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Added on the 31/03/2023 17:31:40 - Copyright : Numerama
Le 14 mars 2025, une éclipse totale de Lune aura lieu. Pendant quelques instants, notre satellite va se parer d'une teinte rougeâtre. Mais pourquoi ? Lors d'une éclipse totale, la Terre s’aligne entre la Lune et le Soleil, projetant son ombre sur la Lune. Pourtant, celle-ci continue de recevoir de la lumière, qui traverse l’atmosphère terrestre. Or, notre atmosphère filtre certaines couleurs de la lumière solaire, du violet au vert. Seul le rouge passe encore, donnant à la Lune cette teinte cuivrée si particulière. L’intensité de cette couleur varie selon les conditions atmosphériques. Mais cette fois, en France métropolitaine, on ne pourra pas en profiter : la Lune se couchera avant la phase de totalité.pas
Il est très tentant de prendre une douche froide, voire glacée, lorsqu’il fait très chaud. Pourtant, ce n’est pas la température idéale pour se doucher en période de canicule, si l’on espère se rafraichir durablement. Face au réchauffement planétaire, l’humanité doit s’adapter, notamment contre les fortes chaleurs. En l’occurrence, le mois de juin 2024 nous livre une canicule de quelques jours. Plusieurs conseils concrets peuvent aider à mieux supporter ce genre d’épisodes de forte chaleur : aérer au bon moment, bien choisir ses aliments ou utiliser la climatisation sans abus. Il est également tentant de prendre des douches froides, surtout en plein milieu de la nuit lorsque la chaleur vous empêche de dormir. Mais, est-ce vraiment une si bonne idée ? Quelle devrait être la température idéale d’une douche, pour rafraichir correctement l’organisme quand il fait trop chaud ? La douche froide ne rafraichit pas : elle donne encore plus chaud On s’en doute, une douche glacée n’est pas recommandée, même si elle procure un soulagement immédiat. Trois spécialistes de la physiologie et de l’anatomie humaine expliquent pourquoi dans un article The Conversation : « Notre corps réagit davantage aux changements de température de la peau qu’à ceux de la température centrale. Alors, si nous refroidissons une partie du corps (par exemple avec une éponge froide ou une douche froide), le flux sanguin cutané diminue et la température de la peau baisse. »
Sur une bonne partie de la France, un voile jaunâtre voire parfois rouge a recouvert le ciel, le 29 août 2023 au soir. En cause, les incendies du Canada. Comme la nuit était généralement tombée à l’arrivée du voile, l’effet était surtout visible sur la Lune devenue rousse, orange ou rouge. C’est le ciel lui-même, qui s’est effectivement teinté sur ce spectre orange-rouge. La raison nous vient directement du Canada. Au nord de l’Amérique, actuellement, d’intenses incendies font rage. Cela fait plusieurs mois que ces feux de forêts sont difficilement contrôlables, à tel point qu’on compte déjà 15 hectares partis dans les flammes. Parfois, selon les vents, les fumées peuvent traverser l’Atlantique. Ce fut de nouveau le cas hier soir. Les fumées, qui ont pris la forme d’un nuage teinté par les particules des incendies, ont d’abord survolé la Bretagne dans l’après-midi, avec un « voile jaunâtre » visible dans le ciel. Puis les fumées ont poursuivi leur route sur une bonne partie de la France, dans la fin de journée. Mais, du fait de la fin de journée, ce « voile » n’a pas forcément été aperçu avant la tombée de la nuit. Raison pour laquelle beaucoup ont simplement vu la Lune prendre une teinte inhabituelle, qui n’était que le résultat de ce voile.
Est-ce que tu sais pourquoi il faut faire un voeu quand on voit une étoile filante ? Cette jolie coutume remonterait à l'Antiquité. On pensait alors que les étoiles filantes étaient des étoiles qui mouraient en se décrochant du ciel. Le phénomène était associé à la mort d'un humain comme si son âme montait vers le ciel en même temps. Le défunt pouvait alors emporter le voeu que l'on faisait pour lui, pour l'exaucer.
Des chercheurs de l’Institut néerlandais de neurosciences et de l’Université de Lausanne ont découvert que le cerveau avait un pattern assez spécifique pour se sortir du sommeil. Ils l’ont décrit dans une étude publiée le 16 juillet 2025 dans la revue Current Biology. Ce nouveau modèle pourrait permettre d’aider et d’améliorer la recherche concernant les troubles du sommeil. Pour étudier ce phénomène, les chercheurs ont posé 256 électrodes sur la tête d’une vingtaine de participants et ont analysé, au total, l’activité électrique cérébrale dans plus de 1 000 passages du sommeil au réveil. Les résultats révèlent un pattern, un schéma qui se reproduit à chaque nouvel éveil. Ce schéma diffère en fonction du type de sommeil (profond ou paradoxal) dans lequel nous nous trouvons. Une caractéristique demeure constante cependant, la vague de sommeil part de l’avant du cerveau (des zones centrales et frontales) et se propage vers l’arrière. Aurélie Stephan, première autrice de l’article, détaille les résultats dans un communiqué de presse : « Cette progression reflète probablement la façon dont les signaux des centres d’excitation sous-corticaux (plus profonds dans le cerveau) atteignent le cortex, avec des chemins plus courts vers les zones frontales et des chemins plus longs vers les régions plus en arrière. » Le sommeil est constitué de différentes phases. Entre autres, celle du sommeil paradoxal (appelé REM et associé aux rêves) et celle du sommeil profond, désigné comme le sommeil non paradoxal (ou non-REM), dans l’étude. Les chercheurs ont distingué deux patterns différents en fonction du type de sommeil dont les participants s’éveillaient. Dans le cas du sommeil non paradoxal, le réveil commençait par des ondes électriques lentes progressives qui, ensuite, se poursuivaient par des ondes électriques rapides. « Dans le sommeil non paradoxal, les neurones qui relient les centres d’excitation au cortex alternent entre les états d’activité et de silence – une dynamique connue sous le nom de ‘bistabilité’. En raison de cette bistabilité, tout stimulus excitant déclenche d’abord une onde lente, avant de passer à une activité plus rapide », détaille Aurélie Stephan. Et pour ne rien simplifier, il existe différents types d’ondes lentes durant le sommeil non paradoxal. Certaines d’entre elles sont destinées à être des signaux d’éveil et donc, d’excitation, tandis que d’autres contribuent à nous maintenir endormis. Ces ondes-là peuvent être présentes avant ou après le réveil, et ce sont elles expliquent pourquoi nous pouvons être somnolents en début de journée. L’autrice poursuit : « En revanche, le sommeil paradoxal n’a pas ce modèle bistable, de sorte que le cortex réagit immédiatement à l’activité rapide, semblable à un réveil. » Dans la phase de sommeil REM, le cerveau émet donc directement des ondes électriques rapides, sans passer par le stade des ondes lentes. Le cerveau se réveille alors plus rapidement, mais laisse la personne avec une sensation de somnolence. « Cette étude offre une nouvelle perspective sur le parcours du cerveau du sommeil à l’éveil, offrant une fenêtre sur l’une des transitions les plus fondamentales de la conscience humaine », conclut la chercheuse. Elle espère que ses recherches permettront des avancées pour les personnes atteintes de troubles du sommeil.