Description
Added on the 02/07/2024 14:34:44 - Copyright : Agriculture
Kamini a marqué l’histoire d’Internet avec Marly-Gomont, dont le clip est le premier buzz français sur YouTube. Dans une interview inédite, il nous confie ses souvenirs et nous explique l’impact que ce succès a eu sur lui, sur les gens et sur ce village. Il n’est pas non plus en manque de projets. « Je viens pas de Paname mais de Marly-Gomont » : personne n’a oublié Marly Gomont, et relancer ce célèbre clip donne un agréable goût de nostalgie sur ce qu’était Internet il y a 20 ans. Car Marly-Gomont a profondément marqué l’histoire de YouTube : ce clip de rap — au flow impeccable — est le premier buzz de la plateforme en France. « Ça s’est passé le 12 septembre 2006, en tout cas pour moi », nous confie Kamini dans notre interview Cybercafé, dans laquelle il nous raconte l’histoire du clip et son impact. Cette date n’est pas celle de la mise en ligne de la vidéo sur YouTube, mais celle où, pour la première fois, quelqu’un reconnaît Kamini dans la rue.
Marly-Gomont n’a pas seulement marqué les esprits : ce succès a eu un impact important sur le village lui-même. « C’est un village qui a beaucoup bougé. Maintenant, il y a un estaminet qui cartonne. Il y a une boulangerie, alors qu’il y en avait plus. Il y a un coiffeur, un charcutier. » Lorsque le pharmacien a pris sa retraite, et qu’il ne trouvait aucun repreneur, Kamini a mobilisé ses propres réseaux sociaux pour sauver le commerce — une mission parfaitement réussie. Et Kamini est loin de lâcher son « petit patelin » adoré : il nous annonce préparer un festival. « Est-ce que ce sera un festival de cinéma, d’humour ou de musique ? Je ne sais pas. Mais je suis dans les starting-blocks pour essayer d’apporter encore de la lumière sur le village, par rapport à la chance qu’il a donnée à mon papa, à ma famille et tout simplement à ma destinée. »
« Les gens me reconnaissaient dans la rue » « Ce jour-là, c’était incroyable : les gens me reconnaissaient dans la rue pour le clip. » Ils n’avaient pas encore retenu son nom, ni le titre de Marly-Gomont : « C’étaient toujours des rébus : vache ! tracteur ! eh, Picardie, eh, la pelouse ! » Pourtant, à cette date, la chanson n’était même pas sortie auprès d’une maison de disque, ni postée sur Internet. En réalité, le buzz a commencé avant : par mails. Ironie du sort : à cette époque, en 2006, Kamini n’a pas Internet. « Et j’étais fier à l’époque, c’était un peu une revendication ! », se souvient le rappeur. La machine médiatique a ensuite, elle aussi, contribué au buzz. Car parmi les milliers de boîtes mails ayant reçu le lien du clip, il y avait des journalistes. De fil en aiguille, le clip remonte jusqu’à Jean-Pierre Pernault, qui décide de l’inviter dans son JT. « Alors que le JT, à l’époque, c’est pour George Bush, pour Zizou, pour des gros trucs. Moi, je suis personne, et j’arrive directement au JT. Ça fait partie des choses qui ont marqué les gens, la façon dont j’ai pu apparaître dans les médias. »
Tout le monde se souvient de Marly-Gomont, premier buzz français en 2006 sur internet. À l'occasion des 20 ans de YouTube, Kamini en personne est venu nous raconter l'histoire et l'impact de ce clip culte, son amour pour les « petits patelins », ses projets actuels, et improviser un freestyle sur la paix dans le monde. Sommaire 00:00 - Kamini, ou le premier buzz français sur internet 04:26 - Marly-Gomont dans les médias (Jean-Pierre Pernaut, Cauet, …) 07:40 - Comment le tube Marly-Gomont a été créé 11:27 - Est-ce que Marly-Gomont est toujours pertinent politiquement 13:29 - L'impact de Marly-Gomont sur les mentalités 15:56 - L'évolution de YouTube et des réseaux sociaux 18:53 - Que devient Kamini ? Projets actuels et futurs Retrouvez Kamini : Son nouveau clip "Te Redire Je T'aime" : https://youtu.be/G7KDrxqOhX0 Son site ► https://kamini.fr/ YouTube ► https://www.youtube.com/user/kaminiVEVO Instagram ► https://www.instagram.com/kaminilevrai/ TikTok ► https://www.tiktok.com/@kaminiofficiel?lang=fr Facebook ► https://www.facebook.com/Kaminilevrai ️ Streaming ► https://kamini.lnk.to/album3emeacte L'article par ici ► https://numerama.com --- Abonnez-vous à notre chaîne ► https://youtube.com/c/numerama Retrouvez toutes nos playlists ► https://www.youtube.com/c/numerama/playlists --- Rejoignez-nous : Notre site ► http://www.numerama.com/ Twitter ► https://twitter.com/numerama Instagram ► https://www.instagram.com/numerama TikTok ► https://www.tiktok.com/@numerama Facebook ► https://www.facebook.com/Numerama/ ️ Twitch ► https://www.twitch.tv/numerama
Le fort Boyard, situé en Charente-Maritime et célèbre pour l’émission de télévision qu’il accueille depuis 30 ans, menace de s’effondrer. Le département a lancé un grand projet de rénovation du fort. Il sera financé en partie par une campagne de dons, entamée en décembre 2024. Mais pourquoi le fort Boyard s’effondre-t-il ? « Toujours plus loin, toujours plus haut, toujours plus fort. » Cette phrase vous semble familière ? Il s’agit de la devise du célèbre jeu télévisé Fort Boyard, dans lequel des candidats constamment pressés par le temps passent des épreuves et résolvent des énigmes. L’émission se déroule depuis plus de 30 ans dans le fort du même nom, le fort Boyard, situé entre l’île d’Aix, l’île de Ré et l’île d’Oléron, dans le département de la Charente-Maritime. Il est aujourd’hui marqué par le passage du temps et les dégâts provoqués par la houle. C’est pourquoi le département a lancé un projet de rénovation pour restaurer le fort. La phase de travaux devrait commencer à l’été 2025 pour se terminer entre fin 2027 et début 2028. Une campagne de dons a été ouverte ce mardi 17 décembre 2024, par le Conseil départemental de la Charente-Maritime, afin de « sauver » le fort. Que s’est-il passé au fort Boyard ? Construit au début du 19e siècle, le fort résiste depuis à l’assaut du temps et de l’océan, bien qu’il ait déjà connu des phases de restauration. Selon le communiqué du département de la Charente-Maritime, au départ, le fort était muni d’un éperon de protection, d’un port d’amarrage et d’un talus de protection et de renforcement (appelé une risberme). Cependant, ils ont disparu au cours du temps pour plusieurs raisons. De manière générale, l’exposition à la houle depuis près de 100 ans est responsable d’une grande partie des dégâts. Elle a fragilisé les structures et en a fait disparaître d’autres. Le talus de protection (la risberme) s’est dégradé progressivement, ce qui a pour conséquence, aujourd’hui, de mettre à découvert et sous pression les fondations du fort. Par ailleurs, les joints se sont fortement usés, ce qui, à terme, pourrait conduire au détachement des pierres des murs. Sur certaines parties du fort, un creusement a déstabilisé la construction. Globalement, il y a donc une fragilisation de la bâtisse, ainsi que de nombreuses fissurations. Par ailleurs, les architectes de l’époque ont vraisemblablement sous-estimé, lors de la conception, les efforts qui seraient imposés au bâtiment, ce qui a par conséquent favorisé son usure. Quel est le but des travaux ? On rase tout et on recommence ? Le but des restaurateurs sera principalement d’intervenir sur les protections existantes du fort (donc, la risberme), mais aussi sur celles qui ont existé par le passé, c’est-à-dire l’éperon et le port d’accostage. Ces deux derniers seront à reconstruire entièrement, tandis que la risberme sera en partie à consolider. Pour mener à bien ce projet, le département de la Charente-Maritime a voté un budget de 44 millions d’euros, dont une partie est financée par la campagne de dons qui vient de débuter. Le fort Boyard devrait ensuite être ouvert au public en 2028, une fois les travaux achevés.