Description
Added on the 08/06/2019 15:46:28 - Copyright : Le Républicain Lorrain
Kamini a marqué l’histoire d’Internet avec Marly-Gomont, dont le clip est le premier buzz français sur YouTube. Dans une interview inédite, il nous confie ses souvenirs et nous explique l’impact que ce succès a eu sur lui, sur les gens et sur ce village. Il n’est pas non plus en manque de projets. « Je viens pas de Paname mais de Marly-Gomont » : personne n’a oublié Marly Gomont, et relancer ce célèbre clip donne un agréable goût de nostalgie sur ce qu’était Internet il y a 20 ans. Car Marly-Gomont a profondément marqué l’histoire de YouTube : ce clip de rap — au flow impeccable — est le premier buzz de la plateforme en France. « Ça s’est passé le 12 septembre 2006, en tout cas pour moi », nous confie Kamini dans notre interview Cybercafé, dans laquelle il nous raconte l’histoire du clip et son impact. Cette date n’est pas celle de la mise en ligne de la vidéo sur YouTube, mais celle où, pour la première fois, quelqu’un reconnaît Kamini dans la rue.
Marly-Gomont n’a pas seulement marqué les esprits : ce succès a eu un impact important sur le village lui-même. « C’est un village qui a beaucoup bougé. Maintenant, il y a un estaminet qui cartonne. Il y a une boulangerie, alors qu’il y en avait plus. Il y a un coiffeur, un charcutier. » Lorsque le pharmacien a pris sa retraite, et qu’il ne trouvait aucun repreneur, Kamini a mobilisé ses propres réseaux sociaux pour sauver le commerce — une mission parfaitement réussie. Et Kamini est loin de lâcher son « petit patelin » adoré : il nous annonce préparer un festival. « Est-ce que ce sera un festival de cinéma, d’humour ou de musique ? Je ne sais pas. Mais je suis dans les starting-blocks pour essayer d’apporter encore de la lumière sur le village, par rapport à la chance qu’il a donnée à mon papa, à ma famille et tout simplement à ma destinée. »
« Les gens me reconnaissaient dans la rue » « Ce jour-là, c’était incroyable : les gens me reconnaissaient dans la rue pour le clip. » Ils n’avaient pas encore retenu son nom, ni le titre de Marly-Gomont : « C’étaient toujours des rébus : vache ! tracteur ! eh, Picardie, eh, la pelouse ! » Pourtant, à cette date, la chanson n’était même pas sortie auprès d’une maison de disque, ni postée sur Internet. En réalité, le buzz a commencé avant : par mails. Ironie du sort : à cette époque, en 2006, Kamini n’a pas Internet. « Et j’étais fier à l’époque, c’était un peu une revendication ! », se souvient le rappeur. La machine médiatique a ensuite, elle aussi, contribué au buzz. Car parmi les milliers de boîtes mails ayant reçu le lien du clip, il y avait des journalistes. De fil en aiguille, le clip remonte jusqu’à Jean-Pierre Pernault, qui décide de l’inviter dans son JT. « Alors que le JT, à l’époque, c’est pour George Bush, pour Zizou, pour des gros trucs. Moi, je suis personne, et j’arrive directement au JT. Ça fait partie des choses qui ont marqué les gens, la façon dont j’ai pu apparaître dans les médias. »
Tout le monde se souvient de Marly-Gomont, premier buzz français en 2006 sur internet. À l'occasion des 20 ans de YouTube, Kamini en personne est venu nous raconter l'histoire et l'impact de ce clip culte, son amour pour les « petits patelins », ses projets actuels, et improviser un freestyle sur la paix dans le monde. Sommaire 00:00 - Kamini, ou le premier buzz français sur internet 04:26 - Marly-Gomont dans les médias (Jean-Pierre Pernaut, Cauet, …) 07:40 - Comment le tube Marly-Gomont a été créé 11:27 - Est-ce que Marly-Gomont est toujours pertinent politiquement 13:29 - L'impact de Marly-Gomont sur les mentalités 15:56 - L'évolution de YouTube et des réseaux sociaux 18:53 - Que devient Kamini ? Projets actuels et futurs Retrouvez Kamini : Son nouveau clip "Te Redire Je T'aime" : https://youtu.be/G7KDrxqOhX0 Son site ► https://kamini.fr/ YouTube ► https://www.youtube.com/user/kaminiVEVO Instagram ► https://www.instagram.com/kaminilevrai/ TikTok ► https://www.tiktok.com/@kaminiofficiel?lang=fr Facebook ► https://www.facebook.com/Kaminilevrai ️ Streaming ► https://kamini.lnk.to/album3emeacte L'article par ici ► https://numerama.com --- Abonnez-vous à notre chaîne ► https://youtube.com/c/numerama Retrouvez toutes nos playlists ► https://www.youtube.com/c/numerama/playlists --- Rejoignez-nous : Notre site ► http://www.numerama.com/ Twitter ► https://twitter.com/numerama Instagram ► https://www.instagram.com/numerama TikTok ► https://www.tiktok.com/@numerama Facebook ► https://www.facebook.com/Numerama/ ️ Twitch ► https://www.twitch.tv/numerama
Si la cruauté envers les animaux était une discipline olympique, LVMH (principal sponsor des JO de Paris 2024 et maison mère de Louis Vuitton, Dior et Fendi) remporterait la médaille d’or pour sa vente de peaux de crocodiles, de serpents, d’autruches et d’autres animaux sauvages violemment abattus. Voilà le message que PETA a fait parvenir à Bernard Arnault dans une lettre accompagnant un cadeau un peu particulier fait au PDG : sa propre version de la médaille Olympique, ressemblant à quelques détails près à l’originale créée par Chaumet, maison appartenant à LVMH. Celle-ci représente Bernard Arnault lui-même, se tenant sur le cadavre ensanglanté d’un crocodile, brandissant une hache d’une main et un sac Louis Vuitton en peau de crocodile de l’autre et accompagné du texte « LVMH | CHAMPION DE LA CRUAUTÉ ENVERS LES ANIMAUX | PARIS 2024 ». Sur le versant de la médaille on peut lire « LES JEUX OLYMPIQUES : SPONSORISÉS PAR LA VIOLENCE ». Le pastiche reflète les souffrances et le massacre que soutient LVMH en continuant à faire usage de peaux « exotiques ». Une enquête de PETA Asie sur des élevages de crocodiles au Vietnam qui fournissaient des peaux à LVMH a révélé que des milliers de reptiles étaient confinés dans des fosses en béton sales et exiguës (certaines plus étroites que la longueur de leur propre corps) pendant 15 mois avant d’être abattus. Les entités PETA ont également rendu compte de la manière dont l’industrie de la mode tranche le cou des crocodiles et enfonce des tiges en métal dans leur colonne vertébrale, décapite des lézards encore conscients à la machette et étourdit électriquement des autruches avant de les égorger devant leurs congénères terrifiées. Le financement par LVMH de la torture et de la mort de crocodiles et d’autres animaux éloigne le groupe des valeurs olympiques d’amitié, de respect et d’excellence. Si l’entreprise veut se montrer digne de son rôle et de son prétendu « esprit d’innovation exceptionnel », elle doit urgemment abandonner les peaux d’animaux sauvages pour privilégier des matières véganes durables et éthiques, comme l’ont déjà fait d’autres maisons de haute couture comme Mulberry, Victoria Beckham, Chanel, Burberry, Diane von Furstenberg et Vivienne Westwood.