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Added on the 15/03/2013 00:00:00 - Copyright : L'Est Républicain
Suivez @numerama pour anticiper l'avenir ! Nous avons reçu une pièce de la collection L'Odyssée Spatiale de la Monnaie de Paris en collaboration avec l'astronaute français Thomas Pesquet : on vous en dit plus !
Suivez @numerama pour anticiper l'avenir ! Ces images d’aurores boréales ont été capturées depuis la Station spatiale internationale. Zena Cardman, astronaute actuellement en mission à bord de l’ISS, a partagé cette vidéo sur X le 17 novembre. Elle confie n’avoir jamais vu d’aurores depuis la Terre, alors qu’en orbite, le spectacle est fréquent Sur ce cliché, on distingue Houston, la Floride et les aurores boréales dans un même cadre, juste avant que l’équipage ne survole le golfe et une série d’orages spectaculaires illuminant l’Amérique du Sud au lever du soleil. Crédits : NASA/JSC/Z. Cardman
Voilà une semaine que l’équipage de la mission Shenzhou 20 aurait dû rentrer sur Terre, après un séjour de six mois à bord de la station spatiale chinoise Tiangong. Mais depuis le 5 novembre, les choses ne se passent pas tout à fait comme prévu pour le commandant Chen Dong et ses collègues Chen Zhongrui et Wang Jie. En effet, les trois taïkonautes sont actuellement contraints de rester en orbite autour de la Terre pour un temps indéterminé, en raison d’une incertitude sur l’intégrité de la capsule qui doit les ramener en Chine. Celle-ci a peut-être été heurtée par un débris spatial, ce qui pourrait la rendre trop dangereuse pour une rentrée atmosphérique. Le dossier, supervisé par l’Agence des vols spatiaux habités (CMSE), a fini par faire couler beaucoup d’encre — en raison, notamment, du silence des officiels. Ces jours-ci, l’idée d’une opération de secours menée par SpaceX a même été avancée, au moyen d’une capsule Crew Dragon. Ce scénario est cependant trop invraisemblable, tant les obstacles sont nombreux. Mais les choses semblent bouger. Dans un point d’étape du 11 novembre, la CMSE a déclaré que « la mission de retour de l’équipage de Shenzhou 20 progresse de manière ordonnée ». L’agence a suggéré avancer prudemment sur ce dossier, en adhérant au principe de « la vie avant tout, la sécurité avant tout ». Pas question de prendre des risques, donc. On ignore à ce stade quel est le plan que privilégie la CMSA pour rapatrier les trois Chinois, à supposer qu’un plan ait été sélectionné. En revanche, une synthèse de tout ce qui a été fait depuis la découverte d’une fragilisation éventuelle de la capsule a été partagée. Et, d’après la CMSA, tout se passe « conformément au plan. » « Les équipes ont procédé à une analyse par simulation à des essais et à une évaluation de sécurité du vaisseau spatial », peut-on lire. « Elles ont étudié par ailleurs le plan de mise en œuvre du retour de l’équipage, tandis que les différents systèmes mènent rigoureusement tous les tests et vérifications intégrés selon les procédures établies. » Le communiqué de la CMSA est suffisamment vague pour laisser place à toutes les théories. Il n’y a même pas d’indication technique sur l’intégrité du vaisseau, ce qui maintient le doute après une semaine de silence radio. Certains observateurs se demandent si l’agence a dans l’idée de faire revenir les trois individus avec la capsule originale. D’autres voient des indices d’un départ précipité de la capsule prévue pour Shenzhou 22, pour ramener les trois malheureux. La station spatiale chinoise accueille actuellement six personnes : les trois membres de Shenzhou 20 ainsi que la relève de trois autres taïkonautes formant l’équipage de Shenzhou 21. Si Tiangong est plutôt dimensionnée pour des séjours longs de trois personnes, elle peut quand même recevoir ponctuellement un peu plus de monde, sans problème. L’agence certifie en tout cas que tout va bien : « l’état de la station est normal, et elle dispose de la capacité de soutenir deux équipages en orbite simultanément. L’équipe de Shenzhou 20 mène une vie et un travail normaux à bord, et participe conjointement avec l’équipage de Shenzhou 21 à des expériences et essais scientifiques. »
Et si quelqu’un appuyait sur le bouton nucléaire ? Entre fantasme hollywoodien et réalité militaire, on vous explique comment se déclenche vraiment une frappe nucléaire, qui a le pouvoir de le faire, et ce qu’il se passerait ensuite. ------ nucléaire, bouton rouge, arme nucléaire, bombe atomique, guerre nucléaire, dissuasion nucléaire, Vladimir Poutine, Emmanuel Macron, PC Jupiter, mallette nucléaire, codes nucléaires, frappe nucléaire, sous-marin nucléaire, missile M51, guerre froide, Hiroshima, Nagasaki, France nucléaire, apocalypse nucléaire, sécurité mondiale, stratégie militaire
C’est une preuve supplémentaire de la capacité ukrainienne à porter des coups notables à la Russie en mer Noire, malgré sa supériorité maritime. Dans la nuit du 9 au 10 septembre 2025, les forces spéciales du service de renseignement militaire de l’Ukraine (GUR) sont parvenues à frapper un navire russe avec un drone aérien. Point notable de l’attaque : elle s’est déroulée à proximité du territoire russe, dans la baie face au port de Novorossiisk, où Moscou a replié une partie de sa flotte, afin de l’éloigner des côtes ukrainiennes, et donc des frappes de missiles ou de drones. C’est cependant une installation toujours à portée de Kiev : des attaques y ont été menées par le passé. Selon le compte-rendu de Kiev, ce bateau « effectuait des reconnaissances radioélectriques et patrouillait » aux abords de Novorossiisk. Le navire est de la classe Spassatel Karev (MPSV07), dont la mise en service remonte à 2015 — c’est aujourd’hui le dernier-né de sa classe. Trois autres navires de cette catégorie existent, lancés en 2012 et 2013. Le Spassatel Demidov — c’est son nom — est « équipé de machines permettant d’explorer les fonds marins et les objets endommagés gisant à des profondeurs pouvant atteindre 1 000 mètres » et « peut effectuer des opérations de plongée sous-marine jusqu’à une profondeur de 300 mètres », selon Ship Technology. C’est un navire polyvalent, relève l’armée ukrainienne, ce que confirme Ship Technology : armé par une vingtaine de marins, il sert au dépannage et au sauvetage, et dispose de capacités de brise-glace. Il n’est en revanche pas destiné au combat directement — on ne trouve ainsi aucune arme spécifique sur le bateau. Il contribue toutefois à la logistique russe. L’attaque a donné lieu à une vidéo dans laquelle on voit le drone foncer vers le navire, avec une caméra en vue subjective en vision nocturne. Il heurte le haut du Spassatel Demidov, un peu au-dessus de la passerelle. La vidéo se coupe à l’impact, ce qui n’empêche pas de constater les dégâts. Kiev reconnaît que ce vaisseau de classe MPSV07 n’a pas coulé — il aurait plutôt fallu viser la coque à hauteur de la surface de la mer, ou en-dessous, pour provoquer une voie d’eau. Cependant, Kiev estime que cela imposera à la Russie des « réparations coûteuses ». Par ailleurs, cela sort du jeu ce bateau, car « hors service ». La frappe a heurté une zone où l’on trouve des équipements de navigation, de renseignement électromagnétique et de communication. Cela illustre de nouveau les effets que peuvent produire des équipements offensifs à bas coût comme un drone face à des cibles de valeur : le navire ciblé a un coût estimé à 60 millions de dollars. Si l’Ukraine met régulièrement en scène ses succès en matière de bataille navale en mer Noire — comme, fin août, son opération réussie contre une corvette de classe Bouïan (Projet 21631), également endommagé après une frappe de drone aérien, en mer d’Azov –, elle enregistre aussi parfois des revers en mer. Ainsi, toujours à la fin du mois d’août, il a été noté qu’un drone de surface russe est parvenu à couler le navire collecteur de renseignement ukrainien Simferopol, alors qu’il se trouvait à l’embouchure du Danube, pas loin de la Roumanie. Signe que, malgré les réussites ukrainiennes, Kiev demeure aussi exposée en mer Noire, y compris près de son territoire.