Description
Added on the 23/06/2023 17:05:18 - Copyright : Numerama
Cet ordinateur portable règle un des problèmes majeurs qu'on a sur les PC. Regardez, il y a quasiment pas de bordures, il n'y a pas de webcam. Elle n'est pas dans le clavier non plus. Alors vous vous demandez comment ça fonctionne ? Eh bien, regardez ce qui se passe si j'appuie sur le petit logo appareil photo, une webcam apparaît et on me voit. La qualité, elle n'est pas folle. Je vais clairement pas tourner un film comme ça, mais avec ce type de qualité, j’ai quand même la possibilité de faire du Zoom, de faire du Google Meet, d'envoyer des photos de temps en temps facilement. En fait, la technologie, elle est simple. Regardez la caméra, elle va disparaître. Si je ferme l’application, eh bien la caméra est recouverte par un écran. Si on se penche un peu, on peut le voir, mais franchement, c'est très léger. L'idée, c'est que vous avez une caméra sous une dalle OLED transparente et cette dalle OLED peut s'allumer uniquement quand c'est nécessaire. On l'a déjà vu sur les téléphones, sur des PC, c'est encore un peu rare et ça me laisse espérer un monde où on aurait des MacBook et des PC sous Windows, sans bordures et sans encoche en haut et donc avec une vraie expérience all screen. Je croise les doigts !
Au MWC 2025, l’entreprise Lenovo montre un PC portable très original, puisque pourvu de panneaux solaires. Numerama l’a vu. Lenovo n’est pas venu au MWC, grand salon européen de la tech, les mains vides. Le constructeur a présenté un concept qui peut paraître étrange de prime abord : un PC portable équipé d’un panneau solaire. Lenovo explique vouloir répondre à un besoin écologique avec son prototype baptisé Lenovo Yoga Solar PC Concept — que Numerama a pu voir de près. Concrètement, le but est de fournir au PC une alimentation plus propre, en absorbant la lumière pour la convertir en énergie. « Son système intelligent de gestion de l’énergie ajuste en temps réel la charge pour une efficacité optimale, même en faible luminosité », indique Lenovo. Comme le produit n’est qu’au stade de prototype, sa fiche technique complète reste inconnue, notamment en termes de luminosité de l’écran (une donnée pourtant importante en cas d’utilisation à l’extérieur). 20 minutes d’exposition au soleil pour 1 heure de batterie Dans son communiqué, Lenovo explique que son ordinateur s’appuie sur la technologie Black Contact Cell : les cellules photovoltaïques, ultraperformantes, sont reliées à l’arrière, plutôt qu’à l’avant. Le but ? Offrir « une surface supplémentaire dédiée à la production d’énergie, ce qui améliore son rendement », selon le site spécialiste Allo.Sollar. Ainsi, la technologie Black Contact Cell est particulièrement adaptée aux petits panneaux solaires, ce qui est le cas pour un PC (comparativement au toit d’une maison). Le taux de conversion serait de 24 % selon Lenovo, ce qui donnerait alors une heure d’autonomie (en lecture vidéo) pour 20 minutes d’exposition au soleil. Bien évidemment, plus la luminosité de l’environnement sera faible, moins la batterie pourra être alimentée. Mais pour celles et ceux qui travaillent souvent en mobilité, ces quelques dizaines de minutes grattées sans avoir à brancher son PC peuvent changer la donne. On pourrait croire qu’un tel dispositif pourrait avoir une incidence sur les mensurations du produit. Il n’en est rien en ce qui concerne ce prototype, qui est à la fois fin (15 mm) et léger (1,22 kg). Et comme Lenovo le voit comme un PC durable, au sens écologique du terme, il se compose de matériaux recyclés. Point de vue design, on remarque quand même que la surface supérieure — celle où est installé le panneau solaire — est très, très réfléchissante. Pas cool pour les traces de doigts. Y a-t-il un marché pour un PC portable pourvu d’un panneau solaire ? À une époque où les autonomies ne cessent de grimper (jusqu’à 22,5 heures pour un Yoga Slim 7, par exemple), on en doute. Tout dépend du prix : si l’option panneau solaire ne se fait pas trop sentir sur la facture, alors pourquoi pas. Lenovo croit en tout cas en l’énergie solaire, puisqu’il a également mis au point des petits panneaux portatifs, pourvus d’un port USB-C, pour recharger une power bank n’importe où.
D’ici l’année 2030, Meta pense pouvoir révolutionner l’informatique avec des lunettes de réalité augmentée. Le géant des réseaux sociaux, qui a présenté son prototype Orion en 2024, est convaincu que nous pourrons bientôt ajouter des éléments virtuels à notre vision. Son prototype embarque deux écrans transparents, des capacités de suivi du regard et utilise un boîtier externe pour délocaliser sa puissance, ce qui lui permet d’émuler une sorte d’Apple Vision Pro dans des lunettes de vue. Le problème est qu’il n’est pas encore prêt, ce qui ne fait pas les affaires de Meta. Le 30 septembre, Meta commercialisera une sorte de précurseur des Orion. Les Meta Ray-Ban Display, qui prennent la forme de Ray-Ban Meta un peu plus épaisses, embarquent un petit écran dans l’œil droit et se pilotent à l’aide d’un bracelet neuronal (et avec la voix, pour parler à l’assistant Meta AI). Numerama a essayé les Meta Ray-Ban Display en avant-première : voici notre avis sur les lunettes qui offrent un avant-goût d’un futur que l’on ne pensait pas aussi imminent. Les Meta Ray-Ban Display ressemblent beaucoup aux Ray-Ban Meta. La principale différence esthétique entre les deux lunettes est la présence de bordures plus épaisses, qui sont nécessaires pour embarquer des composants technologiques supplémentaires et une plus grande batterie. Meta, que les rumeurs suspectaient de vouloir lancer ses propres lunettes sans partenariat sur le design, fait le pari de rester avec Ray-Ban. Une stratégie qui vise à améliorer l’acceptabilité des ordinateur-lunettes, que les premiers acheteurs pourront porter incognito. Dans le verre droit des Meta Ray-Ban Display, les plus observateurs remarqueront la présence de drôles de lignes. Ce morceau de silicone est en réalité un écran avec une définition de 42 pixels par degré, relié à un mini-projecteur dans la branche, qui nous a semblé extrêmement correct lors de notre premier essai. Lorsqu’il est actif, l’écran affiche une image d’une taille équivalente à celle d’une montre connectée, sauf que cette dernière flotte devant l’œil. En pratique, l’expérience est assez bluffante : il suffit de tapoter deux fois avec son pouce et son majeur pour réveiller l’écran et voir apparaître ses notifications, un itinéraire ou la vue de l’appareil photo. Le revers de la médaille est que l’écran des Meta Ray-Ban Display, qui n’est projeté que devant un œil, n’est pas très bien géré par le cerveau. Lorsque les deux yeux sont ouverts, on perçoit une transparence étrange, qui gêne parfois la lecture. Fermer l’œil gauche améliore nettement la lisibilité, mais donne aussi l’impression d’être beaucoup plus bête. Autre conséquence de ce choix : quand on parle à quelqu’un tout en consultant l’écran, le regard dévie vers la droite, ce qui donne l’impression d’avoir la tête en l’air. Il s’agit malgré tout d’une prouesse technologique, surtout dans un produit de 69 grammes, mais il est évident que cette première génération va souffrir de défauts inévitables. À quoi sert l’écran des Meta Ray-Ban Display ? Si la proposition de Meta est encore loin de pouvoir remplacer un smartphone, elle est assurément une menace pour les montres connectées. Par défaut, l’écran est éteint. Mais quand on l’allume en tapotant avec ses doigts, les notifications apparaissent. On peut ensuite accéder à la vue des applications, pour lancer plusieurs logiciels spécialement adaptés aux lunettes : Les notifications, avec la possibilité de répondre en dictant du texte ou en le dessinant sur sa jambe. L’accès aux messages avec le support des SMS, de WhatsApp, de Messenger et d’Instagram. Une application Maps, avec un GPS qui tourne en fonction de où l’utilisateur regarde. L’appareil photo, pour voir ce que voit le capteur en temps réel. On peut zoomer en faisant tourner sa main. La galerie photo, pour accéder à toutes ses photos prises avec les lunettes sans avoir à passer par son smartphone. On peut directement les envoyer par message. L’application Instagram, pour regarder des vidéos Reels. Des interactions imagées avec l’assistant Meta AI, pour voir les réponses ou générer du contenu. Des jeux vidéo spécialement adaptées aux lunettes. Meta annonce 6 heures d’autonomie sur ses lunettes, mais il s’agit en réalité d’un « usage mixte » qui mêle une utilisation avec écran éteint et allumé. Quand l’écran émet de la lumière, il peut rester allumé pendant 1 heure. N’espérez pas utiliser le GPS des lunettes pendant des heures, la technologie n’est pas encore assez mature. Meta a au moins eu la bonne idée d’améliorer le design de sa boîte de recharge, qui peut désormais se plier pour entrer dans la poche. Elle permet de recharger les lunettes cinq fois, pour 30 heures d’usage mixte.
C’est une preuve supplémentaire de la capacité ukrainienne à porter des coups notables à la Russie en mer Noire, malgré sa supériorité maritime. Dans la nuit du 9 au 10 septembre 2025, les forces spéciales du service de renseignement militaire de l’Ukraine (GUR) sont parvenues à frapper un navire russe avec un drone aérien. Point notable de l’attaque : elle s’est déroulée à proximité du territoire russe, dans la baie face au port de Novorossiisk, où Moscou a replié une partie de sa flotte, afin de l’éloigner des côtes ukrainiennes, et donc des frappes de missiles ou de drones. C’est cependant une installation toujours à portée de Kiev : des attaques y ont été menées par le passé. Selon le compte-rendu de Kiev, ce bateau « effectuait des reconnaissances radioélectriques et patrouillait » aux abords de Novorossiisk. Le navire est de la classe Spassatel Karev (MPSV07), dont la mise en service remonte à 2015 — c’est aujourd’hui le dernier-né de sa classe. Trois autres navires de cette catégorie existent, lancés en 2012 et 2013. Le Spassatel Demidov — c’est son nom — est « équipé de machines permettant d’explorer les fonds marins et les objets endommagés gisant à des profondeurs pouvant atteindre 1 000 mètres » et « peut effectuer des opérations de plongée sous-marine jusqu’à une profondeur de 300 mètres », selon Ship Technology. C’est un navire polyvalent, relève l’armée ukrainienne, ce que confirme Ship Technology : armé par une vingtaine de marins, il sert au dépannage et au sauvetage, et dispose de capacités de brise-glace. Il n’est en revanche pas destiné au combat directement — on ne trouve ainsi aucune arme spécifique sur le bateau. Il contribue toutefois à la logistique russe. L’attaque a donné lieu à une vidéo dans laquelle on voit le drone foncer vers le navire, avec une caméra en vue subjective en vision nocturne. Il heurte le haut du Spassatel Demidov, un peu au-dessus de la passerelle. La vidéo se coupe à l’impact, ce qui n’empêche pas de constater les dégâts. Kiev reconnaît que ce vaisseau de classe MPSV07 n’a pas coulé — il aurait plutôt fallu viser la coque à hauteur de la surface de la mer, ou en-dessous, pour provoquer une voie d’eau. Cependant, Kiev estime que cela imposera à la Russie des « réparations coûteuses ». Par ailleurs, cela sort du jeu ce bateau, car « hors service ». La frappe a heurté une zone où l’on trouve des équipements de navigation, de renseignement électromagnétique et de communication. Cela illustre de nouveau les effets que peuvent produire des équipements offensifs à bas coût comme un drone face à des cibles de valeur : le navire ciblé a un coût estimé à 60 millions de dollars. Si l’Ukraine met régulièrement en scène ses succès en matière de bataille navale en mer Noire — comme, fin août, son opération réussie contre une corvette de classe Bouïan (Projet 21631), également endommagé après une frappe de drone aérien, en mer d’Azov –, elle enregistre aussi parfois des revers en mer. Ainsi, toujours à la fin du mois d’août, il a été noté qu’un drone de surface russe est parvenu à couler le navire collecteur de renseignement ukrainien Simferopol, alors qu’il se trouvait à l’embouchure du Danube, pas loin de la Roumanie. Signe que, malgré les réussites ukrainiennes, Kiev demeure aussi exposée en mer Noire, y compris près de son territoire.
C’est une brusque montée des tensions, qui pourrait aggraver un peu plus les relations déjà dégradées entre la Russie et les pays membres de l’OTAN. Dans la nuit du 9 au 10 septembre 2025, un incident aérien important s’est produit aux marches orientales de la Pologne : plusieurs drones russes ont franchi la frontière, violant son espace aérien. C’est le commandement opérationnel des forces armées polonaises qui a tiré l’alarme en premier sur les réseaux sociaux. Peu après minuit, il a été annoncé dans un premier temps le déploiement d’avions polonais et alliés pour sécuriser le ciel et la mise en alerte des systèmes terrestres de défense aérienne et de suivi radar. Une attaque massive contre l’Ukraine En effet, Moscou lançait cette nuit une énième attaque nocturne contre Kiev. Selon le décompte de l’armée de l’air ukrainienne, il a été détecté 458 drones de combat (dont plus de 215 de type Shahed, un aéronef sans pilote fourni par l’Iran), 42 missiles dont des Kalibr ainsi qu’un missile balistique Iskander, pouvant accueillir potentiellement une charge nucléaire. Côté ukrainien, la défense aérienne a été une nouvelle fois engagée et, selon le bilan donné sur Telegram, au moins 413 cibles ont été détruites (386 drones, 27 missiles) sur les 458 projectiles détectés. Mais 16 missiles et 21 drones sont passés et ont frappé l’Ukraine en dix-sept endroits. Et les 8 autres ? Ils sont passés en Pologne. Ainsi, selon l’armée de l’air ukrainienne, « au moins huit drones ennemis ont franchi la frontière ukrainienne en direction de la Pologne ». Une traversée de la frontière confirmée dans la nuit par les autorités militaires et politiques polonaises, à travers les prises de parole du commandement opérationnel des forces armées et du Premier ministre Donald Tusk. « L’espace aérien polonais a été violé de manière sans précédent par des drones. Il s’agit d’un acte d’agression qui représente une menace réelle pour la sécurité de nos citoyens », a écrit le commandement. « Sur ordre du commandant opérationnel des forces armées, des procédures défensives ont été immédiatement lancées. » Cette violation de l’espace aérien polonais par de multiples drones russes n’est cependant pas restée sans réponse. L’ordre a été donné pour abattre les huit drones. « Une opération liée à de multiples violations de l’espace aérien polonais est en cours. L’armée a utilisé des armes contre les cibles », a annoncé Donald Tusk. Une opération qui, selon l’armée polonaise, ont aussi mobilisé au moins un pays allié, les Pays-Bas, avec l’engagement d’avions F-35. En effet, dans le cadre du renforcement du flanc est de l’OTAN, organisation dont ces deux pays sont membres, des renforts militaires ont été déployés en Pologne, en Roumanie et dans les pays baltes. Concernant les Pays-Bas, 300 soldats ont été envoyés cet été en Pologne, deux batteries de défense aérienne Patriot et des avions de chasse F-35. On trouve aussi également un gros contingent américain (10 000 hommes) et des forces norvégiennes, avec là aussi des chasseurs F-35. D’autres pays y participent aussi, occasionnellement, comme la France. L’implication de F-35 dans la défense aérienne polonaise a été repérée sur le site de suivi aérien FlightRadar24, a relevé le site OSINTtechnical. Il a été aussi aperçu au moins un avion ravitailleur A330 MRTT, qui a tourné dans le ciel afin de permettre, si besoin, aux autres aéronefs de refaire le plein de carburant et de rester en l’air. Les officiels de l’OTAN ont confirmé la participation des moyens de défense aérienne de l’organisation. Le gouvernement néerlandais a aussi confirmé la mobilisation de F-35 pour soutenir la Pologne, tout en dénonçant la Russie. C’est une preuve supplémentaire que la Russie « constitue une menace pour la sécurité européenne », a réagi le Premier ministre Schoof. En raison de la présence de la Pologne au sein de l’OTAN, un « contact permanent » a été établi avec le secrétaire général de l’organisation militaire, le Néerlandais Mark Rutte. Mais, dans le message du Premier ministre Donald Tusk, il n’a pas été question d’une activation de l’article 5 du traité, qui prévoit un soutien de tous les membres. En revanche, l’article 4 a été officiellement invoqué. Celui-ci expose que « les parties se consulteront chaque fois que, de l’avis de l’une d’elles, l’intégrité territoriale, l’indépendance politique ou la sécurité de l’une des parties sera menacée ». Cela pourrait déboucher sur des décisions, dont un appui supplémentaire sur place. L’incident survenu cette nuit apparaît comme un argument supplémentaire en faveur de Skyshield. L’idée ? Étendre la couverture aérienne de l’OTAN à une large partie de l’Ukraine, au moins tout l’ouest, jusqu’à Kiev, et peut-être le long du Dniepr, et le sud. Ainsi, les projectiles menaçants pourraient être interceptés bien plus tôt.