Description
Added on the 24/09/2024 11:37:21 - Copyright : Numerama
Un essai de mise à feu statique d’une fusée a mal tourné en Chine. Le lanceur devait rester solidement ancré au sol, mais il a finalement décollé. L’engin a fini par retomber lourdement au sol, provoquant une grosse explosion. L’incident s’est déroulé non loin de la ville de Gongyi, une commune du Henan, une province chinoise située au centre-est du pays. On ignore si à ce stade il y a eu des blessés ou des victimes au niveau de la zone d’essai. Les vidéos qui circulent suggèrent que le lanceur en phase d’expérimentation est retombé en pleine nature, loin des habitations. Les séquences enregistrées montrent un décollage du premier étage de la fusée Tianlong 3. L’engin, construit par l’entreprise chinoise Space Pioneer, s’élève de quelques centaines de mètres, au-delà de l’immense nuage de fumée que sa poussée génère. Puis, la propulsion semble s’épuiser et la fusée perd en stabilité. La structure se met à se pencher sur le côté avant de retomber vers le sol comme une pierre. On voit d’ailleurs la structure prendre partiellement feu.
Ce devrait être un grand jour pour SpaceX. Cela restera dans les mémoires comme un échec. Jeudi 20 avril, la fusée Starship s’est désintégrée en vol, quatre minutes après son décollage. La mise à feu avait déjà connu une interruption, près de 40 secondes avant l’allumage des moteurs. SpaceX devra reconstruire une nouvelle fusée avant de retenter son essai.
Les Russes ont envoyé une véritable arche de Noé dans l’espace. C’est en tout cas le surnom attribué à la mission spatiale Bion-M n°2. Et ce n’est pas étonnant lorsqu’on se penche sur son équipage un peu particulier : 75 souris, 1 500 mouches, des algues, des graines, des microbes et d’autres organismes vivants ont été placés en orbite pendant 30 jours dans une capsule spatiale. L’objectif était d’étudier comment tous ces colocataires réagissent à la radiation, à la gravité et aux rayonnements cosmiques, aussi bien d’un point de vue biologique que reproductif. Saviez-vous que la vie sur Terre pourrait avoir une origine extraterrestre ? C’est en tout cas l’hypothèse que cette expérience tente d’explorer, une théorie connue sous le nom de panspermie. Ce “zoo spatial” devait également permettre d’étudier si des micro-organismes transportés par un astéroïde ou une comète pourraient donner naissance à la vie sur d’autres planètes. Enfin, la mission visait aussi à ouvrir la voie à de futurs voyages humains de longue durée. Comme son nom l’indique, Bion-M n°2 avait un prédécesseur. Dans celui-ci, on retrouvait notamment des lézards, des gerbilles de Mongolie et même des escargots. De quoi se demander quels seront les prochains animaux à voyager dans l’espace.
Une BYD vient de battre un record de vitesse. L’ancien record de 4042,010 km/h, détenu par une Bugatti Chiron Super Sport 300, est tombé face à une voiture 100 % électrique de série. Il s’agit de la Yangwang U9 Extrême, la marque de luxe de BYD, limitée à seulement 30 exemplaires. Dotée de quatre moteurs développant près de 3000 chevaux, d’une architecture en 1200 volts et d’un régime moteur pouvant atteindre 30 000 tours/minute, elle a réussi à atteindre la vitesse incroyable de 4042,016 km/h. Pour donner une idée, cela représente plus de 10 fois la vitesse d’Usain Bolt, et environ la moitié de celle d’un avion de ligne. Cet exploit a été réalisé par le pilote allemand Mark Besang sur une piste d’essai spécialement adaptée, lors d’un live où on a pu le voir exploser de joie. Et ce n’est pas tout : cette hypercar électrique a aussi signé un second record sur la mythique boucle nord du Nürburgring, avec un temps impressionnant de 6 minutes et 59 secondes.
C’est un désastre pour SpaceX. Dans la nuit du 18 au 19 juin 2025, un test de l’étage supérieur avec l’exemplaire « Ship 36 » a mal tourné. Il a explosé, et a endommagé l’unique centre de test de l’entreprise. Les dégâts apparaissent importants et pourraient fortement ralentir le développement de la fusée géante Starship. C’est un énorme coup dur pour SpaceX, qui risque de retarder pour un bon moment le développement du Starship. Dans la nuit du 18 au 19 juin 2025, un test de l’étage supérieur de la fusée géante a très mal tourné, et viré à la catastrophe. La structure a soudainement explosé, et dévasté une partie du centre de test, au Texas. L’incident, filmé, montre le dernier exemplaire de cet étage (« Ship 36 ») sur son banc d’essai, lors de vérifications visant à préparer la structure pour le vol d’essai n° 10 — qui était censé advenir assez rapidement, en juin ou en juillet. Puis, un évènement s’est manifestement déclenché au sommet de cet étage, avant d’exploser. À ce stade, le matin du 19 juin, le fondateur et patron de SpaceX, Elon Musk, n’a pas encore réagi publiquement, pas plus que Gwynne Shotwell, la présidente et la directrice des opérations. Mais l’entreprise d’astronautique a publié sur X une réaction reconnaissant la réalité de ce raté. Les causes profondes, à ce stade, restent à déterminer. « Le Starship, qui se préparait à effectuer son dixième essai en vol, a connu une anomalie majeure alors qu’il se trouvait sur un banc d’essai de Starbase [qui accueille le poste de Massey où a eu lieu l’explosion, NDLR]. Une zone de sécurité autour du site a été maintenue tout au long de l’opération et tout le personnel est sain et sauf », est-il écrit. « Notre équipe de Starbase travaille activement à la sécurisation du site d’essai et de ses environs immédiats, en collaboration avec les autorités locales », poursuit le groupe, assurant « qu’il n’y a aucun risque pour les résidents des communautés environnantes. […] Les opérations de sécurisation se poursuivent. » L’ampleur des dégâts à Massey reste à évaluer, mais c’est ici que la société procède d’ordinaire aux mises à feu statique de l’étage supérieur (c’est-à-dire l’allumage de la motorisation pour vérifier son fonctionnement, sans réel décollage), mais également aux tests cryogéniques du premier étage (Super Heavy) et de l’étage supérieur. En somme, on y réalise aussi la plupart des tests de conception pour les moteurs, les structures, les propulseurs et les réservoirs, dans le cadre du développement du Starship. À Starbase, le site de Massey constitue l’un des trois grands emplacements, avec le site de production (Starfactory) et le site de lancement, le long de la côte. Les deux autres lieux ne sont pas endommagés, compte tenu des distances importantes qui les séparent de Massey. Cependant, la destruction, même partielle, de ce centre de test devrait ralentir pendant des semaines, voire des mois, la conception de la fusée géante, le temps de tout remettre en état. L’affaire, en tout cas, va aussi interroger un peu plus la fiabilité du Starship « Block 2 ». Il s’avère que le modèle testé (« Ship 36 ») appartient à cette deuxième génération d’étage supérieur. Or, depuis sa mise en service en début d’année, celui-ci n’a que des problèmes : en trois tentatives, il s’est systématiquement désintégré dans l’atmosphère.