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Added on the 02/08/2019 14:23:18 - Copyright : L'Alsace
Aller voir un film d’animation estampillé Disney pour les vacances de Noël, quoi de plus naturel pour les familles françaises ? Mais au fait, pourquoi les films Disney sortent-ils à Noël ? Vidéo basée sur l’article de The Conversation : « Pourquoi les films Disney sortent-ils à Noël ? » par Lucie Merijeau, docteure en études cinématographiques et audiovisuelles, et Sébastien Roffat, docteur en études cinématographiques et audiovisuelles à l'université Sorbonne Nouvelle. Ce « Disney de Noël » fait plus référence à la période de sortie du film qu’au contenu lui-même : Walt Disney s’est toujours gardé d’évoquer des sujets typiquement américains ou des thèmes chrétiens dans ses dessins animés. Ainsi, aucun court métrage ne met en scène la fête de Thanksgiving ou le 4 juillet, un ou deux seulement parlent de Noël et un seul de Pâques. Et ceux qui évoquent Noël sont plutôt tristes, à l’instar du Noël de Mickey (1983). Sortir un « Disney à Noël » est bien une spécificité française, une stratégie marketing élaborée dès les années 1950 pour notre marché intérieur. Quelques chiffres d’abord. Sur les 56 grands classiques d’animation Disney sortis à ce jour, près de 70 % ont connu leur première française entre octobre et décembre, et ce sans compter les reprises. En effet, tous les films Disney sont sortis plusieurs fois au cinéma à l’instar de Blanche-Neige et les sept nains (sept fois) : mai 1938, décembre 1944, août 1951, décembre 1962, décembre 1973, novembre 1983 et février 1992. Cette concentration des sorties sur la période automnale (37 films sur 56) est en réalité une spécificité française car le marché américain est plus lissé sur l’année bien que l’on observe deux pics : aux États-Unis, les mois de plus forte sorties de films sont novembre (15 sur 56) puis juin (10 sur 56) alors qu’en France il s’agit de novembre (19 sur 56) puis décembre (14 sur 56). L’idée de sortir les longs métrages d’animation Disney pour Noël ne s’est pas imposée d’emblée comme une évidence. Blanche Neige et Pinocchio sont ainsi sortis au mois de mai lors de leur première exploitation, Dumbo en octobre et Bambi en juillet. Durant la deuxième moitié des années 1940, les films sortent de manière relativement désordonnée au cinéma (rappelons que les Français n’ont vu que Blanche-Neige avant-guerre et que durant l’occupation allemande, la projection de films américains est interdite) : Fantasia en novembre, Saludos Amigos en février, Les Trois Caballeros en avril, La Boîte à musique en septembre, Coquin de printemps en mars, Mélodie Cocktail en février. Mélodie du Sud est le premier long métrage Disney à sortir de manière concertée en décembre 1949 sur les écrans français. Après cette date et à quelques rares exceptions, tous les Disney sortiront en France pour les vacances de Noël ; une tradition qui perdure aujourd’hui. Plus surprenant pour nous qui sommes habitués à des sorties mondiales simultanées, si un film Disney sortait en décembre aux États-Unis, la sortie française avait lieu en décembre de l’année suivante (Merlin l’Enchanteur est sorti aux États-Unis en décembre 1963 et en France en décembre 1964). Walt Disney avait fait tout son possible pour que son premier long métrage d’animation soit prêt pour Noël 1937. Malgré tous les efforts du studio, Blanche Neige et les sept nains ne sortira dans les salles américaines qu’en février 1938 (la première mondiale a toutefois bien eu lieu en décembre). Les Américains concentrent en réalité les sorties sur deux périodes particulières de l’année. D’abord, Thanksgiving, le quatrième jeudi de novembre (férié aux États-Unis depuis 1941) permet de préparer le public à Noël (les produits dérivés du film rapportent plus d’argent que le film lui-même) et de préparer une sortie DVD très rapide pour la fin de l’année : aux États-Unis, il n’y a pas de délai légal entre la sortie du film en salles et sa sortie en vidéo, comme c’est le cas en France. Ce long week-end de Thanksgiving est donc une période de choix pour sortir un film Disney. L’autre période très prisée est juin (10 sorties sur 56) : les Américains profitent de la climatisation des salles obscures pour échapper à la chaleur de l’été. On remarque également que les films Disney qui se veulent moins « familiaux » et destinés à un public plus adulte sortent également à cette période. À partir de Toy Story (mars 1996 en France), une règle non-écrite veut que l’on sorte les films Pixar loin de la période hivernale et à partir de Cars (en juin 2006, date coïncidant avec le rachat du studio par la firme Disney), les films sortent uniquement l’été. Les longs métrages en images de synthèse du studio ne ciblent pas le même public (familial) que celui des films Disney.
A Breisach samedi matin le 25 mai, une centaine de militants anti-nucléaires, Français et Allemands, se sont mobilisés à partir de 10 h 30, à grand renfort de banderoles. Le groupe a d’abord bloqué le rond-point principal de Breisach, celui entre le pont du Rhin et la route menant vers l’axe autoroutier Bâle –Karlsruhe, provoquant l'arrêt momentané du trafic automobile.. La police allemande veillait aux grains, assurant la sécurité des manifestants. Après quelques tours sur ce rond-point en musique et aux cris de « Fessenheim Abschalten » « Fermons Fessenheim », les militants ont ensuite rallier la place du Marché de Breisach où Gustav Rosa, responsable de Mahnwach Dreyeckland (une association de citoyens très engagés contre le nucléaire) a prononcé un discours appelant au respect des engagements pris par l’Etat français qui parle toujours de stopper l’activité des deux réacteurs en 2020. Le maire de Breisach, Olivier Rein, a pris la parole (ce qui n’était pas prévu mais les Allemands du Bad Wurtemberg votent aussi pour les munipales ) pour rappeler la fermeté des élus allemands sur ce sujet brûlant. André Hatz, président de Stop Fessenheim, estime que le « combat » est loin d’être terminé : « Nous devons continuer à agir comme si la centrale n’allait pas fermer ». Le militant anti-nucléaire demeure persuadé qu’EDF cherchera pas tous les moyens à poursuivre au-delà de 2020 l’exploitation de la plus vieille centrale de France.
Huningue RésidenceL'amour dans tous ses étatsElisabeth von Buxhoeveden et Jean-Marc Miralles forment le duo Fusibles et Dentelles. Ils préparent un spectacle pour le prochain festival Compli'Cité. « La face cachée de la lune de miel », c'est son titre provisoire, sera créé le 25 janvier prochain. Pour l'heure, Elisabeth et Jean-Marc travaillent d'arrache-pied pour peaufiner leur duo – ils ont eu la possibilité de le faire toute cette semaine au Triangle, où ils étaient en résidence, avec Philippe Martz, de BP Zoom. Le spectacle ? « Il raconte l'amour dans toutes ses phases », explique Elisabeth von Buxhoeveden. En chansons. Des chansons des années quarante aux années soixante, choisies dans un répertoire parfois un peu tombé dans l'oubli, mais qui propose de très beaux textes. Rencontre.
Créée il y a environ deux ans, l'association Les Traités de Roms organise ce samedi 10 août une soirée artistique et musicale à Ranspach. L'occasion de découvrir le groupe éponyme, ses compositions et ses notes aux influences tziganes.
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Avec lui, l’improvisation devient un art. Jean-François Zygel, qui enregistrait mercredi soir un concert consacré à la musique juive pour Mirabelle TV, souhaite avant tout conjuguer le répertoire classique au présent.
Il vient de sortir son quatrième album, "Tous égaux". Abdou Day, que l'on surnomme "Le Prince du Reggassy" (Reggae Malgache), interprète pour Le Républicain Lorrain, juste avant un concert à Luxembourg-Ville, son nouveau titre "Elle" en Live du RL. Dates de concert et album à découvrir sur myspace et facebook.