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Added on the 10/12/2018 15:11:27 - Copyright : Le Républicain Lorrain
L’homme dont l’ombre plane au-dessus de l’affaire de Montigny-lès-Metz a laissé encore une drôle d’impression après son audition. Henri Leclaire, qui avait avoué le meurtre avant de se rétracter en décembre 1986, n’a même pas été capable, ce matin, de reconnaître qu’il était passé rue Venizélos le 28 septembre 1986, ni même que deux enfants étaient mort ce jour-là sur le talus SNCF. La réaction de Liliane Glock, avocate de Francis Heaulme, et Dominique Boh-Petit, avocate de Chantal Beining qui avait demandé le renvoi de cet individu devant les assises. Reportage : Kevin GRETHEN
L’homme dont l’ombre plane au-dessus de l’affaire de Montigny-lès-Metz a laissé encore une drôle d’impression après son audition. Henri Leclaire, qui avait avoué le meurtre avant de se rétracter en décembre 1986, n’a même pas été capable, ce matin, de reconnaître qu’il était passé rue Venizélos le 28 septembre 1986, ni même que deux enfants étaient mort ce jour-là sur le talus SNCF. La réaction de Liliane Glock, avocate de Francis Heaulme, et Dominique Boh-Petit, avocate de Chantal Beining qui avait demandé le renvoi de cet individu devant les assises. Reportage : Kevin GRETHEN
Au huitième jour du procès du double meurtre de Montigny-lès-Metz, il a (enfin) été question de Francis Heaulme. Un témoin, qui se trouvait à proximité du talus de la rue Vénizelos ce 28 septembre 1986 et avait 9 ans à l'époque, se souvient avoir vu le serial-killer, juste après qu'il ait croisé trois enfants jouant dans le quartier. Il est tellement impressionné qu'il a dormi la nuit suivante avec un couteau sous son oreiller. "Oui, c'est mon sentiment. C'était bien Francis Heaulme", a-t-il redit à la barre. Avec l'audition des deux magistrats, le procureur Guitton et le juge Monfort, qui ont estimé au milieu des années 2000 qu'il n'existait pas de charges suffisantes contre Francis Heaulme, c'est encore une fois la justice, ses lenteurs et ses erreurs, qui ont été passées sur le grill, pendant plusieurs heures. Images et reportage : Alain MORVAN.
Ex-directeur d'enquête de la PJ de Metz qui a piloté les investigations dès le jour des faits en 1986, Bernard Varlet témoigne en ce moment devant la cour d'assises de la Moselle, au septième jour du procès de Francis Heaulme dans le double meurtre de Montigny-lès-Metz. Dans l'interview exceptionnelle qu'il nous accordé il estime toujours que Patrick Dils, pourtant innocenté définitivement en 2002, est bien le coupable. "Heaulme? Oui, c'est un coupable possible. Mais Montigny, ce n'est pas lui". L'ex-policier, très attendu lors de cette journée consacrée à l'enquête initiale (policiers, légistes...), revient aussi sur ses méthodes, sa façon d'obtenir les aveux et s'accroche à sa conviction: il a résolu l'affaire de Montigny-lès-Metz, il y a trente ans. Images et reportage: Alain MORVAN.
Au deuxième jour du procès de Francis Heaulme, c'est Patrick Dils, qui est passé sur le grill, lors de son audition comme témoin en visioconférence depuis le palais de justice de Bordeaux. Malgré son acquittement en 2002, il a été passé à la question comme un coupable pendant plus d'une heure par la défense de Francis Heaulme. En fin de journée, les jurés ont commencé à se pencher sur le profil et la vie du routard du crime, pour l'instant, très en retrait dans son box. Reportage: Alain MORVAN.
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