Description
Added on the 22/04/2025 17:39:42 - Copyright : Numerama
À l'occasion des 10 ans de l'Apple Watch, Apple donne des badges collector dans tous ses points de vente.
Le 24 avril 2015, Apple lançait l’Apple Watch, sept mois après sa présentation lors du keynote de l’iPhone 6. La montre connectée était grandement décriée à ses débuts, mais s’est imposée comme un des produits de référence de l’écosystème Apple. Dix ans plus tard, elle règne même sur le secteur de l’horlogerie. Il y a 10 ans, Apple s’aventurait sur une nouvelle catégorie de produits : les montres connectées. L’Apple Watch, première révolution de l’ère Tim Cook, était présentée comme un accessoire de luxe, à mi-chemin entre le fitness et la mode. Apple voyait en elle le compagnon ultime de l’iPhone, celui que l’on portait en permanence sur son poignet. L’Apple Watch première du nom a été commercialisée le 24 avril 2015 à un prix assez étonnant : entre 399 et… 18 000 euros. Dix ans plus tard, Apple fête les 10 ans de sa montre avec un pin’s collector que les passionnés peuvent récupérer en Apple Store. La marque a déjà commercialement fêté ce dixième anniversaire avec l’Apple Watch Series 10, qui a introduit un léger redesign en septembre 2024. La montre connectée s’impose plus que jamais comme un produit clé de son écosystème.
Commercialisée à partir de 449 euros en version aluminium, et à partir de 799 euros pour le modèle titane, l’Apple Watch Series 10 marque le troisième redesign de l’histoire des montres Apple. La plupart de ses nouveautés sont directement empruntées à l’Apple Watch Ultra 2, la montre haut de gamme d’Apple à 899 euros. L’Apple Watch a dix ans et Apple fête son anniversaire avec un nouveau design. Si le nouveau look de l’Apple Watch Series 10 n’est pas aussi disruptif que celui de l’iPhone X en 2017, il apporte un vent de renouveau à la plus célèbre des montres connectées. L’Apple Watch Series 10 ressemble à une Apple Watch, mais s’affine, introduit de nouveaux matériaux, sublime son écran et intègre des capacités inédites sur son segment tarifaire. Que vaut l’Apple Watch Series 10 au quotidien ? Voici notre avis complet après plusieurs jours de test (et quasiment dix ans avec une Apple Watch au poignet, précisons-le).
Avec son écran bord à bord plus grand que celui de la Watch Ultra 2, son boîtier plus fin désormais décliné en titane et quelques caractéristiques inédites (puce S10, double haut-parleur, recharge rapide…), la nouvelle Apple Watch Series 10 est, sur le papier, la meilleure montre d’Apple. Nous l’avons essayée. À en croire Apple, la nouvelle Apple Watch Series 10 est la meilleure montre de son histoire. La seule nouveauté horlogère de la keynote du 9 septembre, qui a étrangement laissé l’Apple Watch SE et l’Apple Watch Ultra de côté (à l’exception d’un nouveau coloris noir), est une Apple Watch affinée avec des matériaux plus premium. La marque californienne la présente comme sa montre avec le plus grand écran, le plus de puissance et plusieurs caractéristiques inédites. À Cupertino, Numerama a pu essayer les nouveaux iPhone 16 en avant-première. Nous avons aussi eu l’opportunité de découvrir les nouvelles Apple Watch Series 10 quelques minutes, en attendant de les tester plus longuement à notre retour en France. A-t-on vraiment la meilleure montre de l’histoire d’Apple ?
L’iPhone 17 Pro Max est-il l’élu ? Sur le papier, la proposition est alléchante. Apple semble enfin avoir compris qu’une clientèle « pro » existe et que « pro » ne veut pas seulement dire matériaux haut de gamme et prix élevés. Les iPhone 17 Pro misent sur des choses inattendues pour Apple, à savoir l’efficacité énergétique, le refroidissement de la puce, un nouveau gabarit plus épais pour une plus grosse batterie et des innovations attendues de longue date, en photo et ailleurs. Apple tient-il enfin son tueur de Samsung Galaxy S25 Ultra et de Google Pixel 10 Pro ? Un iPhone sans restriction matérielle ? C’est ce que nous avons voulu savoir dans notre test d’iPhone 17 Pro Max, que nous avons récupéré en avant-première une semaine avant sa sortie. Une fois n’est pas coutume, nous allons commencer notre test d’un nouvel iPhone par la chauffe et les performances. Il faut dire qu’avec l’iPhone 16 Pro et l’iPhone 15 Pro, Apple nous en avait fait voir de toutes les couleurs. Le passage au titane s’est avéré être un mauvais choix pour la gestion de la chauffe, après un appareil parfois trop brûlant pour être utilisé en pleine journée. Une des conséquences de cette chauffe excessive était une baisse de l’autonomie et de la luminosité de l’écran. Avec l’iPhone 17 Pro, Apple change tout : Adieu le titane, place à de l’aluminium qui s’étend désormais sur le dos de l’appareil, pour aider la chaleur à mieux se dissiper. Le téléphone est aussi plus épais, ce qui lui laisse plus de place pour « respirer ». La puce, qui était autrefois à droite du smartphone (quand on regarde le dos), est décalée au milieu, pour éviter que les bordures soient brûlantes. Le système est réparti horizontalement, alors qu’il était vertical dans le passé. Une couche de graphène recouvre le dos, pour absorber la chaleur et l’empêcher d’atteindre l’aluminium et le verre. Une chambre à vapeur liquide fait son apparition. Elle est par-dessus la puce et permet, lorsqu’elle chauffe trop, d’activer un système de refroidissement inédit dans un iPhone (mais relativement commun dans l’univers Android haut de gamme). Selon nos propres mesures avec une caméra thermique, Apple a réussi son coup. Nous avons comparé un iPhone 16 Pro Max et un iPhone 17 Pro Max et nos résultats sont saisissants. L’appareil en aluminium, même en veille, est plus froid que son prédécesseur en titane. Dès que les appareils sont sollicités (benchmarks, jeux vidéo, caméra en enregistrement…), la puce du 16 Pro Max s’emballe et fait chauffer tout le dos, parfois dans des proportions ahurissantes. Celle du 17 Pro Max commence à chauffer, refroidit, puis se stabilise. La chaleur ne s’étend jamais au bas de l’appareil, en tout cas dans cette configuration. Cela permet de le toucher sans problème : le 17 Pro Max est tiède, jamais chaud. Toujours selon nos mesures, l’iPhone Air pourrait connaître une surchauffe similaire à celle de l’iPhone 16 Pro, mais avec une concentration de la chaleur en haut du téléphone. L’immense problème de surchauffe des 15 Pro et 16 Pro semble derrière Apple, pour notre plus grand bonheur. Seul hic : quand l’iPhone 17 Pro charge, son dos devient vite brûlant, au point de faire ralentir le chargeur (le dos est vraiment très chaud, voire paragraphe sur la recharge). Un phénomène aussi observable lorsqu’il fait chaud dehors, qui laisse penser que l’iPhone 17 Pro Max pourrait être sujet à de la surchauffe l’été. Ce qu’Apple a corrigé est la chauffe de la puce, mais pas l’évacuation de la chaleur. Pour ça, il faudrait sûrement un ventilateur, ce qui semble difficilement envisageable sur un iPhone. Esthétiquement, l’iPhone 17 Pro est le plus gros changement chez Apple depuis l’iPhone 12 Pro. Le dos en verre intégral disparaît et est remplacé par un bloc d’aluminium « unibody » façon MacBook. Il n’y a donc plus de démarcation entre les bordures et le dos, l’iPhone est construit dans un moule unique. Au dos, il reste une découpe rectangulaire de verre pour la recharge sans-fil, qui offre à l’iPhone un aspect bicolore inédit depuis le modèle de 2007. Si le design est une notion subjective, nous avons de notre côté beaucoup aimé notre première semaine avec l’iPhone 17 Pro Max. L’aluminium renvoie une sensation de légèreté étrange, alors que l’appareil est plus lourd que son prédécesseur (233 grammes au lieu de 227). Les nouvelles formes plus arrondies de l’iPhone y sont sûrement pour beaucoup : Apple a considérablement amélioré son produit. La seule chose regrettable est que l’aluminium est assurément moins premium que le titane : on a l’impression d’être revenu en arrière. Mais, au vu des gains en performance, difficile de s’en plaindre. Quid des couleurs ? Nous avons reçu le 17 Pro Max en orange et le 17 Pro en bleu. Il est probable que l’orange soit la couleur star de 2025, puisqu’elle ne laisse personne indifférente (80 % des gens adorent, 20 % détestent). Il faut quelques heures pour s’y habituer, mais on tombe vite sous son charme.