Description
Added on the 16/10/2024 16:38:00 - Copyright : Numerama
Dévoilé au Salon de l’Aéronautique et de l’Espace au Bourget, l’Aarok est un drone de combat entièrement fabriqué en France. Ce nouveau modèle a de quoi rivaliser avec les concurrents américains, comme le Reaper.
Le Veloce 330 a passé les premiers tests de l'armée française. Ce drone de combat rapide – 400km/h de pointe – et discret est développé pour frapper des cibles lourdes, telles que des chars et autres blindés. Ces modèles de drones "kamikazes" sont devenus une crainte et un élément quasi obligatoire dans les arsenaux de chaque armée depuis qu'ils ont prouvé leur efficacité dans la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Concrètement ces engins volent au dessus d’une zone et viennent se crasher en explosant dès qu’ils ont repéré leur cible.
Gemini 2.5 Flash 2.5, nom de code Nano-banana, a pris tout le monde par surprise : il est capable d'éditer des bouts de vos photos en gardant une cohérence complète et de préserver les éléments que vous ne souhaitez pas modifier. Comment utiliser et maîtriser cet outil qui explose la concurrence côté génération d'image par IA ? On vous explique tout avec ces exemples.
Comment utilise-t-on l’IA générative dans la cyberguerre ? Amine, journaliste cyberguerre chez Numerama nous explique ce qu’est l’ « IA Slop » et comment il est utilisé pour mener une cyberguerre psychologique au micro du talkshow politique Backseat !
On entre dans la troisième année de la guerre en Ukraine, et s’il y a bien un drone de moyenne envergure qui a marqué ce conflit, c’est le Shahed-136. Et sa version russe, le Geran-2, puisque la Russie a tout simplement racheté la technologie iranienne pour en produire elle-même. C’est un drone assez imposant, 2,5 mètres d’envergure, chargé avec 40 à 50 kilos d’explosifs, conçu pour une seule mission : s’écraser sur sa cible. On l’a surtout vu au-dessus des villes ukrainiennes, car il est principalement utilisé pour des missions de démoralisation : c'est-à-dire, frapper la population civile et les infrastructures énergétiques, notamment en hiver, pour priver une ville d’électricité ou de chauffage. Un Shahed, en soi, ce n’est pas un drone discret. Il est relativement bruyant, il vole lentement, et il est souvent détecté avant d’atteindre sa cible. Le problème, c’est que la Russie ne les envoie jamais seuls. Généralement, c’est par vagues, des dizaines en une nuit, dispersés sur différents points d’une ville, en saturant la défense anti-aérienne et toucher des points sensibles, comme récemment, la centrale de Tchernobyl. De son côté, l’Ukraine a repris ces tactiques à sa manière, en développant ses propres drones longue portée. Certains peuvent aller très loin, jusqu’à 1000 km à l’intérieur du territoire russe. Parfois, ce sont des modèles assez sophistiqués, comme le Beaver – littéralement "le Castor" – un drone qui a déjà visé des bâtiments du renseignement russe. Mais l’Ukraine utilise aussi des modèles bien plus rudimentaires, qui ressemblent à de simples avions de tourisme autonomes. Sauf que malgré leur apparence basique, ces drones ont réussi à frapper des raffineries de pétrole situées à plusieurs centaines de kilomètres de la frontière.