Description
Added on the 12/07/2019 11:00:00 - Copyright : La Voix du Nord
C’est une preuve supplémentaire de la capacité ukrainienne à porter des coups notables à la Russie en mer Noire, malgré sa supériorité maritime. Dans la nuit du 9 au 10 septembre 2025, les forces spéciales du service de renseignement militaire de l’Ukraine (GUR) sont parvenues à frapper un navire russe avec un drone aérien. Point notable de l’attaque : elle s’est déroulée à proximité du territoire russe, dans la baie face au port de Novorossiisk, où Moscou a replié une partie de sa flotte, afin de l’éloigner des côtes ukrainiennes, et donc des frappes de missiles ou de drones. C’est cependant une installation toujours à portée de Kiev : des attaques y ont été menées par le passé. Selon le compte-rendu de Kiev, ce bateau « effectuait des reconnaissances radioélectriques et patrouillait » aux abords de Novorossiisk. Le navire est de la classe Spassatel Karev (MPSV07), dont la mise en service remonte à 2015 — c’est aujourd’hui le dernier-né de sa classe. Trois autres navires de cette catégorie existent, lancés en 2012 et 2013. Le Spassatel Demidov — c’est son nom — est « équipé de machines permettant d’explorer les fonds marins et les objets endommagés gisant à des profondeurs pouvant atteindre 1 000 mètres » et « peut effectuer des opérations de plongée sous-marine jusqu’à une profondeur de 300 mètres », selon Ship Technology. C’est un navire polyvalent, relève l’armée ukrainienne, ce que confirme Ship Technology : armé par une vingtaine de marins, il sert au dépannage et au sauvetage, et dispose de capacités de brise-glace. Il n’est en revanche pas destiné au combat directement — on ne trouve ainsi aucune arme spécifique sur le bateau. Il contribue toutefois à la logistique russe. L’attaque a donné lieu à une vidéo dans laquelle on voit le drone foncer vers le navire, avec une caméra en vue subjective en vision nocturne. Il heurte le haut du Spassatel Demidov, un peu au-dessus de la passerelle. La vidéo se coupe à l’impact, ce qui n’empêche pas de constater les dégâts. Kiev reconnaît que ce vaisseau de classe MPSV07 n’a pas coulé — il aurait plutôt fallu viser la coque à hauteur de la surface de la mer, ou en-dessous, pour provoquer une voie d’eau. Cependant, Kiev estime que cela imposera à la Russie des « réparations coûteuses ». Par ailleurs, cela sort du jeu ce bateau, car « hors service ». La frappe a heurté une zone où l’on trouve des équipements de navigation, de renseignement électromagnétique et de communication. Cela illustre de nouveau les effets que peuvent produire des équipements offensifs à bas coût comme un drone face à des cibles de valeur : le navire ciblé a un coût estimé à 60 millions de dollars. Si l’Ukraine met régulièrement en scène ses succès en matière de bataille navale en mer Noire — comme, fin août, son opération réussie contre une corvette de classe Bouïan (Projet 21631), également endommagé après une frappe de drone aérien, en mer d’Azov –, elle enregistre aussi parfois des revers en mer. Ainsi, toujours à la fin du mois d’août, il a été noté qu’un drone de surface russe est parvenu à couler le navire collecteur de renseignement ukrainien Simferopol, alors qu’il se trouvait à l’embouchure du Danube, pas loin de la Roumanie. Signe que, malgré les réussites ukrainiennes, Kiev demeure aussi exposée en mer Noire, y compris près de son territoire.
Et si votre prochain smartphone était fabriqué avec des crevettes. Aujourd'hui, pour fabriquer certains composants de nos smartphones et ordinateurs, on utilise des résines issues du pétrole polluantes et parfois toxiques. Mais il existe une alternative : le chitosane, que l'on extrait des carapaces de crevettes qui finissent d'habitude à la poubelle. Cette résine naturelle, biodégradable et renouvelable pourrait réduire de moitié l'empreinte carbone de la fabrication des puces tout en restant presque aussi efficace. Si les tests réussissent, nos technologies du futur pourraient contenir un petit bout de crustacés. Cette vidéo a été réalisée à partir de l’article « Des déchets de crevette pour une électronique plus écoresponsable ? » disponible sur le site theconversation.com.
On critique souvent le retard technologique de l'Europe. Pourtant, toutes les grandes entreprises mondiales de la tech dépendent de deux sociétés européennes méconnues : ASML et Zeiss. Sans elles, plus de puces, plus de smartphones, plus d’IA. Explications en vidéo. Et si l’avenir de la tech mondiale ne se jouait pas en Californie… mais en Europe ? Au centre de cette course technologique se trouve un composant essentiel : le semi-conducteur. Ces puces, véritables cerveaux de nos appareils, alimentent smartphones, voitures, avions, consoles et intelligence artificielle. Le géant Taïwanais TSMC en est le principal fabricant. Mais dans l’ombre, il dépend d’un fournisseur encore plus stratégique… et européen. ASML, basée aux Pays-Bas, est aujourd'hui la seule société au monde à maîtriser la lithographie à extrême ultraviolet (EUV), une technologie indispensable pour produire les puces les plus avancées. Ses machines, vendues plus de 300 millions de dollars pièce, sont utilisées par tous les géants du secteur : Apple, Nvidia, Samsung, Intel... Sommaire 0:00 - 0:48 : Introduction 0:48 - 1:15 : Pourquoi les semi-conducteurs sont si importants 1:15 - 1:53 : La domination de TSMC 1:53 - 3:08 : Derrière TSMC, ASML 3:08 - 3:43 : Derrière ASML, Zeiss 3:43 - 4:18 : Un monopole concurrencé par la Chine 4:18 - 4:45 : L'Europe au centre de la tech L'article par ici ► https://numerama.com --- Abonnez-vous à notre chaîne ► https://youtube.com/c/numerama Retrouvez toutes nos playlists ► https://www.youtube.com/c/numerama/playlists --- Rejoignez-nous : Notre site ► http://www.numerama.com/ Twitter ► https://twitter.com/numerama Instagram ► https://www.instagram.com/numerama TikTok ► https://www.tiktok.com/@numerama Facebook ► https://www.facebook.com/Numerama/ ️ Twitch ► https://www.twitch.tv/numerama
Mauvaise nouvelle pour Nespresso et les autres fabricants de machines à café : Xiaomi, déjà connu pour ses smartphones et trottinettes, se lance dans le café avec une machine à expresso au design soigné. Son fonctionnement est simple : on insère le café, on tourne, et un écran tactile en acier inoxydable permet de lancer l’extraction d’un simple geste. Seul problème : la machine exposée ne semble pas encore fonctionnelle, laissant planer un doute sur son lancement imminent. Mais une chose est sûre : Xiaomi veut conquérir l’électroménager avec, en plus du café, des mixeurs, airfryers, cuiseurs à riz et bien d’autres appareils.