Description
Added on the 26/05/2025 16:58:16 - Copyright : Numerama
Cette étude vient ajouter une nouvelle pierre à l’idée que l’instinct de sauvetage, ou la volonté de sauver d’autres individus de la même espèce, est inné chez les mammifères. Les souris semblent en effet capables de déployer de « premiers soins » à une autre souris inconsciente. Sauver les siens n’est pas une attitude qui n’appartient qu’aux êtres humains, loin de là. Dans des travaux publiés le 21 février 2025, des scientifiques montrent comment les souris cherchent à réanimer d’autres souris inconscientes, en procurant ce qui s’apparente à des « premiers soins ». La vidéo prise par l’équipe de recherche, et publiée par le New Scientist, est fascinante. Mais qu’y observe-t-on vraiment ? « Elles commencent par renifler, puis par toiletter et enfin par une interaction physique très intensive », explique Li Zhang, principal auteur du papier de recherche. Cette interaction consiste à lécher les yeux, puis à ouvrir la bouche de l’autre souris et même à lui tirer la langue. Ce, afin de libérer le passage de l’air. Dans l’un des tests, les auteurs ont placé une balle en plastique — non létale — dans la bouche de la souris inconsciente. Résultat ? L’autre souris a retiré cette balle dans 80 % des cas ; et les chercheurs relèvent que, s’ils avaient laissé plus de temps aux souris, ce chiffre aurait pu augmenter. Les souris savaient également bien faire la distinction entre un pair inconscient et un pair simplement endormi ; en revanche, elles tentaient aussi le sauvetage sur des pairs décédés. L’ocytocine : un instinct « aidant » chez tous les vertébrés ? Cette observation étant accompagnée d’une étude neurobiologique du comportement de ces souris, les scientifiques ont pu déterminer que ces « premiers soins » sont reliés à deux régions du cerveau et à la libération d’une hormone spécifique, l’ocytocine. Celle-ci est naturellement présente chez les mammifères — et une grande part des vertébrés. Elle est parfois décrite comme l’« hormone de l’amour » ou « hormone de l’attachement », car elle joue un rôle clé dans les comportements sociaux de lien. De fait, les auteurs relèvent dans leurs conclusions que les réactions d’urgence visant à réanimer des pairs inconscients sont certainement « un comportement inné largement présent chez les animaux sociaux ». Ce comportement joue lui-même « probablement un rôle dans l’amélioration de la cohésion et de la survie du groupe ». Et en effet, cette attitude qui consiste à essayer de sauver un autre individu a été identifiée par exemple chez les éléphants, les chimpanzés, les dauphins.
Vous sortez d’un repas copieux et entamez une réunion, là un premier collègue se met à bâiller, puis un deuxième et finalement c’est votre tour. De nombreuses explications biologiques ont été avancées, mais quel est le consensus scientifique ? Le bâillement est un phénomène universel, observé chez de nombreuses espèces vertébrées, que ce soit chez le loup ou le perroquet, et bien sûr les humains, et ce, dès le plus jeune âge. Mais pourquoi avons-nous tendance à bâiller en voyant quelqu’un d’autre le faire ? Si le bâillement est présent chez autant d’espèces depuis aussi longtemps, c’est qu’il semble constituer un mécanisme nécessaire à la survie. Mais à quoi sert-il réellement ? Oxygénation du cerveau, régulation de la température corporelle, ou encore signal social, les hypothèses ne manquent pas, aussi bien parmi le grand public que dans la communauté scientifique. Vidéo basée sur l’article « Pourquoi a-t-on envie de bâiller lorsque l’on voit quelqu’un bâiller ? » par Astrid Thébault Guiochon, ingénieure d’étude à l’Université Lumière Lyon 2, et publié chez notre partenaire The Conversation France. @theconversationfrance https://theconversation.com/pourquoi-a-t-on-envie-de-bailler-lorsque-lon-voit-quelquun-bailler-239646
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Écouter Taylor Swift en travaillant est une affreuse idée, c’est la science qui le dit !
Des squelettes découverts en plein coeur de Paris ! C’est la première fois depuis les grands travaux de transformation de Paris au 19e siècle que des vestiges de la plus grande nécropole gallo-romaine de Lutèce sont redécouverts. Si vous y allez maintenant, vous pouvez encore y voir les tombes, désormais vides, qui datent du 2e siècle de notre ère. C’est en faisant des travaux pour une nouvelle sortie de la gare Port Royal du RER B qu’on est tombé sur ces 50 tombes sur une parcelle de 200m2. Et c’est qu’une petite partie de de ce qui était la plus grande nécropole de Lutèce à cette époque ! En plus des squelettes, on a aussi pu y retrouver du petit mobilier, des récipients en céramiques ou des contenants en verre. Certains défunts avaient aussi une pièce de monnaie dans la bouche, un rite mortuaire qui consistait à donner aux morts de quoi payer Charon, le passeur des Enfers. Après la fin des opérations de fouilles prévue le 28 avril 2023, tous ces vestiges seront étudiés pour mieux comprendre l’origine sociale et les modes de vie des ancêtres des Parisiens.