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Added on the 18/11/2009 14:57:26 - Copyright : Le Républicain Lorrain
SFR a connu une des pires pannes de son histoire, le lundi 16 juin 2025. Entre 11 heures et 23 heures approximativement (la situation diffère d’un abonné à un autre), le réseau mobile de l’opérateur était totalement indisponible. Impossible de se connecter à la 4G ou à la 5G : les plus chanceux avaient droit à la 3G, les autres au message « Aucun réseau ». L’opérateur a annoncé la fin de la panne dans la matinée du 17 juin, mais indique qu’il est trop tôt pour communiquer sur ce qu’il s’est passé. Tout ce que l’on sait est que la panne était nationale et a provoqué « des déconnexions aléatoires » sur tout le territoire. Et maintenant, que va-t-il se passer ? En plus de fournir des explications techniques sur l’origine de cette panne nationale, SFR devra prendre des décisions commerciales, pour dédommager ses abonnés et clients. La panne de SFR n’a pas seulement concerné les particuliers, mais aussi des entreprises et des partenaires, comme des opérateurs virtuels (Prixtel, La Poste Mobile), des constructeurs automobiles ou des terminaux de paiement dépendants de son réseau. Première question : que disent les conditions générales d’utilisation ? SFR, comme les autres opérateurs, a évidemment pensé à ce cas de figure. Les conditions générales de l’opérateur pour les abonnements particuliers mentionnent explicitement les pannes du réseau mobile : « Dans l’hypothèse d’une non-disponibilité du réseau SFR supérieure ou égale à 10 % (soit en durée cumulée, soit plus de 48h consécutives) sur un mois calendaire, SFR s’engage à attribuer au Client ayant été affecté par cette non-disponibilité (selon sa localisation géographique et les moments (date heure) auxquels il a souhaité avoir accès au réseau SFR) des compensations soit financières (attribution d’avoirs au prorata de la durée d’indisponibilité), soit en usages (internet/minutes d’appels/SMS/services…). La demande de compensation devra être formulée par écrit par le Client et indiquer précisément : les dates, heures et localisation en précisant le code postal à 5 chiffres, ainsi que la durée pendant laquelle le Client n’a pu avoir accès au réseau SFR. Cette demande sera traitée par SFR dans le mois qui suit sa réception », indique l’opérateur dans sa clause 3.2.1. Avec une panne de « seulement » 10-12 heures, SFR n’est donc pas tenu de faire un geste commercial à ses abonnés particuliers. Il aurait fallu que la panne dure jusqu’au mercredi midi pour que le dédommagement soit obligatoire, sur demande écrite de l’abonné. En cas de nouvelle panne, l’indisponibilité sur le mois de juin s’additionnera. Mais on peut imaginer (et espérer) que SFR saura éviter un tel scénario. Quid des partenaires ? Les contrats entre SFR et les opérateurs virtuels ne sont pas connus, mais Prixtel ou La Poste Mobile peuvent sans doute réclamer de l’argent en cas d’une indisponibilité longue du réseau. De même pour les banques ou les constructeurs automobiles, qui disposent sans doute de contrats spéciaux. Reste à savoir si les 10-12 heures de panne sont suffisants pour réclamer une compensation.
En France, il n’y aura bientôt plus besoin de s’inscrire sur liste noire pour ne plus être embêté par un service commercial par téléphone. La loi votée par l’Assemblée nationale prévoit l’inversement du système actuel, avec un démarchage amené à devenir optionnel et une interdiction des appels commerciaux par défaut. Dans les prochains mois, le démarchage téléphonique pourrait grandement évoluer en France. Dans le système actuel, les services commerciaux ont le droit de vous appeler pour tenter de vous vendre quelque-chose. Les personnes âgées sont généralement la cible des annonceurs, qui savent adapter leurs discours aux besoins spécifiques des personnes démarchées. Il existe une liste noire, sur laquelle on peut s’inscrire sur la plateforme Bloctel, pour demander à ne pas être appelé. Les services commerciaux ont alors l’obligation de ne plus vous contacter. Quand la nouvelle loi française entrera en vigueur, la logique s’inversera. Par défaut, le démarchage téléphonique sans consentement sera interdit en France. Il vous faudra autoriser une entreprise à vous démarcher pour recevoir des appels. Le 27 janvier 2025, l’Assemblée nationale a voté pour l’interdiction du démarchage téléphonique en France. Le texte indique : « Il est interdit de démarcher téléphoniquement, directement ou par l’intermédiaire d’un tiers agissant pour son compte, un consommateur qui n’a pas exprimé préalablement son consentement pour faire l’objet de prospections commerciales par ce moyen. » Il s’agit d’une disposition introduite par la députée écologiste Delphine Batho dans la proposition de loi contre les fraudes aux aides publiques souhaitée par le gouvernement. Avec cette nouvelle loi, l’Assemblée nationale inverse le fonctionnement de Bloctel, qui deviendra le standard pour tous les numéros de téléphone en France. Il pourrait y avoir des exceptions dans le cadre de contrats déjà en cours (votre opérateur téléphonique pourrait, par exemple, vous proposer une meilleure offre), mais les appels incessants devraient fortement être limités. Le Sénat doit maintenant adopter le texte, pour que la nouvelle disposition entre en vigueur. Si une entreprise ne respecte pas la loi, elle pourrait ne plus être éligible aux aides publiques durant trois mois. Le texte ne prévoit évidemment rien contre les arnaques téléphoniques, mais c’est une autre histoire.
Oubliez Siri, Google Assistant et Alexa, les assistants vocaux du futurs s’appellent ChatGPT Voice et Gemini Live. Capables de répondre à des questions complexes, d’imiter des accents et des émotions, d’éprouver de la compassion à l’encontre de leur utilisateur et de parler avec une voix naturelle, ces intelligences artificielles futuristes, qui se basent sur de grands modèles de langage, pourraient révolutionner notre manière d’interagir avec la technologie. Un jour, tout le monde pourrait parler à une IA pour résoudre un problème compliqué, ou en avoir une qui suggère des conseils sur ce qu’il se passe à l’écran. Qui est le meilleur aujourd’hui ? Numerama vous propose une vidéo comparative entre ChatGPT (mode Voice Advanced) et Gemini (Live), les assistants vocaux d’OpenAI et de Google. Le gain technologique en seulement un an est redoutable et laisse entrevoir le début d’une révolution technologique. Sommaire 00:00 - Le progrès des assistants vocaux 00:52 - Test 1 : la qualité des voix des assistants 03:36 - Test 2 : reconnaître l'émotion de l'utilisateur 06:59 - Test 3 : "ressentir" une émotions, jouer un rôle, … 11:33 - Test 4 : comprendre une phrase trop longue 15:02 - Test 5 : apprendre avec une intelligence artificielle (histoire, cours de langue, …) 19:54 - Quel futur pour les assistants vocaux ? Comment essayer le nouveau ChatGPT Voice en France ? ► https://www.numerama.com/tech/1815584-comment-essayer-le-nouveau-chatgpt-voice-en-france-des-maintenant.html ChatGPT, Sora, canvas… Toutes les annonces d’OpenAI que vous avez manquées en décembre 2024 ► https://www.numerama.com/tech/1867618-chatgpt-sora-canvas-toutes-les-annonces-dopenai-que-vous-avez-manquees-en-decembre-2024.html OpenAI va faire 12 annonces pendant 12 jours : l’heure d’un nouveau ChatGPT ? ►https://www.numerama.com/tech/1859530-openai-va-faire-12-annonces-pendant-12-jours-lheure-dun-nouveau-chatgpt.html Gemini Live arrive en France : une étape de plus vers la mort de Google Assistant ► https://www.numerama.com/tech/1820074-gemini-live-arrive-en-france-une-etape-de-plus-vers-la-mort-de-google-assistant.html Gemini Live : le « Siri boosté à l’IA » de Google devient gratuit sur Android ►https://www.numerama.com/tech/1808512-gemini-live-le-siri-booste-a-lia-de-google-devient-gratuit-sur-android.html --- Abonnez-vous à notre chaîne ► https://youtube.com/c/numerama Retrouvez toutes nos playlists ► https://www.youtube.com/c/numerama/playlists --- Rejoignez-nous : Notre site ► http://www.numerama.com/ Twitter ► https://twitter.com/numerama Instagram ► https://www.instagram.com/numerama TikTok ► https://www.tiktok.com/@numerama Facebook ► https://www.facebook.com/Numerama/ ️ Twitch ► https://www.twitch.tv/numerama
Aller voir un film d’animation estampillé Disney pour les vacances de Noël, quoi de plus naturel pour les familles françaises ? Mais au fait, pourquoi les films Disney sortent-ils à Noël ? Vidéo basée sur l’article de The Conversation : « Pourquoi les films Disney sortent-ils à Noël ? » par Lucie Merijeau, docteure en études cinématographiques et audiovisuelles, et Sébastien Roffat, docteur en études cinématographiques et audiovisuelles à l'université Sorbonne Nouvelle. Ce « Disney de Noël » fait plus référence à la période de sortie du film qu’au contenu lui-même : Walt Disney s’est toujours gardé d’évoquer des sujets typiquement américains ou des thèmes chrétiens dans ses dessins animés. Ainsi, aucun court métrage ne met en scène la fête de Thanksgiving ou le 4 juillet, un ou deux seulement parlent de Noël et un seul de Pâques. Et ceux qui évoquent Noël sont plutôt tristes, à l’instar du Noël de Mickey (1983). Sortir un « Disney à Noël » est bien une spécificité française, une stratégie marketing élaborée dès les années 1950 pour notre marché intérieur. Quelques chiffres d’abord. Sur les 56 grands classiques d’animation Disney sortis à ce jour, près de 70 % ont connu leur première française entre octobre et décembre, et ce sans compter les reprises. En effet, tous les films Disney sont sortis plusieurs fois au cinéma à l’instar de Blanche-Neige et les sept nains (sept fois) : mai 1938, décembre 1944, août 1951, décembre 1962, décembre 1973, novembre 1983 et février 1992. Cette concentration des sorties sur la période automnale (37 films sur 56) est en réalité une spécificité française car le marché américain est plus lissé sur l’année bien que l’on observe deux pics : aux États-Unis, les mois de plus forte sorties de films sont novembre (15 sur 56) puis juin (10 sur 56) alors qu’en France il s’agit de novembre (19 sur 56) puis décembre (14 sur 56). L’idée de sortir les longs métrages d’animation Disney pour Noël ne s’est pas imposée d’emblée comme une évidence. Blanche Neige et Pinocchio sont ainsi sortis au mois de mai lors de leur première exploitation, Dumbo en octobre et Bambi en juillet. Durant la deuxième moitié des années 1940, les films sortent de manière relativement désordonnée au cinéma (rappelons que les Français n’ont vu que Blanche-Neige avant-guerre et que durant l’occupation allemande, la projection de films américains est interdite) : Fantasia en novembre, Saludos Amigos en février, Les Trois Caballeros en avril, La Boîte à musique en septembre, Coquin de printemps en mars, Mélodie Cocktail en février. Mélodie du Sud est le premier long métrage Disney à sortir de manière concertée en décembre 1949 sur les écrans français. Après cette date et à quelques rares exceptions, tous les Disney sortiront en France pour les vacances de Noël ; une tradition qui perdure aujourd’hui. Plus surprenant pour nous qui sommes habitués à des sorties mondiales simultanées, si un film Disney sortait en décembre aux États-Unis, la sortie française avait lieu en décembre de l’année suivante (Merlin l’Enchanteur est sorti aux États-Unis en décembre 1963 et en France en décembre 1964). Walt Disney avait fait tout son possible pour que son premier long métrage d’animation soit prêt pour Noël 1937. Malgré tous les efforts du studio, Blanche Neige et les sept nains ne sortira dans les salles américaines qu’en février 1938 (la première mondiale a toutefois bien eu lieu en décembre). Les Américains concentrent en réalité les sorties sur deux périodes particulières de l’année. D’abord, Thanksgiving, le quatrième jeudi de novembre (férié aux États-Unis depuis 1941) permet de préparer le public à Noël (les produits dérivés du film rapportent plus d’argent que le film lui-même) et de préparer une sortie DVD très rapide pour la fin de l’année : aux États-Unis, il n’y a pas de délai légal entre la sortie du film en salles et sa sortie en vidéo, comme c’est le cas en France. Ce long week-end de Thanksgiving est donc une période de choix pour sortir un film Disney. L’autre période très prisée est juin (10 sorties sur 56) : les Américains profitent de la climatisation des salles obscures pour échapper à la chaleur de l’été. On remarque également que les films Disney qui se veulent moins « familiaux » et destinés à un public plus adulte sortent également à cette période. À partir de Toy Story (mars 1996 en France), une règle non-écrite veut que l’on sorte les films Pixar loin de la période hivernale et à partir de Cars (en juin 2006, date coïncidant avec le rachat du studio par la firme Disney), les films sortent uniquement l’été. Les longs métrages en images de synthèse du studio ne ciblent pas le même public (familial) que celui des films Disney.
Vous sortez d’un repas copieux et entamez une réunion, là un premier collègue se met à bâiller, puis un deuxième et finalement c’est votre tour. De nombreuses explications biologiques ont été avancées, mais quel est le consensus scientifique ? Le bâillement est un phénomène universel, observé chez de nombreuses espèces vertébrées, que ce soit chez le loup ou le perroquet, et bien sûr les humains, et ce, dès le plus jeune âge. Mais pourquoi avons-nous tendance à bâiller en voyant quelqu’un d’autre le faire ? Si le bâillement est présent chez autant d’espèces depuis aussi longtemps, c’est qu’il semble constituer un mécanisme nécessaire à la survie. Mais à quoi sert-il réellement ? Oxygénation du cerveau, régulation de la température corporelle, ou encore signal social, les hypothèses ne manquent pas, aussi bien parmi le grand public que dans la communauté scientifique. Vidéo basée sur l’article « Pourquoi a-t-on envie de bâiller lorsque l’on voit quelqu’un bâiller ? » par Astrid Thébault Guiochon, ingénieure d’étude à l’Université Lumière Lyon 2, et publié chez notre partenaire The Conversation France. @theconversationfrance https://theconversation.com/pourquoi-a-t-on-envie-de-bailler-lorsque-lon-voit-quelquun-bailler-239646