Description
Added on the 03/07/2018 10:42:33 - Copyright : Vosges Matin
Une centaine de manifestants dénoncent ce matin devant le Conseil départemental le projet qui permettrait d'alimenter les habitants de Vittel grâce à un pipe-line.
Le Collectif Eau 88 réagit à l’abandon du projet par l’État et l’Agence de l’eau.
Une projection de courts-métrages photographiques présentera douze créations vendredi 12, à 20 h, à la salle des conférences de la mairie de Vesoul. Douze créations seront en compétition.
Des tresses parfaitement symétriques, des yeux qui ne clignent jamais, une garde-robe démunie de toute couleur et un sarcasme à toute épreuve : pas de doute, Mercredi Addams est bien de retour. L’héroïne de la série Netflix est ainsi au cœur de nouvelles intrigues macabres dans la saison 2, disponible depuis le 6 août 2025. Des épisodes plus gothiques que jamais, qui ont en partie été dirigés par le maître du genre : Tim Burton, bien sûr. On reconnaît d’ailleurs sa patte graphique dans une séquence bien particulière, tout en stop-motion et en noir et blanc, qui a demandé un travail colossal aux équipes de production. L’épisode 1 de la saison 2 de Mercredi met ainsi en scène l’histoire du tronc en forme de crâne et de son illustre occupant souterrain : un jeune garçon au cœur défaillant qui décide de se sauver en créant lui-même une invention spéciale. Une séquence entièrement tournée en stop-motion, qui fait évidemment référence aux précédentes œuvres de Tim Burton, parmi lesquelles Vincent, Les Noces Funèbres et Frankenweenie. Pour les créateurs de la série, Alfred Gough et Miles Millar, il s’agit aussi d’une « façon très ludique de raconter notre histoire, tout en donnant une touche complètement unique à notre univers », comme ils le racontent dans le making-of partagé par Netflix, le 11 août 2025. Tim Burton, lui, a toujours « adoré cette technique, ce toucher visuel si particulier » et souhaitait « reprendre les codes du conte », comme s’il nous racontait une vieille légende, grâce au côté « mystérieux et inquiétant » du stop-motion. Un pari réussi pour cette scène de seulement 90 secondes, qui fourmille de détails effrayants et qui a demandé 8 mois de travail méticuleux, à la main, pour lui donner vie. « Concrètement, l’animateur prend une photo d’une pose, puis ajuste légèrement la position, reprend une photo, et ainsi de suite. », détaille Chris Tichborne, l’animateur qui a supervisé toute la séquence en stop-motion. « Ensuite, on assemble toutes ces images pour créer le film. » Une quinzaine de marionnettes a ainsi été mobilisée sur le tournage, élaborées avec des costumes spécifiques pour évoluer dans une dizaine de décors différents, majoritairement créés grâce à du matériel de récupération. Tout était prévu pour les entretenir sur place, puisqu’un hôpital dédié aux marionnettes a même été mis en place pour l’occasion. Tim Burton, de son côté, a réalisé de nombreux croquis préparatoires, ainsi que des sculptures de base, dont la tête du jeune garçon au cœur de l’histoire. Cela ressemblait alors à un morceau de bois taillé, dans lequel des brindilles de métal avaient été plantées, une à une. Même l’explosion de la tour de l’horloge était bien réelle, comme l’explique Chris Tichborne : « Tout ce qu’on a filmé existe dans la vraie vie. Toutes les flammes ont été faites en savon glycériné, avec une lumière placée derrière, car c’est ce qui donne le meilleur rendu de flammes. » C’est ce que l’on appelle une masterclass.
Elon Musk fait deux saluts Nazi à l’investiture de Donald Trump. On vous explique. Durant la fête organisée après la cérémonie d’investiture du nouveau président américain, Elon Musk est apparu sur scène et a tenu un petit discours. À cette occasion, le futur responsable du département de l’efficacité gouvernementale a fait… ce geste. Deux fois. Pour beaucoup d’Américains, c’est un choc, mais pas une surprise. Ce n’est pas la première fois qu’Elon Musk est impliqué dans des incidents antisémites, comme l’indique Masha Pearl, directrice exécutive de «Blue Card», une fondation qui soutient les survivants de l’Holocauste, dans le New York Times. Bien que des organisations et internautes estiment qu’Elon Musk a fait un « geste maladroit » et qu’il voulait juste mimer « mon coeur va vers vous », plusieurs spécialistes du nazisme ne bégaient pas : c’était clairement un salut fasciste. Le 9 janvier dernier, Elon Musk avait déjà commenté le nazisme, en collaboration avec la coprésidente du parti Alternative pour l’Allemagne, un parti politique d’extrême droite. Ils avaient entre autres présenté Hitler comme un « communiste ». Il a aussi plusieurs fois exprimé sur sa plateforme que selon lui, seul le parti Alternative pour l’Allemagne peut sauver l’Allemagne. Elon Musk a réagit sur X : il estime que c’est un encore coup tordu de la part de ses détracteurs, et qu’il faut changer d’attaque car celle-ci a été trop utilisée.