratif et financier (DAF) et directrice des Ressources Humaines (DRH) de l'entreprise d'ingénierie métallurgique Siemens VAI MT, sont retenus par des salariés affirmant être "mandatés par l'ensemble du personnel" face au "blocage des négociations"."Nous avons interdiction de sortir de la salle pour répondre à des revendications précises du personnel", a déclaré Mme Bobinet, jointe par téléphone."La position de la direction a été claire mais les partenaires sociaux ne partagent pas cette position", a ajouté la DRH, quelques minutes avant de reprendre les discussions sous la contrainte "pour voir si un avancement est possible".Toutefois, vers 18H30, le dialogue était à nouveau interrompu, selon un membre de l'intersyndicale Vincent Roue, selon lequel "la direction a fait savoir que plus rien n'est négociable"."Le comportement des salariés qui nous retiennent est correct et d'autres manifestent à l'extérieur avec des feux de Bengale", a expliqué pour sa part Christian Paris, également joint par téléphone."Ils nous ont fait savoir que nous serions retenus tant qu'il n'y aurait pas d'évolution des négociations dans le sens qu'ils souhaitent, notamment sur le montant de la prime supra-légale pour les personnes licenciées", a indiqué M. Paris, précisant avoir reçu mandat de son président Bernhard Fonseka pour négocier dans le cadre du CCE.Cet épisode intervient dans le cadre de l'ultime réunion du CCE de Siemens VAI MT, à laquelle ne participait pas le président de la société, Bernhard Fonseka.Les salariés exigent que les effectifs ne descendent pas sous la barre des 476, que le site de Saint-Chamond ne soit pas fermé.Reportage: Damien Lepetitgaland
Deux frères jumeaux de 24 ans qui ont lancé dans la grande halle de la Communale de Saint-Ouen un kiosque de pâtés-croûte champenois. Comme beaucoup de natifs de leur région, Ellyot et Arthur Guy sont depuis toujours amateurs, et par la force des choses, ambassadeurs de cette spécialité charcutière. « Ellyot et Arthur Guy rêvent déjà de dupliquer leur concept de restauration rapide, régionale et de qualité si, bien sûr, l’essai de Saint-Ouen est