Description
Added on the 14/08/2024 17:27:30 - Copyright : Numerama
Comment fonctionne le feu d’artifice le plus regardé en France ? À l’occasion du 14 juillet, Numerama a eu l’opportunité de suivre pendant trois jours les équipes de Groupe F, l’entreprise derrière le grand spectacle de la Tour Eiffel, à Paris. Drones cracheurs de feu, tirs pyrotechniques, jeux de lumières, sélection des musiques… Dans notre reportage, découvrez les coulisses d’un des plus grands spectacles au monde. 00:00 - On va suivre les coulisses du 14 juillet 00:58 - Présentation de Groupe F 02:40 - Les préparatifs au pont d'Iéna 04:41 - Préparation des drones 05:51 - Présentation d’un drone 07:30 - Préparatifs des drones sur Iéna 08:24 - Comment sont préparées les lumières pour le 14 juillet ? 09:12 - Faire des ombres chinoises sur la Tour Eiffel 09:42 - Les complications des tests de drones 10:31 - Les problèmes techniques d’un 14 juillet 12:43 - Le 14 juillet au Trocadéro 14:40 - Le feu d’artifice commence 15:26 - Débrief du 14 juillet 2025 à Paris L'article par ici ► https://www.numerama.com/tech/2033077-les-5-secrets-du-feu-dartifice-du-14-juillet-a-la-tour-eiffel.html --- Abonnez-vous à notre chaîne ► https://youtube.com/c/numerama Retrouvez toutes nos playlists ► https://www.youtube.com/c/numerama/playlists --- Rejoignez-nous : Notre site ► http://www.numerama.com/ Twitter ► https://twitter.com/numerama Instagram ► https://www.instagram.com/numerama TikTok ► https://www.tiktok.com/@numerama Facebook ► https://www.facebook.com/Numerama/ ️ Twitch ► https://www.twitch.tv/numerama
Numerama a eu le privilège de pénétrer les coulisses du spectacle du 14 juillet à la Tour Eiffel. L'entreprise Groupe F installé 1100 drones pour le show, et nous avons assisté aux tests, deux jours avant la vraie représentation. Batteries, WiFi, GPS, modules pyrotechniques : ces drones sont de petits bijoux de technologie.
Le feu d’artifice est habituellement l’un des temps forts de la fête nationale du 14 juillet. Comme chaque année, celui tiré à Paris est très attendu. Pour la première fois de son histoire, le feu d’artifice tiré à Paris en 2024 a impliqué un impressionnant ballet de plus de 1 000 drones. Parmi eux, des drones pyrotechniques ont particulièrement attiré l’attention en faisant « pleuvoir » des feux d’artifice depuis le ciel. C’est la société Groupe F, entreprise française spécialisée dans les prestations pyrotechniques et les spectacles vivants, qui s’est chargée du show.
On entre dans la troisième année de la guerre en Ukraine, et s’il y a bien un drone de moyenne envergure qui a marqué ce conflit, c’est le Shahed-136. Et sa version russe, le Geran-2, puisque la Russie a tout simplement racheté la technologie iranienne pour en produire elle-même. C’est un drone assez imposant, 2,5 mètres d’envergure, chargé avec 40 à 50 kilos d’explosifs, conçu pour une seule mission : s’écraser sur sa cible. On l’a surtout vu au-dessus des villes ukrainiennes, car il est principalement utilisé pour des missions de démoralisation : c'est-à-dire, frapper la population civile et les infrastructures énergétiques, notamment en hiver, pour priver une ville d’électricité ou de chauffage. Un Shahed, en soi, ce n’est pas un drone discret. Il est relativement bruyant, il vole lentement, et il est souvent détecté avant d’atteindre sa cible. Le problème, c’est que la Russie ne les envoie jamais seuls. Généralement, c’est par vagues, des dizaines en une nuit, dispersés sur différents points d’une ville, en saturant la défense anti-aérienne et toucher des points sensibles, comme récemment, la centrale de Tchernobyl. De son côté, l’Ukraine a repris ces tactiques à sa manière, en développant ses propres drones longue portée. Certains peuvent aller très loin, jusqu’à 1000 km à l’intérieur du territoire russe. Parfois, ce sont des modèles assez sophistiqués, comme le Beaver – littéralement "le Castor" – un drone qui a déjà visé des bâtiments du renseignement russe. Mais l’Ukraine utilise aussi des modèles bien plus rudimentaires, qui ressemblent à de simples avions de tourisme autonomes. Sauf que malgré leur apparence basique, ces drones ont réussi à frapper des raffineries de pétrole situées à plusieurs centaines de kilomètres de la frontière.
L’accessoire indispensable du soldat en Ukraine aujourd’hui, c’est le mini-drone. Que ce soit du côté ukrainien ou russe, ces engins sont désormais produits par millions chaque année, et rien que sur le front, plus d’une centaine de drones tombent chaque jour. On parle ici de modèles bon marché, fabriqués à partir de composants chinois, et utilisés pour tout un tas de missions : Reconnaissance, pour inspecter une zone. Renseignement, pour récupérer des données et guider l’artillerie. Attaque, soit en larguant des explosifs, soit en mode suicide, une méthode qui s’est largement imposée depuis 2023 grâce aux évolutions technologiques. Certains crachent même du feu, oui oui : sur ces images, on voit des drones avec munitions dites thermites, fortement incendiaires, qui atteignent les 2500 degrés pour aller nettoyer une tranchée on va dire. Et parmi ces évolutions, il y en a une qui a tout changé : le pilotage en vue subjective, ou FPV. Avec un simple masque, le pilote voit exactement ce que voit son drone, ce qui permet des attaques ultra-précises, notamment sur des points faibles comme la tourelle des chars russes, connue pour être leur talon d’Achille. Les drones FPV sont devenus une arme de référence dans le conflit… jusqu’à récemment. Parce qu’encore une fois, une nouvelle technologie est en train de changer la donne : la fibre optique. Alors, pourquoi la fibre optique ? En gros, elle utilise des fils ultra-fins en verre ou en plastique pour faire circuler l’information à la vitesse de la lumière. Résultat : une connexion hyper rapide, ultra stable et impossible à brouiller. Et sur le champ de bataille, c’est un énorme avantage. Le plus surprenant, c’est que ce câble peut être déroulé sur plusieurs kilomètres et qu’il est assez résistant pour ne pas se couper au moindre obstacle. Ça permet de piloter un drone armé sans aucun risque de brouillage. Sauf que… certains soldats ukrainiens ont déjà trouvé une parade : il leur suffit de suivre le fil pour remonter directement jusqu’à la base russe. Mais attention, dans le ciel, il n’y a pas que des petits drones du commerce. Il y a aussi des dizaines de modèles militaires conçus spécialement pour la guerre. Côté russe, on retrouve par exemple les Orlan, des drones de surveillance, ou encore les Lancet, des drones kamikazes très présents sur le front. Côté ukrainien, les États-Unis fournissent des Switchblade, des drones suicides miniatures qui frappent à très courte portée.