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Added on the 12/01/2020 12:32:31 - Copyright : L'Est Républicain
Les trois sœurs Chamade continuent de tutoyer les sommets des audiences de TF1, chaque lundi soir, avec Cat’s Eyes. Mais les précieux tableaux récupérés par ces voleuses d’art sont-elles de vraies œuvres ? Chaque lundi soir, depuis le 11 novembre 2024, des millions de Français se rassemblent sur TF1 pour chanter à tue-tête un générique culte de leur enfance : « Sœurs et solidaires, sur terre ou en l’air, relevant tous les défis… Cat’s Eyes ! Signé Cat’s Eyes ! » La nouvelle adaptation du manga de Tsukasa Hōjō cartonne ainsi sur la chaîne, en nous racontant l’histoire de Tamara, Alexia et Sylia, trois héroïnes cherchant à récupérer de précieux tableaux, ayant appartenu à leur père disparu. Elles parcourent alors de prestigieux lieux parisiens, de la tour Eiffel jusqu’au musée du Louvre, pour mettre la main sur ces chefs-d’œuvre artistiques. Mais les Cat’s Eyes volent-elles de véritables tableaux ? Dans la série phare de TF1, une peinture singulière se trouve au centre de toutes les convoitises : le fameux Cat’s Eye. Si inestimable soit-il, ce tableau, qui reprend le logo utilisé par les trois sœurs lors de leurs cambriolages, est pourtant une création originale, comme l’a souligné Télé-Loisirs. Imaginée par Hervé Gallet, chef décorateur de la série, et la graphiste Frédérique Frick, cette toile d’inspiration cubiste reprend ainsi les couleurs iconiques des trois héroïnes, que l’on peut notamment apercevoir sur leurs combinaisons : l’orange, le bleu et le violet. Dès l’épisode 1 de Cat’s Eyes, les trois sœurs mettent la main sur un kakemono japonais, sur lequel Tam aurait dessiné une patte de chat pendant son enfance. Le média Beaux Arts nous apprend qu’il s’agit véritablement d’une peinture sur soie, réalisée vers 1830 par Taguchi Fujinaga, un ancien élève d’Hokusai (créateur de la fameuse Grande Vague de Kanagawa). Cette Belle Gidayuu avec un chat est désormais conservée dans les collections de l’École nationale des beaux-arts de Paris, depuis 1907. Le site des Beaux Arts souligne également que le tableau nommé Jeune Fille et son chien, dérobé par Sylia et Tamara dans l’épisode 2, est une véritable peinture de Jean-Honoré Fragonard, imaginée en 1770 et conservée à la Alte Pinakothek de Munich. Pour mieux comprendre toutes les petites références artistiques cachées dans Cat’s Eyes, nous vous conseillons vivement de lire l’intégralité de l’excellent article concocté par Beaux Arts, en attendant de découvrir le grand final de la saison 1, le 9 décembre 2024 sur TF1.
JEUDI 19 SEPTEMBRE A 21H05 Rome : la plus grande ville du monde durant l’Antiquité avec 1 million d’habitants. Face à une telle concentration urbaine, comment répondre aux multiples défis en matière d’habitat, d’hygiène, de distribution d’eau et de nourriture, de divertissement ? L’ingéniosité romaine a imaginé d’étonnantes solutions pour faciliter la gestion du quotidien : construction des habitats en grande hauteur, système de réseau d’eau, rues pavées, logistique de ravitaillement et autres mesures d’hygiène publique. Nous sommes les héritiers de ces innovations qui se sont perpétuées au-delà des cinq siècles de l’Empire. Grands bâtisseurs, les Romains ont aussi inventé toute une ingénierie technique. Leurs inventeurs se nommaient Vitruve, Apollodore de Damas ou encore Héron d’Alexandrie, des scientifiques qui ont donné naissance à une véritable pensée technologique. Avec eux sont apparus grues, pompes à piston, scies hydrauliques, systèmes de climatisation et premiers automates, que d’autres comme Léonard de Vinci amélioreront bien plus tard. Depuis plus de vingt ans, une équipe de l’Université de Caen s’est donnée comme mission de percer les secrets de ce génie romain. Son moyen pour les révéler est de fabriquer un incroyable plan de la Rome antique en 3D, virtuelle, interactive, avec une exigence de précision qui s’appuie entre autres sur les travaux d’archéologues internationaux. Grâce à ce formidable travail, la ville éternelle renait dans toute sa splendeur !
En 2024, un 29 février se glisse dans le calendrier. C’est une année bissextile, une bizarrerie du calendrier liée au mouvement de la Terre. Afin de compenser un décalage entre le calendrier habituel de 365 jours et le temps que la Terre met pour tourner autour du Soleil, les années bissextiles ont été inventées. Cette année, le jour supplémentaire tombe un jeudi, soit un jour de travail pour beaucoup de personnes en activité. Si certains salariés peuvent se désoler de travailler un jour de plus en 2024, d’autres y voient peut-être plutôt un espoir, celui d’être payé davantage que d’habitude. Pourtant, si vous avez déjà reçu votre bulletin de salaire, vous avez probablement constaté que vous n’avez pas perçu plus d’argent malgré le jour de travail supplémentaire en février. Non, le service comptabilité ne s’est sûrement pas trompé et n’a pas « oublié » de compter un jour de travail.
Sur Terre, il y a des années bissextiles. Sur Mars, aussi. Eh oui, il n’y a pas que sur notre planète qu’on a besoin d’ajouter un jour de plus pour coller avec la révolution autour du Soleil. Il y a d’ailleurs encore plus d’années bissextiles sur Mars que sur Terre. Mars compte davantage d’années bissextiles que d’années non bissextiles. L’année martienne dure environ 668 sols. Sol étant le nom donné au jour sur Mars. Sauf que Mars met 668,6 sols à faire un tour autour du Soleil. Avec le temps, ça se décale ! Alors, le calendrier martien s’adapte. Sur une période de 10 années martiennes, 4 années ont 668 sols et 6 années sont bissextiles, avec 669 sols.
2024 est une année bissextile, qui va donc durer un jour de plus. Il se passerait quoi, sans années bissextiles ? Ce serait si grave que ça ? On le rappelle, l’année dure 365 jours. Et on a ajouté les années bissextiles car cela ne coïncide pas exactement avec la révolution de la Terre. La Terre met 365 jours, 5 heures et 48 minutes pour tourner autour du Soleil. Alors, on peut se dire, enlever 5 heures, 48 minutes à une année, ce n’est pas énorme. Mais, si toutes les années duraient 365 jours, sans jamais intercaler d’année bissextile, cela deviendrait le bazar. On finirait par avoir un énorme décalage ! Les saisons se décaleraient dans l’année. Le mois de juillet finirait par se produire en hiver !