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Added on the 02/10/2010 15:23:11 - Copyright : Les Dernières Nouvelles d'Alsace
Plus de 10 000 personnes ont manifesté jeudi 5 décembre à Strasbourg contre le projet gouvernemental d'instauration d'une retraite par points.
Que risquez-vous si vous insultez Emmanuel Macron sur les réseaux sociaux, ou utilisez le #MacronOrdure ? « Macron Ordure » : que risque-t-on à insulter Emmanuel Macron sur Facebook ? https://www.numerama.com/politique/1322662-macron-ordure-que-risque-t-on-a-insulter-emmanuel-macron-sur-facebook.html Emmanuel Macron est une ordure ! C’est en tout ces ce qu’a affirmé Valérie sur son mur Facebook, avant d’être interpellée à son domicile par la police et emmenée en garde à vue. Elle est aujourd’hui poursuivie en justice, pour avoir écrit, je cite : “L’ordure va vous parler demain à 13h, pour les gens qui ne sont rien, c’est toujours à la télé que l’on trouve les ordures”. Mais alors, que risque t-on si on insulte le président sur ses réseaux ? Et bien, historiquement, il existait un “délit d’offense au chef de l’étât”, mais cette infraction pénale a été supprimée en 2013 parce qu’elle pouvait avoir un effet dissuasif sur la liberté d’expression. Il existe tout de même toujours des délits d’ordre général sur l’injure et l’outrage dont peut bénéficier le Président de la république, vu qu’il reste un justiciable. En temps normal, la contravention pour injure privée s’élève à 38€. Mais la publication d’un message sur les RS peut s’apparenter à une injure publique, qui, elle, est punie par une amende de 12 000 €. Il reste que cette décision semble particulièrement arbitraire, parmis les nombreux messages qui circulent sur les réseaux sociaux, “Ordure” n’est probablement pas l’outrage le plus virulent a avoir été proféré. Mais surtout, c’est déjà extrêmement contre-productif, puisque par effet Streisand, l’affaire est déjà relayée dans de nombreux médias et que de nombreux internautes choqués par l’affaire ont fait monter le #MacronOrdure en Tendances sur Twitter France, en signe de contestation.
Ils étaient près de 300, malgré la pluie battante, à prendre le départ depuis l’île du Saulcy pour manifester dans les rues de Metz contre la réforme des retraites et plus généralement contre le gouvernement.
Les responsables syndicaux motivent leur engagement contre la réforme des retraites
Le rejet du projet gouvernemental de réforme de la retraite n'a pas pris de vacances à Metz. Les rues du centre ville ont vu passer un cortège de 1 500 personnes dans l'après-midi de ce jeudi. Un score très honorable pour cette première semaine de congés et qui vient contrarier l'idée d'une érosion du refus du régime universel. Son retrait est toujours demandé avec la même vigueur par les syndicats habituellement croisés depuis le début de ces rassemblement interprofessionnels. Mais manifestants de chez EDF et Ennedis sont venus ajouter une pincée supplémentaire de poivre. A Cattenom, ça bout comme dans les autres centrales où l'on envisage des couppures de production.