Description
Added on the 08/03/2024 14:33:47 - Copyright : Numerama
Des sons étranges sont entendus par les astronautes de l’ISS, en provenance du Starliner. La capsule de Boeing doit bientôt rentrer sur Terre sans équipage. La Nasa cherche d’où pourraient bien venir ces bruits mystérieux. Cette voix inquiète, c’est celle Barry Wilmore, l’un des deux astronautes coincés dans l’ISS à cause d’une capsule Starliner endommagée qui les empêche de revenir sur Terre. Il a fait la découverte de ce son mystérieux, qui provenait de la capsule Starliner. Il a contacté le Centre spatial Lyndon B. Johnson pour leur partager cette étrangeté. Pour que les contrôleurs du Centre puissent entendre ce son, l’astronaute a branché son microphone sur le haut-parleur du Starliner. Dans l’enregistrement audio, on entend alors un bruit inexpliqué. Mais qu’est-ce que c’est en vrai ? Un sonar Des aliens ? Des baleines spatiales ? Le TARDIS ? En réalité, l’explication pourrait être plus terre-à-terre. L’origine de ces étranges sons a été élucidée et Barry Wilmore a cessé d’entendre les bruits. La Nasa confirme qu'il s’agissait d’une mauvaise connexion audio entre la capsule et l’ISS. Comme ce système audio est complexe, il est courant de constater des bruits. Plus de peur que de mal, tout l’équipage va bien et les activités normales continuent dans l’ISS.
Ils ne devaient rester qu’une semaine environ dans l’espace, ils en sont déjà à 7. Les deux astronautes américains Barry Wilmore et Sunita Williams, qui forment l’équipage de la mission Boe-CFT, sont toujours à bord de la Station Spatiale internationale (ISS). Ils ont quitté la surface de la Terre le 5 juin 2024, puis réussi à rallier la station, mais le vol de retour de leur capsule Starliner, conçue par Boeing, reste incertain. Les deux astronautes sont-ils pour autant vraiment « coincés » dans l’espace ?
En Chine aussi, l’industrie aérospatiale s’intéresse aux décollages et aux atterrissages verticaux pour les fusées. Un test de la société Deep Blue Aerospace avec un lanceur expérimental Nebula a eu lieu le 22 septembre 2024. L’essai a presque réussi, mais l’engin a fini par s’écraser au sol. Quand on pense aux fusées qui décollent et reviennent sur Terre, c’est sans doute l’image d’une fusée de SpaceX qui surgit en premier. Avec sa Falcon 9, l’entreprise américaine a procédé à des centaines de manœuvres intitulées VTVL (vertical takeoff, vertical landing, soit décollage et atterrissage verticaux). Et elle le fait avec beaucoup de réussite. Mais SpaceX n’est pas la seule société sur ce créneau. Aux États-Unis, on peut citer Blue Origin, avec sa fusée New Shepard. En Europe, on travaille sur le projet Themis, qui consiste à développer des lanceurs réutilisables. Idem avec le prototype Callisto. En Asie, la Chine se montre aussi active dans ce domaine, à l’image d’un tout récent essai. Ce test, conduit le 22 septembre 2024 par la société chinoise Deep Blue Aerospace, a concerné le prototype de fusée Nebula-1. Il s’agissait ici de procéder à un « bond » haut dans l’atmosphère, afin d’accumuler des données durant une manœuvre VTVL. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que Deep Blue Aerospace a le sens de la mise en scène. En effet, toute la séquence a fait l’objet d’une captation aérienne, grâce à des drones. Les images ont été assemblées et montées dans une vidéo tout à fait épique, avec des effets de ralenti, des mouvements de caméra dignes des grands films d’action et une musique que l’on pourrait croire tout droit sortie du film Interstellar.
Une commission d’enquête des gardes-côtes tente de faire la lumière sur les circonstances de l’implosion du submersible Titan, survenue en juin 2023. La Garde côtière des États-Unis a diffusé les premières images de l’épave du sous-marin. Plus d’un an après la catastrophe du sous-marin Titan, qui avait implosé en partant explorer le Titanic, les premières images de l’épave ont été rendues publiques. La Garde côtière des États-Unis (USCG, pour United States Coast Guard), a publié plusieurs vidéos de ce qu’il reste du submersible d’Ocean Gate, avec un premier extrait diffusé sur X le 17 septembre 2024. Les 5 passagers qui avaient embarqué le 18 juin 2023 à bord du sous-marin Titan étaient tous décédés dans l’accident.
L’Europe a une nouvelle fusée opérationnelle depuis le 9 juillet 2024 : Ariane 6. Le lanceur remplace tout à la fois Ariane 5 et Soyouz. Elle est déterminante pour les ambitions spatiales du Vieux Continent. Le nouveau lanceur européen Ariane 6 a connu son vol inaugural le 9 juillet prochain, ce sera un jalon clé pour notre continent. À un moment où l’Union européenne monte considérablement en puissance dans le domaine spatial (programmes Copernicus d’observation de la Terre, Galileo de navigation par satellite, Iris2 de constellation de télécommunication), Ariane 6 est une constituante essentielle de la souveraineté européenne. De plus, par la simple garantie de lancement qu’il procure, Ariane 6 crédibilise explicitement ou implicitement les offres de notre industrie des satellites sur le marché international, contribuant ainsi au renforcement de celle-ci. Ses prédécesseurs Ariane 1/2/3/4 et Ariane 5 ayant chacune été exploitées pendant une vingtaine d’années, les actifs d’Ariane 6 ont été construits pour permettre la même durée d’exploitation. L’importance des systèmes spatiaux pour notre société, notre économie et nos politiques publiques n’a cessé d’augmenter ces dernières décennies. Les systèmes spatiaux de télécommunication, d’observation de la Terre (y compris de météorologie), de navigation sont devenus de véritables clés de voûte pour des capacités indispensables pour de nombreux secteurs économiques (transports, communications, énergie, agriculture…), mais également pour la défense ou, plus généralement, pour notre souveraineté. Les systèmes spatiaux contribuent grandement à l’autonomie de décision. En effet, grâce à leur accès non-intrusif à toutes les zones du globe, les systèmes spatiaux d’observation de la Terre, particulièrement ceux fournissant de l’imagerie haute résolution, ainsi que ceux de renseignement d’origine électromagnétique (ROEM, pour la détection, la localisation et la caractérisation technique des émetteurs électromagnétiques que sont les systèmes de radiocommunications ou encore les radars), sont de précieuses aides à l’appréciation des situations.