Description
Added on the 03/09/2024 11:54:48 - Copyright : Numerama
C’est une preuve supplémentaire de la capacité ukrainienne à porter des coups notables à la Russie en mer Noire, malgré sa supériorité maritime. Dans la nuit du 9 au 10 septembre 2025, les forces spéciales du service de renseignement militaire de l’Ukraine (GUR) sont parvenues à frapper un navire russe avec un drone aérien. Point notable de l’attaque : elle s’est déroulée à proximité du territoire russe, dans la baie face au port de Novorossiisk, où Moscou a replié une partie de sa flotte, afin de l’éloigner des côtes ukrainiennes, et donc des frappes de missiles ou de drones. C’est cependant une installation toujours à portée de Kiev : des attaques y ont été menées par le passé. Selon le compte-rendu de Kiev, ce bateau « effectuait des reconnaissances radioélectriques et patrouillait » aux abords de Novorossiisk. Le navire est de la classe Spassatel Karev (MPSV07), dont la mise en service remonte à 2015 — c’est aujourd’hui le dernier-né de sa classe. Trois autres navires de cette catégorie existent, lancés en 2012 et 2013. Le Spassatel Demidov — c’est son nom — est « équipé de machines permettant d’explorer les fonds marins et les objets endommagés gisant à des profondeurs pouvant atteindre 1 000 mètres » et « peut effectuer des opérations de plongée sous-marine jusqu’à une profondeur de 300 mètres », selon Ship Technology. C’est un navire polyvalent, relève l’armée ukrainienne, ce que confirme Ship Technology : armé par une vingtaine de marins, il sert au dépannage et au sauvetage, et dispose de capacités de brise-glace. Il n’est en revanche pas destiné au combat directement — on ne trouve ainsi aucune arme spécifique sur le bateau. Il contribue toutefois à la logistique russe. L’attaque a donné lieu à une vidéo dans laquelle on voit le drone foncer vers le navire, avec une caméra en vue subjective en vision nocturne. Il heurte le haut du Spassatel Demidov, un peu au-dessus de la passerelle. La vidéo se coupe à l’impact, ce qui n’empêche pas de constater les dégâts. Kiev reconnaît que ce vaisseau de classe MPSV07 n’a pas coulé — il aurait plutôt fallu viser la coque à hauteur de la surface de la mer, ou en-dessous, pour provoquer une voie d’eau. Cependant, Kiev estime que cela imposera à la Russie des « réparations coûteuses ». Par ailleurs, cela sort du jeu ce bateau, car « hors service ». La frappe a heurté une zone où l’on trouve des équipements de navigation, de renseignement électromagnétique et de communication. Cela illustre de nouveau les effets que peuvent produire des équipements offensifs à bas coût comme un drone face à des cibles de valeur : le navire ciblé a un coût estimé à 60 millions de dollars. Si l’Ukraine met régulièrement en scène ses succès en matière de bataille navale en mer Noire — comme, fin août, son opération réussie contre une corvette de classe Bouïan (Projet 21631), également endommagé après une frappe de drone aérien, en mer d’Azov –, elle enregistre aussi parfois des revers en mer. Ainsi, toujours à la fin du mois d’août, il a été noté qu’un drone de surface russe est parvenu à couler le navire collecteur de renseignement ukrainien Simferopol, alors qu’il se trouvait à l’embouchure du Danube, pas loin de la Roumanie. Signe que, malgré les réussites ukrainiennes, Kiev demeure aussi exposée en mer Noire, y compris près de son territoire.
Numerama a eu le privilège de pénétrer les coulisses du spectacle du 14 juillet à la Tour Eiffel. L'entreprise Groupe F installé 1100 drones pour le show, et nous avons assisté aux tests, deux jours avant la vraie représentation. Batteries, WiFi, GPS, modules pyrotechniques : ces drones sont de petits bijoux de technologie.
Une vidéo dévoile pour la première fois une attaque de drone contre un hélicoptère de combat russe depuis le début de la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Un autre hélicoptère russe aurait été également abattu une semaine auparavant. En l’espace de deux semaines, deux hélicoptères de combat russes auraient été abattus par des mini drones. Une vidéo a été publiée le 6 août sur plusieurs chaînes Telegram, puis partagée par des blogueurs spécialisés dans l’actualité militaire. L’une d’elles, Voevoda Veshchaet, d’origine russe, indique que l’hélicoptère est fortement endommagé, mais que l’équipage aurait survécu. Ces images sont inédites. C’est la première fois qu’une vidéo montre une attaque de drone contre un hélicoptère de combat depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie. L’avant et la queue de l’appareil permettent d’identifier un hélicoptère de combat Mi-28. Ce modèle est généralement utilisé contre les blindés sur le front. L’appareil est pris en chasse par un drone ukrainien en mode FPV (pilotage en vue subjective). Le média ukrainien Ukrainska Pravda affirme que les forces spéciales ukrainiennes sont à l’origine de cette attaque. Elle aurait eu lieu en Russie, dans les environs de la ville de Koursk, à plusieurs dizaines de kilomètres de la frontière, où des combats font rage en ce moment. Le 31 juillet, une autre attaque de drone contre un hélicoptère russe a été signalée sur la chaîne russe Fighter Bomber. Selon ce canal proche de l’aviation russe, un hélicoptère de transport Mi-8 a été abattu alors qu’il décollait dans la région de Donetsk, une zone occupée de l’Ukraine. Le drone était caché dans les herbes avant de foncer sur l’appareil. Ces deux attaques démontrent une fois de plus la vulnérabilité des équipements militaires traditionnels face à des armes à bas coût et encore difficilement détectables.
Le feu d’artifice est habituellement l’un des temps forts de la fête nationale du 14 juillet. Comme chaque année, celui tiré à Paris est très attendu. Pour la première fois de son histoire, le feu d’artifice tiré à Paris en 2024 a impliqué un impressionnant ballet de plus de 1 000 drones. Parmi eux, des drones pyrotechniques ont particulièrement attiré l’attention en faisant « pleuvoir » des feux d’artifice depuis le ciel. C’est la société Groupe F, entreprise française spécialisée dans les prestations pyrotechniques et les spectacles vivants, qui s’est chargée du show.
Connaissez-vous le panneau M12 ? Si oui, félicitations, vous n’avez pas besoin de nous ! Mais nos dizaines de milliers de kilomètres parcourus à vélo en ville nous ont fait réaliser une chose : peu de cyclistes savent qu’ils ont le droit de franchir certains feux rouges, sous des conditions précises. On vous explique tout dans ce tutoriel !