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Added on the 18/11/2014 17:15:32 - Copyright : LFA
Des lapins avec des cornes ? Non, ce ne sont pas des lapins zombies, mais des animaux touchés par un virus, le rabbit-chop papillomavirus. Ces excroissances impressionnantes, qui ressemblent à des cornes, sont en réalité des verrues qui disparaissent une fois que le système immunitaire du lapin a fait son travail...
Et si le caca des manchots pouvait régler la crise climatique ? Non, non, ce n’est pas une blague : les excréments de manchot, appelé le guano, pourrait participer activement à la protection du climat. C’est ce que révèle une étude menée par des scientifiques de l’Université d’Helsinki. L’étude publiée le 22 mai dans la revue Nature, Communications Earth & Environment explique que le guano libère de l’ammoniac. En réagissant avec des gazs contenant du soufre, l’ammoniac peut accroitre la formation de nuage. Ces nuages agissent comme des couches isolantes, ce qui permet de réduire la température à la surface de la banquise et donc de freiner la fonte des glaces qui met en péril l’habitat de ces animaux. Pour étudier cet effet, les chercheurs ont mesuré la concentration d’ammoniac dans l’air d’un site proche de la base de Marambio en Antarctique entre janvier et mars 2023. Ils ont pu constater que lorsque le vent soufflait en direction d’une colonie de 60 000 manchots Adélie située quelques kilomètres plus loin, la concentration d’amoniac atteignait plus de 1000 fois la valeur de référence. Et même après la migration des manchots, cette concentration restait plus de 100 fois supérieur. Comme quoi, certains excréments peuvent être utile à la planète.
On explore un Nintendo Store à Taïwan ! S'il est plus petit que les boutiques de New York ou San Francisco, on y trouve des peluches de tous les univers Nintendo à profusion : Mario, Animal Crossing, Splatoon... De quoi se ruiner très facilement !
C'est un téléphone pour animaux de compagnie. Oui, c'est super bizarre, mais regardez-moi ça ! Le concept est simple : un petit boîtier s'accroche au collier d’un chien ou d’un chat et permet, à tout moment, de l’appeler depuis une application. Si vous êtes au travail et que vous voulez le rassurer, vous pouvez lui envoyer un message avec votre voix. L’une des particularités amusantes de ce produit, c'est que si l’animal bouge, cela peut automatiquement déclencher un appel sur votre téléphone ou vous envoyer une notification. Par exemple, si un chien commence à stresser, l’appareil peut détecter son agitation et déclencher un appel vers son propriétaire. Vous recevez alors l’appel et pouvez discuter avec lui. Comme ça, c’est vrai que ça ressemble à un gadget. Mais quand on a un jeune animal à la maison, on s’inquiète souvent pour lui et on aimerait savoir dans quel état on va le retrouver en rentrant le soir. Grâce à ce dispositif, on peut se rassurer un peu et même lui apprendre à interagir avec nous. Bon, il y a aussi de grandes chances que l’animal n’en ait rien à faire et qu’il ignore complètement le son, mais ça reste une innovation amusante. Imaginez un jour où chaque chien ou chat aurait son propre téléphone !
Cette étude vient ajouter une nouvelle pierre à l’idée que l’instinct de sauvetage, ou la volonté de sauver d’autres individus de la même espèce, est inné chez les mammifères. Les souris semblent en effet capables de déployer de « premiers soins » à une autre souris inconsciente. Sauver les siens n’est pas une attitude qui n’appartient qu’aux êtres humains, loin de là. Dans des travaux publiés le 21 février 2025, des scientifiques montrent comment les souris cherchent à réanimer d’autres souris inconscientes, en procurant ce qui s’apparente à des « premiers soins ». La vidéo prise par l’équipe de recherche, et publiée par le New Scientist, est fascinante. Mais qu’y observe-t-on vraiment ? « Elles commencent par renifler, puis par toiletter et enfin par une interaction physique très intensive », explique Li Zhang, principal auteur du papier de recherche. Cette interaction consiste à lécher les yeux, puis à ouvrir la bouche de l’autre souris et même à lui tirer la langue. Ce, afin de libérer le passage de l’air. Dans l’un des tests, les auteurs ont placé une balle en plastique — non létale — dans la bouche de la souris inconsciente. Résultat ? L’autre souris a retiré cette balle dans 80 % des cas ; et les chercheurs relèvent que, s’ils avaient laissé plus de temps aux souris, ce chiffre aurait pu augmenter. Les souris savaient également bien faire la distinction entre un pair inconscient et un pair simplement endormi ; en revanche, elles tentaient aussi le sauvetage sur des pairs décédés. L’ocytocine : un instinct « aidant » chez tous les vertébrés ? Cette observation étant accompagnée d’une étude neurobiologique du comportement de ces souris, les scientifiques ont pu déterminer que ces « premiers soins » sont reliés à deux régions du cerveau et à la libération d’une hormone spécifique, l’ocytocine. Celle-ci est naturellement présente chez les mammifères — et une grande part des vertébrés. Elle est parfois décrite comme l’« hormone de l’amour » ou « hormone de l’attachement », car elle joue un rôle clé dans les comportements sociaux de lien. De fait, les auteurs relèvent dans leurs conclusions que les réactions d’urgence visant à réanimer des pairs inconscients sont certainement « un comportement inné largement présent chez les animaux sociaux ». Ce comportement joue lui-même « probablement un rôle dans l’amélioration de la cohésion et de la survie du groupe ». Et en effet, cette attitude qui consiste à essayer de sauver un autre individu a été identifiée par exemple chez les éléphants, les chimpanzés, les dauphins.