Description
Added on the 02/03/2023 11:23:43 - Copyright : Numerama
Encore une preuve que la désinformation va plus vite que les faits. Sur les réseaux chinois d’abord, puis à l’international depuis le 27 juillet 2025, la vidéo virale a tout pour faire mouche. Il faut dire que la scène a de quoi impressionner : une berline BYD Han tourne en rond à toute allure sur le parking d’un aéroport, laissant les autres utilisateurs du parking particulièrement surpris, voire inquiets, de ce qui pourrait arriver au conducteur ou aux voitures autour. Très vite, certains ont annoncé qu’il s’agissait d’une défaillance du système de conduite autonome de BYD. La rumeur s’est ainsi répandue sur les réseaux, indiquant qu’une défaillance sur le freinage aurait rendu cette voiture incontrôlable. Pourtant, la réalité est bien plus terre-à-terre. Il suffit pourtant d’observer la vidéo pour se rendre compte que rien ne permet de conclure que le véhicule est utilisé en mode autonome. Rien dans les trajectoires, la vitesse et le comportement du véhicule ne ressemble à ce que sont en mesure de proposer les marques chinoises en la matière. Alors que les rumeurs disent que le véhicule a rencontré un problème de freinage, on voit les feux stop s’allumer dans certains virages. Les trajectoires sont aussi trop irrégulières : si vous connaissez les véhicules autonomes, vous aurez observé qu’ils ont tendance à répéter la même chose dans la même situation. Ici, au premier coup d’œil, il est assez clair que la conduite est humaine — il est néanmoins tellement plus simple d’accuser l’intelligence artificielle de faire n’importe quoi. À la fin de la vidéo, on voit que la police arrive sur les lieux, la suite de la scène est manquante. Il est néanmoins possible d’avoir des informations complémentaires via les médias chinois, comme iFeng, qui racontent que la voiture s’est arrêtée sans difficulté à l’arrivée de la police et des pompiers. Le média précise : « Après enquête, il a été constaté que le conducteur, Jiang (homme de 40 ans), était contrarié, incapable de joindre le passager qu’il attendait depuis un moment. » Le conducteur lui-même a reconnu auprès de la police avoir volontairement tourné à haute vitesse sur le parking, tout en maintenant une pression sur l’accélérateur. En clair, c’est un acte irresponsable — et non une prise de contrôle du véhicule par une intelligence artificielle malveillante. Une version confirmée par un communiqué des services de police. Des vérifications approfondies ont été lancées par BYD, qui a également communiqué ses résultats : les premières données du véhicule analysées confirment que le véhicule n’a présenté aucun défaut technique. Cette affaire n’est pas seulement un fait divers mal interprété par des internautes. Elle illustre aussi la facilité avec laquelle une vidéo sortie de son contexte peut nuire à une marque, en l’occurrence BYD. D’autres marques automobiles, comme Tesla, Xiaomi, Nio ont aussi expérimenté ce type d’allégations mensongères qui tentent de les décrédibiliser auprès du grand public. Beaucoup ont d’ailleurs lancé des plaintes et des enquêtes approfondies pour remonter ces filières professionnelles de désinformation. Dans un contexte de concurrence exacerbée sur les marchés internationaux, certains n’hésitent plus à manipuler les images pour semer le doute. Dans son communiqué, le service juridique de BYD appelle à la prudence face à la désinformation. La marque dénonce une rumeur malveillante, qui nuit non seulement à son image, mais aussi à celle de toute l’industrie chinoise des véhicules électrifiés. Elle invite les internautes qui ont propagé la fausse rumeur à retirer leur publication, sous peine d’éventuelles poursuites. La diffamation est prise très au sérieux en Chine. Non, les voitures chinoises ne prennent pas le contrôle toutes seules en devenant rapidement incontrôlables. Non, cette vidéo n’est pas un bug de conduite autonome. Comme bien souvent, le maillon faible de l’histoire est installé sur le siège conducteur.
D’où vient cette histoire de faire un vœu après avoir vu une étoile filante ? En ce moment, ce sont les Perséides : ce bel essaim d’étoiles filantes est visible en août. Ce spectacle est très apprécié des spécialistes comme des amateurs d’astronomie. Si vous n’avez jamais observé d’étoiles filantes, c’est l’occasion idéale pour commencer. Pour voir les Perséides lors de leur pic d’activité, l’observation peut avoir lieu le 12 août, dans la soirée. « C’est un bel essaim. À cette époque de l’année, les vacances sont une bonne occasion de l’observer », nous explique Florent Deleflie, astronome à l’Observatoire de Paris. Pour voir ces étoiles filantes, il faut privilégier un lieu le moins éclairé possible. Par contre, ce n’est pas un problème si l’horizon n’est pas bien dégagé : « la constellation de Persée, dont semblent émaner les Perséides, est élevée dans le ciel. Même en montagne, on peut les voir », poursuit le spécialiste. Pour trouver le radiant, cet endroit d’où semblent partir toutes les étoiles filantes, il faut d’abord situer la constellation de Persée. « En début de nuit, regardez en bas du W formé par la constellation de Cassiopée. Le radiant se trouve dans le prolongement d’une ligne imaginaire entre le W de Cassiopée et la direction du nord », indique Florent Deleflie. Vers 2h du matin, le radiant se sera déplacé en dessous du W formé par Cassiopée.
Voici le Robot Transformers de la marque Robosen. Sa particularité ? Il peut se transformer tout seul, sans aucune manipulation de notre part. Il peut aussi faire d’autres mouvements. Comme… des pompes ! La précision et la coordination des mouvements sont hallucinantes.
Bon, il ne sait pas encore trier les couleurs ni mettre la machine en marche mais c'est déjà un bon début
Il ou elle ne saura probablement jamais que c’est son mot de passe qui a ouvert la porte aux cybercriminels. La direction de KNP a fait ce choix : préserver l’employé concerné du poids psychologique d’une telle responsabilité. Dans un documentaire diffusé sur la BBC le 21 juillet 2025, Paul Abbott, directeur de KNP raconte cette histoire incroyable : un seul mot de passe, malheureusement trop faible, a suffi pour faire tomber cette entreprise vieille de plus d’un siècle et demi. L’identité de l’employé dont le mot de passe a été compromis n’a jamais été révélée, ni en interne, ni publiquement. « Vous voudriez savoir si c’était vous ? » interroge l’ex-patron. Depuis sa fondation en 1865, KNP Logistics, s’était imposée, à travers sa filiale Knights of Old, comme un acteur majeur du transport en Grande-Bretagne. Véritable pilier économique du Northamptonshire, au cœur de l’Angleterre, cette entreprise exploitait un parc de plus de 500 camions, reliant villes et régions à travers tout le pays. Une succes-story made in UK qui a vu son destin basculer brutalement en 2023, lorsqu’une attaque par ransomware paralyse son infrastructure informatique. En quelques mois, la société doit déposer le bilan, laissant 700 employés sans travail. « Si vous lisez ceci, cela signifie que l’infrastructure interne de votre entreprise est totalement ou partiellement morte… Gardons nos larmes et notre ressentiment pour nous et essayons d’engager un dialogue constructif. » Voici la note des hackers laissée à la direction de KNP. Appartenant au groupe cybercriminal Akira, les corbeaux virtuels paralysent l’ensemble des opérations de l’entreprise. Un ransomware s’empare des ordinateurs, chiffre les fichiers et paralyse jusqu’au moindre service logistique. L’activité est stoppée net et ne reprendra que si la direction met la main au portefeuille. KNP, n’a ni les moyens ni la certitude que payer ouvrirait réellement la voie au retour à la normale. Aucune somme précise n’est réclamée par les cybercriminels, mais d’après un cabinet spécialisé cité par la BBC, le montant aurait pu atteindre cinq millions de livres sterling. L’entreprise tente de se défendre et de restaurer ses systèmes, en vain. Le chrono tourne et la situation empire. KNP ne peut plus servir ses clients, ses partenaires perdent confiance et la trésorerie s’effondre. Le 25 septembre 2023, après trois mois de paralysie et de tentatives de sauvetage, la société doit se résoudre à déposer le bilan. KNP n’est pas un cas isolé. Selon les chiffres du National Cyber Security Centre (NCSC), des milliers d’entreprises britanniques sont ciblées chaque année par ce type d’attaque et il n’a jamais été aussi facile de lancer une attaque. Certains ransomwares sont accessibles à la location et les premières failles sont presque toujours humaines. Comment enrayer le phénomène ? Peut-être en rendant le business du ransomware moins lucratif. Dernièrement, le gouvernement britannique réfléchit à interdire le paiement des rançons et à rendre la déclaration d’attaque obligatoire dans le but de casser le modèle économique des cybercriminels.
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