Description
Added on the 13/11/2018 18:41:12 - Copyright : Le Républicain Lorrain
Au deuxième jour du procès de Michel Fourniret, accusé d’avoir assassiné Farida Hammiche pour s’emparer du trésor du "gang des Postiches", Me Didier Sedan exprime ses regrets. L'avocat de Jean-Pierre Hellegouarch, mari de Farida Hammiche, explique en effet que son client n'a pas pu entamer un dialogue avec l'accusé. "Cela n'a pas été autorisé"
Le procès de Michel Fourniret et de Monique Olivier pour l'assassinat de Farida Hammiche en 1988 s'est ouvert aujourd'hui à Versailles. Le tueur en série a vieilli, entend mal mais se rebiffe aussi très vite, quand Me Seban, l'avocat du mari de la victime, l'a titillé en fin de matinée. Monique Olivier, elle aussi, a pris de l'âge mais se dit prête à collaborer quand la cour se penchera sur les faits, comme le rappelle son avocat Me Delgenes. Reportage : Alain MORVAN
La représentation par IA d’un homme tué par balles a été autorisée à s’exprimer à l’audience de son tueur. Une première aux États-Unis. C’est une première aux États-Unis qui risque de faire des émules. Christopher Pelkey a été tué par Gabriel Paul Horcasitas en 2021 après une altercation sur la route, crime qui porte outre-Atlantique le nom de « road rage ». Et pourtant, Pelkey est apparu le jour de l’audience de son assassin pour lui adresser un message en vidéo, comme le rapporte la presse locale. La génération par IA basée sur les traits et la voix de l’homme décédé a été autorisée à s’exprimer dans un tribunal. « À Gabriel Horcasitas, l’homme qui m’a tiré dessus – c’est dommage que nous nous soyons rencontrés ce jour-là dans ces circonstances. Dans une autre vie, nous aurions probablement pu être amis », lance l’avatar de Pelkey à son tueur en pleine audience, avant d’embrayer sur le fait qu’il croit profondément au pardon. Une intervention qui a touché le juge Todd Lang, qui a déclamé après avoir vu la vidéo : « J’adore cette IA. Merci. J’ai trouvé que c’était authentique, que le pardon accordé à monsieur Horcasitas reflète parfaitement le personnage de Pelkey dont j’ai entendu parler aujourd’hui ». Derrière ce projet, on trouve la sœur de Pelkey, qui souhaitait apporter une autre dimension au procès du meurtrier de son frère, afin d’apporter une pierre au processus de guérison. « En avoir fait une œuvre de guérison pour quiconque l’a vue n’était qu’un résultat bénéfique », a-t-elle déclaré, estimant que l’intervention de son défunt frère et les mots choisis pour le faire parler, ont participé à apaiser la famille endeuillée. Techniquement, la génération vidéo et voix est très accessible en 2025, avec des services proposant la création d’avatars numériques à partir d’images et d’extraits vocaux. Reste que faire intervenir un mort à un procès n’est pas anodin. Ann A. Scott Timmer, responsable de la Cour Suprême de l’Arizona, a estimé que l’IA avait un grand potentiel pour aider celles et ceux qui n’ont pas de connaissance dans le système juridique américain, notamment à mieux se défendre. Mais, a-t-elle ajouté, « l’IA peut aussi entraver, voire bouleverser la justice si elle est utilisée de façon inappropriée. Une approche mesurée est préférable. Dans cette optique, le tribunal a formé un comité sur l’IA pour examiner l’utilisation de l’IA et formuler des recommandations sur la meilleure façon de l’utiliser. Au fond, ceux qui utilisent l’IA — y compris les tribunaux — sont responsables de son exactitude ». On imagine bien les dangers auxquels Timmer fait référence : une telle intervention d’un défunt, bien menée, pourrait tout à la fois toucher plus profondément le juge et les jurés. Mais elle pourrait aussi altérer la réalité de ce qui s’est vraiment passé : en plus des preuves et des témoignages, on a eu dans ce tribunal de l’Arizona, une génération d’image déclamant un texte que la victime n’a jamais écrit — un deepfake, en somme. Sa sœur, avec toute sa bonne volonté, n’a fait que lui prêter des propos qui n’auraient, peut-être, pas été ceux de Pelkey. Une nuance qui permet de comprendre pourquoi la Cour Suprême de l’Arizona est sur ses gardes.
Abonnez-vous http://bit.ly/inahistoire JT FR3 Rhône Alpes | France 3 | 04/07/1987 Retour sur les temps forts et le verdict du procès de Klaus Barbie, accusé de crime contre l'humanité pendant la seconde guerre mondiale. Des rescapés de la Shoah venus témoigner au procès expriment leur sentiment face au
Ecuador's police arrest a gang leader accused in a failed plot to assassinate Ecuador's attorney general, three months after escaping from prison, according to officials. Fabricio Colon Pico, a leader of the Los Lobos gang, was one of the country's most wanted men. IMAGES